WASHINGTON : De nombreux dirigeants mondiaux ont exprimé leur indignation suite à la blessure de Donald Trump lors d'une tentative d'assassinat de l’ex-président américain pendant un rassemblement électoral.
Les présidents et premiers ministres du monde entier ont dénoncé la violence politique et exprimé leur soutien aux victimes de la fusillade de samedi, qui a fait un mort et gravement blessé deux spectateurs.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné la fusillade, la qualifiant d’“acte de violence politique”, selon son porte-parole.
“Le Secrétaire général condamne sans équivoque cet acte de violence politique. Il adresse ses meilleurs vœux de prompt rétablissement au président Trump”, a ajouté le porte-parole.
I am appalled by the shocking scenes at President Trump's rally and we send him and his family our best wishes.
— Keir Starmer (@Keir_Starmer) July 14, 2024
Political violence in any form has no place in our societies and my thoughts are with all the victims of this attack.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit “consterné par les scènes choquantes” qui se sont déroulées lors du rassemblement.
“La violence politique, sous quelque forme que ce soit, n'a pas sa place dans nos sociétés”, a-t-il affirmé.
Évoquant “ces heures sombres”, le dirigeant nationaliste hongrois Viktor Orban a envoyé ses “pensées et ses prières” à M. Trump.
Le ministère des affaires étrangères des Émirats arabes unis a condamné l'incident dans un communiqué publié sur X.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré qu'elle “suivait avec appréhension” les informations en provenance de Pennsylvanie et a souhaité à M. Trump un prompt rétablissement. La dirigeante de droite a exprimé l'espoir que “dans les mois à venir de la campagne électorale, le dialogue et la responsabilité prévaudront sur la haine et la violence.”
L'ancien président américain Barack Obama a déclaré que “la violence politique n'a pas sa place dans notre démocratie”.
My thoughts are with President Donald Trump, the victim of an assassination attempt. I send him my wishes for a speedy recovery. A spectator has died, several are injured. It is a tragedy for our democracies. France shares the shock and indignation of the American people.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 14, 2024
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que ses pensées allaient à M. Trump, ajoutant que la fusillade constituait un “drame pour nos démocraties”.
“Je lui adresse mes vœux de prompt rétablissement. Un militant est décédé, plusieurs sont blessés. C'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain”, a exprimé M. Macron sur le réseau social X dimanche.
Le président argentin Javier Milei a accusé la “gauche internationale” après la tentative d'assassinat. “Craignant de perdre les élections, ils ont recours au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire”, a déclaré le président populiste.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé “les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à condamner fermement l’attaque” contre Donald Trump.
Le gouvernement du Costa Rica a condamné l'attaque et a déclaré qu'il suivait de près l'évolution de “cet acte inacceptable”. “En tant que leader de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence”, a déclaré la présidence.
Le président chilien Gabriel Boric a exprimé sa “condamnation sans réserve” de la fusillade. “La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter ”, a exprimé M. Boric.
“Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d’où qu’elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde”, a souligné le président bolivien Luis Arce.
Le Kremlin a condamné la violence en politique après la tentative d'assassinat et a accusé l'administration Biden d'avoir créé une atmosphère propice à la fusillade.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a dénoncé les attaques politiques, appelant à “ rester fermes face à toute forme de violence qui défie la démocratie ”.
Quant au premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de "préoccupante" cette attaque, exprimant son soulagement de savoir que M. Trump sain et sauf. “La violence n'a pas sa place dans le processus démocratique”, a-t-il commenté
Des propos auxquels le premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. "Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique".
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient "choqués par l’apparente attaque contre le président Trump". “Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement”, a déclaré M. Netanyahu.
"La violence politique n'est jamais acceptable," a affirmé le Premier ministre canadien Justin Trudeau.