France : à la recherche d’une issue à une crise qui s’épaissie

Des sympathisants célèbrent un rassemblement lors d'une soirée électorale après les premiers résultats du second tour des élections législatives françaises, place de la République à Paris, le 7 juillet 2024. L'alliance des partis de gauche français, réunie à l'occasion d'élections anticipées, est en passe de devenir le plus grand bloc parlementaire et de battre l'extrême-droite, selon des projections chocs (Photo par Dimitar DILKOFF / AFP).
Des sympathisants célèbrent un rassemblement lors d'une soirée électorale après les premiers résultats du second tour des élections législatives françaises, place de la République à Paris, le 7 juillet 2024. L'alliance des partis de gauche français, réunie à l'occasion d'élections anticipées, est en passe de devenir le plus grand bloc parlementaire et de battre l'extrême-droite, selon des projections chocs (Photo par Dimitar DILKOFF / AFP).
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Publié le Samedi 13 juillet 2024

France : à la recherche d’une issue à une crise qui s’épaissie

  • Le choix d’un premier ministre pour former le nouveau gouvernement, s’apparente à une mission impossible, avec deux blocs parlementaires fraîchement élus mais ne possédant ni l’un ni l’autre la majorité absolue
  • Les négociations entamées entre les composantes du Front dès le lendemain des élections patinent, et on voit bien qu'ils n'avancent sur rien ils ne progressent ni sur le nom de leur candidat pour présider le gouvernement ni sur leur programme

PARIS : Après presque une semaine des élections législatives anticipées, la France s’enfonce dans un brouillard politique que rien ne parvient à dissiper.

Le choix d’un premier ministre pour former le nouveau gouvernement, s’apparente à une mission impossible, avec deux blocs parlementaires fraîchement élus mais ne possédant ni l’un ni l’autre la majorité absolue (289 sièges), et qui revendiquent chacun le droit de gouverner.

Il s’agit du Nouveau Front Populaire (NFP), coalition groupant les partis de gauche et d’extrême gauche arrivée en tête avec un total de 189 députés, et de « Ensemble » coalition centriste proche du président Emmanuel Macron arrivée en deuxième position avec 165 députés élus.  

Aucune de ces deux coalitions ne peut à elle seule exercer le pouvoir, explique à Arab News en français la politologue Virginie Martin pour « des raisons mathématiques car, quand on est si loin d’une majorité on ne peut se considérer gagnant » et qu’on est face à « un parlement composé de blocs minoritaires ».

Pourtant, le NFP ne cède pas et continue à clamer qu’il est le gagnant de ces législatives anticipées, oui concède Martin « il ya une coalition qui est arrivée en tête, mais c’est une coalition qui n’a même pas une majorité relative et qui n’est d’accord sur rien ».

Les négociations entamées entre les composantes du Front dès le lendemain des élections patinent, et « on voit bien qu'ils n'avancent sur rien ils ne progressent ni sur le nom de leur candidat pour présider le gouvernement ni sur leur programme, » précise-t-elle.

Même constat pour le communiquant et ancien conseiller à la présidence de la république Gaspard Gantzer qui souligne que le NFP « ne donne pas pour l’instant l'impression d'être prêt à avoir un programme et à nommer un candidat » mais il en est de même pour « Ensemble », ce qui indique qu’avec les jours qui passent la situation risque de devenir inextricable.

Cherchant à dépasser le blocage, Macron a adressé une lettre aux Français, dans laquelle il appelle, les parlementaires à s’entendre entre eux pour constituer un gouvernement de coalition, à condition d’en exclure le parti d’extrême gauche, « La France Insoumise » qui fait partie du NFP, et le parti d’extrême droite le « Rassemblement National » arrivé en troisième position lors des élections avec 127 députés.

Au lieu de décanter la situation, cette lettre n’a fait que l’envenimer, puisque le NFP a rejeté l’idée d’un tel gouvernement et continue à vouloir gouverner tout seul, accusant Macron de chercher à se soustraire à une cohabitation avec la gauche.

Gantzer considère que cette lettre « a ajouté de la tension dans une situation politique déjà extrêmement tendue », puisque à son avis « le président ne semble pas vouloir reconnaitre que son parti n’est pas arrivé en tête ».

À travers sa lettre aux Français indique-il « il joue la montre, et mise sur un effritement du NFP qui n’a pas eu lieu ».

Selon lui, Macron est en mesure de continuer à ce jeu « jusqu’au 18 juillet (date de la première réunion du nouveau parlement) car ce jour là si le premier ministre Gabriel Attal (qu’il a reconduit dans sa fonction) est toujours là, il sera censuré », et le pays se retrouvera sans gouvernement.

De l’avis de Gantzer la seule solution pour échapper à une telle situation consiste à nommer un premier ministre du NFP, et qu’il soit issu de la tendance la plus modérée du parti Socialiste, citant au passage le nom du député Boris Vallaud ou du leader du parti Socialiste Olivier Faure pour présider ce gouvernement.

Ainsi indique t-il, « si ça marche c’est tant mieux pour le pays et si ça ne marche pas on pourrait tirer les conséquences et passer à autre chose ».

À ce sujet Martin nous fait entendre un son de cloche antagoniste estimant que le NFP « bloque le processus politique » en insistant à réclamer une victoire qui n’en est pas une » et que Macron qu’elle considère depuis son élection pour un premier mandat en 2017 « comme un gros problème pour la France, fait preuve à travers sa lettre aux Français de raison, de réalisme et de responsabilité ».

Et d’ajouter que le président de la république « malgré son autoritarisme et sa verticalité, redonne du pouvoir au parlementaires en leur demandant de se concerter pour constituer un gouvernement de coalition crédible », avec à sa tête une personnalité « sage, mûre et capable de rassembler », qui pourrait être la présidente de la Banque Centrale Européenne Christine Lagarde où l’ancien ministre de l’économie Jean-Louis Borloo.

Au milieu de ces difficultés, il est légitime de s’interroger si la France va s’installer dans la crise au point de devenir ingouvernable ?

À cela le politologue Jean Petaux interrogé par Arab News en français avance une constatation paradoxale.

Il indique que « nous sommes dans une situation où les différentes forces politiques gardent leur capacité d'obstruction tout en n’ayant aucun pouvoir de création », cependant « nous ne sommes pas encore dans un blocage absolu, et tout peut encore arriver ».

De son point de vue, « la crise peut perdurer car elle n’a pas encore produit tous ses effets délétères, c’est une situation de près-crise grave sans être une crise effective ».

 


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.