Hamdan ben Mohammed nommé vice-Premier ministre lors d'un remaniement ministériel

Le prince héritier de Dubaï, Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashed, assiste à la séance d'ouverture du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, le 28 mars 2022. (AFP)
Le prince héritier de Dubaï, Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashed, assiste à la séance d'ouverture du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, le 28 mars 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 14 juillet 2024

Hamdan ben Mohammed nommé vice-Premier ministre lors d'un remaniement ministériel

  • Les Émirats arabes unis ont annoncé un remaniement ministériel qui comprend la nomination du cheikh Hamdan ben Mohammed ben Rachid Al-Maktoum au poste de ministre de la Défense et de vice-Premier ministre
  • Le cheikh Abdullah ben Zayed Al-Nahyan a également été nommé vice-Premier ministre, tout en conservant son rôle de ministre des Affaires étrangères

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis ont annoncé un remaniement ministériel qui comprend la nomination du cheikh Hamdan ben Mohammed ben Rachid Al-Maktoum au poste de ministre de la Défense et de vice-Premier ministre, a déclaré dimanche sur X le dirigeant de Dubaï, le cheikh Mohammed ben Rachid Al-Maktoum.

« Le cheikh Hamdan est un dirigeant qui aime son peuple et son peuple l'aime. Nous sommes persuadés qu'il sera un atout majeur pour le gouvernement des Émirats arabes unis et qu'il contribuera grandement à façonner l'avenir du pays », a déclaré le cheikh Mohammed sur X.

Le cheikh Abdullah ben Zayed Al-Nahyan a également été nommé vice-Premier ministre, tout en conservant son rôle de ministre des Affaires étrangères.

D'autres nominations majeures incluent la désignation de Sarah Al-Amiri comme ministre de l'Éducation ; Ahmed Belhoul comme ministre des Sports ; Abdul Rahman Al-Awar comme ministre par intérim de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; et Alia Al-Mazroui comme ministre d'État de l'Entrepreneuriat.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le groupe syrien HTS doit tirer les leçons de l'isolement des talibans, selon Blinken

"Les talibans ont montré un visage plus modéré, ou du moins ont tenté de le faire, lorsqu'ils ont pris le contrôle de l'Afghanistan, puis leur vrai visage est apparu. Le résultat est qu'ils restent largement isolés dans le monde", a déclaré M. Blinken lors d'une intervention devant le prestigieux centre de réflexion Council on Foreign Relations à New York. (AFP)
"Les talibans ont montré un visage plus modéré, ou du moins ont tenté de le faire, lorsqu'ils ont pris le contrôle de l'Afghanistan, puis leur vrai visage est apparu. Le résultat est qu'ils restent largement isolés dans le monde", a déclaré M. Blinken lors d'une intervention devant le prestigieux centre de réflexion Council on Foreign Relations à New York. (AFP)
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  • M. Blinken a appelé à la formation d'un gouvernement syrien "non sectaire" qui protège les minorités et poursuit la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) ainsi que l'élimination des stocks d'armes chimiques persistants
  • Selon M. Blinken, HTS peut également tirer des leçons de la chute de Bachar al-Assad, insistant sur la nécessité de parvenir à un règlement politique

NEW YORK: Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé mercredi les islamistes radicaux du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) menant la coalition qui s'est emparée du pouvoir en Syrie à tenir leurs promesses de modération s'ils veulent éviter l'isolement imposé aux talibans afghans.

"Les talibans ont montré un visage plus modéré, ou du moins ont tenté de le faire, lorsqu'ils ont pris le contrôle de l'Afghanistan, puis leur vrai visage est apparu. Le résultat est qu'ils restent largement isolés dans le monde", a déclaré M. Blinken lors d'une intervention devant le prestigieux centre de réflexion Council on Foreign Relations à New York.

"Si vous êtes le groupe émergent en Syrie, si vous ne voulez pas de cet isolement, il y a certaines choses que vous devez faire pour faire avancer le pays", a-t-il ajouté.

La coalition s'est emparée du pouvoir le 8 décembre, mettant fin à la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait un demi-million de morts et poussé six millions de Syriens à l'exil.

Le chef militaire de HTS, Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d'Abou Hassan al-Hamwi, a invité l'ONU, les Etats-Unis et les pays européens concernés à retirer HTS de leurs listes des organisations terroristes. Issu de la branche syrienne d'Al-Qaïda, HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme.

M. Blinken a appelé à la formation d'un gouvernement syrien "non sectaire" qui protège les minorités et poursuit la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) ainsi que l'élimination des stocks d'armes chimiques persistants.

Selon M. Blinken, HTS peut également tirer des leçons de la chute de Bachar al-Assad, insistant sur la nécessité de parvenir à un règlement politique: "Le refus catégorique d'Assad de s'engager dans un quelconque processus politique est l'un des éléments qui ont scellé sa chute", a-t-il fait remarquer.

Les talibans ont repris le pouvoir en 2021, peu après le retrait des troupes américaines. Après quelques ouvertures vers l'Occident, le gouvernement taliban a réimposé une interprétation stricte de la loi islamique, multipliant notamment les mesures liberticides à l'encontre des femmes.

Aucun pays n'a reconnu les talibans comme gouvernement légitime, bien que la Chine et les Emirats arabes unis ont accepté les lettres de créance des ambassadeurs nommés par les talibans.

 


Israël annonce avoir frappé des «cibles militaires» des Houthis au Yémen

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, et déclenché des sirènes d'alerte dans le centre d'Israël par crainte de chutes de débris. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, et déclenché des sirènes d'alerte dans le centre d'Israël par crainte de chutes de débris. (AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé jeudi matin avoir frappé des "cibles militaires" Houthis
  • "Des chasseurs de l'armée de l'armée de l'air israélienne (...) ont frappé des cibles militaires appartenant au régime terroriste des Houthis sur la côte ouest et dans l'arrière-pays du Yémen"

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi matin avoir frappé des "cibles militaires" des Houthis du Yémen après l'interception d'un missile tiré depuis ce pays.

"Des chasseurs de l'armée de l'armée de l'air israélienne (...) ont frappé des cibles militaires appartenant au régime terroriste des Houthis sur la côte ouest et dans l'arrière-pays du Yémen", a indiqué l'armée dans un communiqué. Le média Al-Massirah, relevant des Houthis, avait plus tôt fait état de raids contre deux centrales électriques, une infrastructure pétrolière et le port d'Hodeida.

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, et déclenché des sirènes d'alerte dans le centre d'Israël par crainte de chutes de débris.

Le média Al-Massirah, relevant des rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, a par la suite fait état de raids au Yémen, notamment contre la capitale, Sanaa.

"L'armée de l'air israélienne a intercepté un missile lancé depuis le Yémen avant qu'il ne pénètre le territoire israélien", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Les sirènes d'alerte ont été déclenchées "dans plusieurs zones du centre d'Israël" en raison de "la possibilité de chute de débris consécutive à l'interception", selon cette même source.

L'armée israélienne avait également annoncé lundi avoir intercepté un missile, dont le tir depuis le Yémen avait été revendiqué par les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.

 

 

 


La victoire des rebelles en Syrie n'est "pas une prise de pouvoir" par Ankara (ministre turc des AE)

Une vue aérienne montre des gens célébrant l'éviction du président syrien Bashar al-Assad, autour de la nouvelle tour de l'horloge, le long de la rue Quwatli, dans le centre de Homs, le 18 décembre 2024. (AFP)
Une vue aérienne montre des gens célébrant l'éviction du président syrien Bashar al-Assad, autour de la nouvelle tour de l'horloge, le long de la rue Quwatli, dans le centre de Homs, le 18 décembre 2024. (AFP)
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  • La Turquie a rejeté mercredi les propos du président américain élu Donald Trump, qui a qualifié la victoire des rebelles en Syrie de "prise de pouvoir inamicale" par Ankara
  • Depuis le début du soulèvement anti-Assad qui a éclaté en 2011, la Turquie est considérée comme un soutien clef de l'opposition à son régime

ISTANBUL: La Turquie a rejeté mercredi les propos du président américain élu Donald Trump, qui a qualifié la victoire des rebelles en Syrie de "prise de pouvoir inamicale" par Ankara.

"Ce serait une grave erreur de qualifier ce qui se passe en Syrie de prise de pouvoir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, dans une interview à Al Jazeera.

"Pour le peuple syrien, ce n'est pas une prise de pouvoir. C'est la volonté du peuple syrien qui prend le dessus aujourd'hui", a-t-il ajouté.

L'ex-président syrien Bachar al-Assad s'est réfugié en Russie après qu'une offensive éclair menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) l'a chassé du pouvoir au début du mois.

Depuis le début du soulèvement anti-Assad qui a éclaté en 2011, la Turquie est considérée comme un soutien clef de l'opposition à son régime.

Elle a accueilli l'opposition politique, des millions de réfugiés et a également soutenu des groupes armés rebelles.

Pour le chef de la diplomatie turque, il serait erroné de considérer la Turquie comme la puissance qui gouvernera la Syrie après le conflit.

"Ce serait la dernière chose que nous voudrions voir, parce que nous tirons d'importantes leçons de ce qui s'est passé dans notre région, parce que la culture de la domination elle-même a détruit notre région", a-t-il fait valoir.

"C'est pourquoi la coopération est essentielle. Non pas la domination turque, pas la domination iranienne ou la domination arabe, mais la coopération", a-t-il dit.

"Notre solidarité avec le peuple syrien ne doit pas être caractérisée ou définie aujourd'hui comme si nous gouvernions la Syrie. Je pense que ce serait une erreur", a-t-il conclu.

Dans la même interview, il a averti les nouveaux dirigeants syriens qu'ils devaient s'attaquer à la question des forces kurdes dans ce pays, qu'Ankara qualifie de "terroristes".

Il a estimé que son pays n'aurait aucune raison d'intervenir dans le pays voisin si les nouveaux dirigeants syriens traitaient "correctement" la question des forces kurdes.

"Il y a maintenant une nouvelle administration à Damas. Je pense qu'ils sont concernés au premier chef (...) Je pense donc que s'ils s'occupent correctement de ce problème, nous n'aurons aucune raison d'intervenir", a-t-il déclaré.

M. Fidan répondait à une question sur les rumeurs croissantes selon lesquelles l'armée turque pourrait lancer une offensive sur la ville frontalière de Kobané, tenue par les Kurdes.

Des témoins locaux ont déclaré à l'AFP que le nombre de soldats patrouillant du côté turc de la frontière avait augmenté, mais qu'il n'y avait pas d'"activité militaire inhabituelle".

Ankara a mené plusieurs opérations contre les forces kurdes depuis 2016, et des groupes de rebelles syriens soutenus par la Turquie se sont emparés de plusieurs villes tenues par les Kurdes dans le nord de la Syrie ces dernières semaines.

Le chef de la diplomatie turque a également estimé qu'il "est temps que la communauté internationale, à commencer par les Nations unies, retire le HTS de la liste des organisation terroristes", a ajouté M. Fidan.

"Je pense que le HTS a fait d'énormes progrès en prenant ses distances avec d'Al-Qaïda, Daesh et d'autres éléments radicaux apparentés", a-t-il estimé.

Le gouvernement turc maintient lui-même encore le HTS sur la liste des groupes terroristes, tout en entretenant des relations suivies avec l'organisation islamiste.