Les ventes immobilières résidentielles de Dubaï en hausse de plus de 33%

La population de Dubaï croît de plus de 100,000 habitants par an, stimulant un secteur immobilier dynamique. (Shutterstock)
La population de Dubaï croît de plus de 100,000 habitants par an, stimulant un secteur immobilier dynamique. (Shutterstock)
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Publié le Vendredi 02 août 2024

Les ventes immobilières résidentielles de Dubaï en hausse de plus de 33%

  • Les ventes de biens immobiliers résidentiels à Dubaï ont connu une hausse annuelle de 33,5% au premier semestre 2024, atteignant 77,233 transactions
  • La métropole du Golfe a également enregistré une valeur totale des ventes de 227 milliards de dirhams

RIYAD: Les ventes de biens immobiliers résidentiels à Dubaï ont connu une hausse annuelle de 33,5% au premier semestre 2024, atteignant 77,233 transactions, d’après une grande société de courtage.

La métropole du Golfe a également enregistré une valeur totale des ventes de 227 milliards de dirhams (61,8 milliards de dollars), soit une augmentation de 31% par rapport au premier semestre 2023, selon un communiqué d'Engel & Volkers Moyen-Orient.

La société affirme que le marché poursuit sa trajectoire de croissance impressionnante, battant des records et établissant de nouvelles références.

D'après la société de courtage, Dubaï démontre son engagement ferme envers l'expansion et le progrès à travers des investissements colossaux dans des projets d'infrastructure clés. Parmi ces initiatives phares figurent un réseau de drainage évalué à 8 milliards de dollars, l'ambitieuse extension de l'aéroport international Al-Maktoum estimée à 35 milliards de dollars, ainsi que la construction de la ligne bleue du métro de Dubaï, un projet chiffré à 5 milliards de dollars. Ces réalisations d'envergure illustrent la volonté de l'émirat de consolider sa position de pôle économique et urbain de premier plan.

Les prévisions pour le secteur immobilier demeurent optimistes, portées par une dynamique démographique robuste et une croissance économique soutenue. En effet, Dubaï connaît un afflux annuel de plus de 100,000 nouveaux résidents, tandis que les projections économiques tablent sur une expansion de 4% pour l'année 2024. 

Commentant ces résultats, Daniel Hadi, PDG d'Engel & Volkers Moyen-Orient, a déclaré: "Le premier semestre 2024 a été remarquable pour le marché immobilier résidentiel de Dubaï. La croissance sans précédent des transactions et de leur valeur témoigne de la résilience de Dubaï, de ses investissements stratégiques en infrastructures et de son attrait pour les investisseurs internationaux. Nous sommes optimistes quant à la croissance et à la transformation continues de ce marché dynamique."

Cette croissance souligne la forte demande et la confiance des investisseurs dans le marché immobilier de Dubaï, selon la société, qui ajoute que le marché hors plan a généré plus de 60% de toutes les transactions, reflétant l'intérêt marqué des investisseurs pour les nouveaux développements en raison de leur disponibilité, de leurs prix compétitifs, de leurs plans de paiement flexibles et de leur potentiel de rendement élevé.

Des quartiers populaires tels que Jumeirah Village Circle, Dubai South et Damac Hills 2 se sont distingués par leur accessibilité, leurs équipements modernes et leurs emplacements stratégiques.

Au cours de cette période, les appartements ont été le principal moteur de croissance, contribuant à 91% de l'augmentation des transactions. Leur accessibilité, leur disponibilité et leurs rendements plus élevés ont alimenté une demande significative, les ventes d'appartements représentant plus de 80% de toutes les transactions et augmentant de 41% sur un an.

La valeur totale des transactions a augmenté de 33%, Jumeirah Village Circle restant le quartier le plus prisé pour les transactions hors plan et secondaires, grâce à ses prix abordables, à l'approvisionnement régulier de nouveaux projets et aux rendements attractifs pour les investisseurs.

Business Bay continue également d'être très recherché, soulignant son importance sur le marché, selon le communiqué d'Engel & Volkers Moyen-Orient, société également spécialisée dans le courtage d'immobilier commercial, de yachts et d'avions.

Elle ajoute que si le segment des villas reste relativement restreint, il a connu une croissance significative au premier semestre 2024, avec des transactions en hausse de 52% sur un an et une valeur totale des ventes en augmentation de 66%. Cette envolée reflète la demande des familles en quête de maisons spacieuses et des acheteurs à la recherche de biens de prestige.

La résilience du marché s'est manifestée après les inondations d'avril, le mois de mai dépassant le précédent record mensuel de transactions de 20%.

Le marché de l'immobilier haut de gamme à Dubaï affiche une croissance soutenue, enregistrant une hausse remarquable de 47% du volume des transactions par rapport à l'année précédente. Cette progression témoigne de la vitalité persistante du secteur du luxe dans l'émirat.

Les Émirats arabes unis s'apprêtent à accueillir le plus grand nombre de millionnaires au monde en 2024, ce qui devrait dynamiser le marché des propriétés de prestige, notamment des villas luxueuses et des résidences griffées. Cette tendance promet de stimuler davantage la demande dans le segment haut de gamme de l'immobilier émirati.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les banques saoudiennes enregistrent une hausse de 17% des prêts hypothécaires résidentiels

 La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
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  •  Les données de la Banque centrale saoudienne montrent la plus forte émission depuis 2 ans
  •  L'accession à la propriété a atteint 63,74% en 2023, avec pour objectif d'atteindre 70% d'ici à 2030

RIYAD : Les banques saoudiennes ont émis 91,1 milliards de riyals saoudiens (24,28 milliards de dollars) de nouveaux prêts hypothécaires résidentiels aux particuliers en 2024, soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente, selon les données officielles.

Les chiffres de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent qu'il s'agit de l'émission annuelle de prêts hypothécaires la plus élevée depuis deux ans.

Le quatrième trimestre de 2024 a représenté 33% du total, ce qui coïncide probablement avec la baisse des taux d'intérêt. Cette tendance souligne la forte demande de financement immobilier dans le Royaume, ainsi que l'impact des changements de politique monétaire sur les coûts d'emprunt.

Le Royaume progresse régulièrement vers son objectif de 70% d'accession à la propriété d'ici à la fin de la décennie.

Selon les dernières données officielles du programme de logement - une initiative dans le cadre de Vision 2030 - la propriété familiale saoudienne atteindra 63,74% en 2023.

Alors que les initiatives de diversification économique continuent de stimuler le développement du logement et les aspirations à l'accession à la propriété, le paysage hypothécaire du Royaume devrait rester dynamique, influencé par les tendances mondiales et nationales.

L'augmentation des émissions de prêts hypothécaires résidentiels est le signe d'une confiance croissante dans le marché immobilier saoudien. Avec la baisse des taux d'intérêt et les efforts continus du gouvernement pour développer l'accession à la propriété, le secteur du logement du Royaume semble prêt pour une croissance soutenue dans les années à venir.

L'un des principaux facteurs influençant les taux hypothécaires en Arabie saoudite est le Saudi Interbank Offered Rate, ou SAIBOR, qui sert de référence pour les prêts à taux variable.

Le riyal saoudien étant rattaché au dollar américain, les fluctuations des taux d'intérêt dans le pays nord-américain ont un impact direct sur le SAIBOR et, par conséquent, sur les coûts d'emprunt dans le Royaume.

En septembre, la Réserve fédérale américaine a amorcé un changement de politique monétaire en réduisant les taux d'intérêt de 50 points de base. Cette mesure a été suivie de deux réductions supplémentaires de 25 points de base chacune en novembre et en décembre.

L'assouplissement de la politique monétaire américaine s'est traduit par une baisse des taux SAIBOR, ce qui a rendu le financement du logement plus accessible et a contribué à l'expansion notable des prêts résidentiels.

Bien que la récente baisse des taux hypothécaires ait alimenté la demande, les mouvements futurs du SAIBOR dépendront de multiples facteurs, notamment la trajectoire de la politique de la Réserve fédérale, les conditions économiques de l'Arabie saoudite et la liquidité du secteur bancaire.

Lors du troisième forum du Fonds d'investissement public pour le secteur privé, qui s'est tenu à Riyad ce mois-ci, le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, a annoncé que 65 promoteurs locaux ont investi plus de 200 milliards de RS dans le secteur du logement, soulignant ainsi le rôle clé du secteur privé dans le développement urbain.

M. al-Hogail a souligné que la Vision 2030 est à l'origine d'une transformation du secteur immobilier en Arabie saoudite, avec des développements allant de logements abordables à des projets de luxe.

Il a également insisté sur la nécessité de redéfinir l'urbanisme pour l'adapter à la diversification économique et à la croissance rapide de la population urbaine du Royaume.

Selon le ministre, les secteurs des municipalités et du logement ont contribué pour plus de 16% au produit intérieur brut réel de l'Arabie saoudite en 2024, tandis que les secteurs de l'immobilier et de la construction ont attiré près de 16% du total des flux d'investissements étrangers.

Il a également noté que les transactions résidentielles à Riyad ont augmenté de 51,6% entre juillet 2023 et juillet 2024, totalisant 18 500 ventes d'une valeur de 26,6 milliards de RS, citant un rapport de la société de services immobiliers CBRE.

M. al-Hogail a également souligné la croissance remarquable du financement immobilier, indiquant que le portefeuille de financement immobilier du secteur bancaire est passé de 165 milliards de RS à plus de 850 milliards de RS.

Il a attribué cette croissance à un environnement d'investissement stimulant et favorable, qui, selon lui, a atteint un stade favorable pour les acteurs du secteur privé local et international.

Les banques saoudiennes adoptent de multiples stratégies pour améliorer les liquidités et soutenir la croissance des prêts immobiliers. L'une d'entre elles consiste à émettre des Sukuk et des obligations conventionnelles afin de renforcer leur base de capital et de s'assurer qu'elles disposent de fonds suffisants pour continuer à accorder des prêts hypothécaires.

En outre, la Saudi Real Estate Refinance Co. joue un rôle essentiel en achetant des hypothèques aux banques, libérant ainsi des liquidités pour de nouveaux prêts et améliorant la stabilité du marché.

Le soutien du gouvernement reste également un facteur crucial, les initiatives du ministère du logement et du fonds de développement de l'immobilier fournissant des garanties et des subventions qui réduisent les risques de prêt des banques et encouragent la poursuite de l'émission de prêts hypothécaires.

En outre, les banques saoudiennes diversifient leurs sources de financement en formant des partenariats avec des investisseurs mondiaux et des banques étrangères, attirant ainsi davantage de capitaux dans le secteur du financement immobilier.

La transformation numérique joue également un rôle croissant, les banques intégrant des solutions fintech, des évaluations de crédit automatisées et des plateformes hypothécaires numériques pour rationaliser le traitement des prêts, réduire les coûts opérationnels et améliorer l'accessibilité pour les emprunteurs.

Ces efforts combinés aident les banques à maintenir un flux régulier de liquidités tout en soutenant le secteur immobilier en pleine croissance du Royaume.
 


Laurent Saint-Martin: «Les Émirats, un partenaire des plus stratégiques pour les entreprises françaises»

Le Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l'Étranger, Laurent Saint-Martin, lors de sa visite du pavillon français à Gulfood, qui s'est déroulé à Dubaï du 17 au 21 février 2025. (Photo: ANFR)
Le Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l'Étranger, Laurent Saint-Martin, lors de sa visite du pavillon français à Gulfood, qui s'est déroulé à Dubaï du 17 au 21 février 2025. (Photo: ANFR)
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  • Les relations commerciales entre la France et les Émirats arabes unis se renforcent d’année en année
  • En 2024, la France a enregistré une augmentation de 14% de ses échanges commerciaux avec les Émirats, une évolution notable dans un contexte économique mondial incertain

DUBAÏ: Dans un monde où l’internationalisation des entreprises est plus cruciale que jamais, la France s’engage activement pour soutenir ses PME à l’export, notamment à travers des événements majeurs comme le salon Gulfood 2025 à Dubaï.

Dans un entretien accordé à Arab News en français, Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, met en avant l'importance de ces initiatives pour accroître la compétitivité des entreprises françaises, tout en consolidant les relations économiques entre la France et les Émirats arabes unis.

Une stratégie d’internationalisation

Le gouvernement français met un accent particulier sur l'internationalisation des entreprises, en particulier des petites et moyennes entreprises (PME), qui sont souvent les plus exposées aux défis de l'exportation. Comme le souligne Laurent Saint-Martin, cette démarche constitue une priorité dans sa politique. «L’internationalisation de nos entreprises françaises, et en particulier de nos PME qui ont le plus besoin de soutien pour réussir à l’export, est une priorité du gouvernement», a-t-il affirmé.

Pour ce faire, le ministre s’appuie sur «la Team France Export», un dispositif réunissant des acteurs tels que Business France, les chambres de commerce, la Banque publique d’investissement et les conseillers du commerce extérieur. Ces acteurs sont essentiels pour aider les entreprises françaises à s’impliquer dans des salons comme Gulfood, un événement clé pour le secteur agroalimentaire. «Nous leur permettons d’avoir accès au salon Gulfood pour exposer l’excellence française et entrer en contact avec des distributeurs et importateurs des Émirats, mais plus largement de la région», précise Laurent Saint-Martin.

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Le ministre français Laurent Saint-Martin lors de sa visite du pavillon français au Gulfood à Dubaï, le 20 février 2025. (Photo : ANFR)

Des échanges commerciaux en plein essor

Les relations commerciales entre la France et les Émirats arabes unis se renforcent d’année en année. En 2024, la France a enregistré une augmentation de 14% de ses échanges commerciaux avec les Émirats, une évolution notable dans un contexte économique mondial incertain. Laurent Saint-Martin souligne que cette croissance est un signe positif: «Il y a de plus en plus d’investissements dans les deux sens, de plus en plus de commerces croisés. Ce n’est pas une surprise, car nous avons beaucoup en commun avec les Émirats.»

Le ministre rappelle également que les deux pays ont des stratégies nationales similaires et partagent des objectifs similaires en matière de décarbonation de l’économie et de transition numérique, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).

Un événement clé a marqué cette collaboration renforcée: la visite de Mohammed ben Zayed (MBZ), prince héritier des Émirats, à Paris, le 6 février dernier. Lors de cette visite, un investissement de 50 milliards d'euros dans l’IA a été annoncé, un projet d’envergure qui démontre l’importance croissante des liens économiques entre les deux nations.

L’IA et les centres de données: un avenir prometteur

L’intelligence artificielle et les infrastructures numériques sont des secteurs au cœur des ambitions partagées entre la France et les Émirats. Laurent Saint-Martin insiste sur le potentiel de la France dans ce domaine, notamment en matière de centre de données.

«La France est une terre d’accueil pour les grands centres de données, explique-t-il. Nous avons des sites disponibles, une énergie fiable, décarbonée et compétitive, ce qui est un atout majeur pour les investisseurs.»

Cette attractivité pour les investissements émiratis dans les centres de données s’accompagne d’une volonté de renforcer les infrastructures de demain, notamment dans le secteur de l’IA.

Le ministre français du Commerce extérieur évoque avec optimisme les projets à venir, notamment lors du sommet Choose France, prévu pour mai 2025: «Vous verrez un certain nombre de concrétisations de ces annonces», assure-t-il.

Des investissements bilatéraux: la France aux Émirats

Si la France bénéficie d’investissements émiratis, les entreprises françaises n’en sont pas moins présentes aux Émirats. Environ 600 entreprises françaises sont installées dans la région, et ce nombre augmente régulièrement avec l’arrivée de nouveaux entrepreneurs. Laurent Saint-Martin met en avant la place croissante des entreprises françaises dans des projets d’envergure, notamment dans le secteur des infrastructures. «Nous avons longtemps été impliqués dans de grands projets d’infrastructure, comme le métro de Dubaï, et nous comptons bien l’être dans les prochaines grandes initiatives de mobilité», explique-t-il.

Au total, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) français aux Émirats est estimé entre 6 et 7 milliards d'euros. Cette relation bilatérale continue de croître, à l’image des projets d’infrastructure et des opportunités dans des secteurs comme l’agroalimentaire, la technologie et l’énergie.

Surmonter les obstacles liés au commerce

Malgré les avancées notables, des obstacles subsistent pour les entreprises françaises, notamment en termes de méconnaissance des opportunités commerciales aux Émirats. Laurent Saint-Martin souligne l’importance de sensibiliser davantage les entreprises françaises à ces marchés en pleine expansion: «La principale barrière, c’est de ne pas toujours oser faire ces investissements et ces flux commerciaux. Les Émirats sont encore méconnus de nombreuses entreprises françaises», explique-t-il.

Le ministre plaide pour une meilleure mise en relation des acteurs économiques français et émiratis, en soulignant le rôle crucial des agences comme Business France pour faciliter ces échanges.

La diversification des partenariats: une stratégie de croissance

Face à un contexte économique mondial en évolution, le ministre français du Commerce extérieur évoque l’importance pour les entreprises françaises de diversifier leurs partenariats commerciaux.

«Nos entreprises françaises dans tous les secteurs d'activité ont plus intérêt aujourd'hui à diversifier leurs débouchés commerciaux et à aller chercher les pays amis comme relais de croissance quand il peut y avoir effectivement des menaces dans certains secteurs d'activité», explique-t-il.

Cette diversification s’inscrit dans une logique de résilience face aux incertitudes géopolitiques, avec un accent particulier sur les relations avec les pays du Golfe.

«Ce sont des pays – au premier rang desquels figurent les Émirats – avec lesquels il est bon de faire du commerce. À chaque fois que nous tenons des discussions avec nos homologues et avec les acteurs économiques, c'est pour pouvoir faire davantage», ajoute-t-il.

«Mais il ne faut pas considérer que la guerre commerciale est une fatalité et que nous devons nous détourner du marché américain qui reste, dans les deux sens, un marché évidemment prioritaire pour les entreprises françaises», souligne-t-il.

L’avenir du commerce extérieur: croître ensemble

Le ministre français du Commerce extérieur se projette dans l’avenir avec une vision claire: continuer à croître, tant en termes de volume que de qualité des projets.

«L’idée est de croître non seulement quantitativement, mais aussi qualitativement, en renforçant la confiance mutuelle entre nos pays», déclare-t-il. Pour lui, les relations franco-émiraties doivent continuer à se renforcer sur tous les fronts: commerciaux, politiques, diplomatiques et en matière de défense économique.

«Nous devons continuer à démontrer que l’excellence française dans nos secteurs d’activité reste reconnue et qu’elle continue à gagner des parts de marché», conclut Laurent Saint-Martin.

La France et les Émirats se trouvent au cœur d’une coopération stratégique qui dépasse les frontières de l’économie pour s’attaquer à des enjeux mondiaux tels que la transition énergétique, la technologie et les infrastructures. Le partenariat bilatéral entre ces deux pays, déjà solide, semble promis à un avenir encore plus florissant, avec des projets ambitieux dans les années à venir.


Le roi Salmane approuve le symbole du riyal saoudien

Le symbole officiel du riyal saoudien approuvé par le roi Salmane. (Photo AN)
Le symbole officiel du riyal saoudien approuvé par le roi Salmane. (Photo AN)
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  •  Ce symbole, qui associe la calligraphie arabe au nom de la monnaie nationale, le riyal, sera utilisé dans les transactions financières et commerciales
  • L'introduction d'un symbole pour le riyal renforce l'identité financière et économique du Royaume

RIYAD: Le roi Salmane a approuvé, jeudi, le symbole officiel du riyal saoudien, marquant le début d'un nouveau chapitre dans le parcours financier du Royaume, comme rapporté par l'Agence de presse saoudienne.

Le gouverneur de la Banque centrale saoudienne, Ayman al-Sayari, a exprimé sa gratitude envers les dirigeants du pays pour le lancement du symbole, qui, selon lui, «renforce l'identité financière de l'Arabie saoudite à la fois localement et mondialement».

M. Al-Sayari a ajouté que cette initiative soulignait l'influence internationale croissante du riyal saoudien, tout en encourageant un sentiment de fierté nationale et d'unité culturelle. Il a ajouté que le nouveau symbole représentait le riche patrimoine culturel du Royaume.

Ce symbole, qui associe la calligraphie arabe au nom de la monnaie nationale, le riyal, sera utilisé dans les transactions financières et commerciales, tant à l'intérieur du Royaume qu'à l'étranger.

Le gouverneur de la banque centrale a également salué les efforts de collaboration de toutes les parties impliquées dans le projet, notamment le ministère de la Culture, le ministère de l'Information et l'Organisation saoudienne de normalisation, de métrologie et de qualité.

L'introduction d'un symbole pour le riyal renforce l'identité financière et économique du Royaume, positionnant davantage le riyal saoudien comme une monnaie crédible et mondialement reconnue au sein du système financier international.

Elle simplifie également la représentation du riyal dans les transactions financières et commerciales.

Selon la SAMA, le symbole sera déployé immédiatement, et son intégration dans les transactions financières et commerciales, ainsi que dans diverses applications, se fera progressivement en coordination avec les entités concernées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com