La sécurité avant tout : une entreprise saoudienne met la technologie intelligente au service de la conduite

Najm, en collaboration avec la société américaine Cambridge Mobile Telematics et la plateforme d'analyse AiGenix, fournira un système avancé de mesure du comportement au volant. (Twittet @najm_ksa)
Najm, en collaboration avec la société américaine Cambridge Mobile Telematics et la plateforme d'analyse AiGenix, fournira un système avancé de mesure du comportement au volant. (Twittet @najm_ksa)
Short Url
Publié le Lundi 08 juillet 2024

La sécurité avant tout : une entreprise saoudienne met la technologie intelligente au service de la conduite

  • Dans le cadre d’une initiative lancée lundi à Riyad par Saudi Insurance Services Company (Najm), des appareils intelligents installés dans les véhicules surveilleront la vitesse, l’accélération, le freinage, les virages et le respect des réglementations d
  • « Grâce à des technologies pionnières et à des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux comme CMT et AiGenix, Najm établit une nouvelle norme pour la sécurité routière en Arabie saoudite.

RIYADH : Les conducteurs saoudiens pourraient bientôt bénéficier d’une technologie d’intelligence artificielle pionnière qui mesurera le comportement des conducteurs et fournira des commentaires, contribuant à améliorer la sécurité routière dans tout le Royaume.

Dans le cadre d’une initiative lancée lundi à Riyad par Saudi Insurance Services Company (Najm), des appareils intelligents installés dans les véhicules surveilleront la vitesse, l’accélération, le freinage, les virages et le respect des réglementations de la circulation.

La technologie télématique peut analyser les données et évaluer les niveaux de risque des conducteurs par rapport aux normes acceptées.

Les conducteurs obtiendront des récompenses et des rabais sur leur assurance automobile en fonction de leurs habitudes de conduite.

L’initiative Najm, une collaboration avec la plateforme d’analyse et de télématique mobile AiGenix, basée aux États-Unis, fournira un système avancé pour mesurer le comportement de conduite.

Le porte-parole d’AiGenix, Asad Irshad, a déclaré à Arab News que le service inclura une technologie basée sur l’IA qui étudie le comportement des conducteurs sur la base des données collectées et offre une assistance aux utilisateurs pour améliorer les habitudes de conduite.

« Il ne s’agit pas seulement de savoir comment vous conduisez, mais aussi quand vous conduisez, où vous conduisez, quelles sont les conditions routières, quelles sont les conditions météorologiques et si cela peut changer les facteurs de risque sur la route », a déclaré Irshad.

Mohammed Al-Shehri, PDG de Najm, a déclaré que l’initiative contribuera à réduire les accidents de la route et les taux de mortalité, et à offrir une protection contre les dangers routiers, contribuant ainsi à atteindre les objectifs de la Vision 2030 du Royaume.

Najm lancera également un programme de sensibilisation aux médias sociaux pour promouvoir la sécurité routière.

« Les médias sont essentiels dans ce partenariat, en particulier parce que l’objectif principal est de sensibiliser à la sécurité routière dans le Royaume, qui a commencé avec la signature d’aujourd’hui », a déclaré Al-Shehri.

« Grâce à des technologies pionnières et à des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux comme CMT et AiGenix, Najm établit une nouvelle norme pour la sécurité routière en Arabie saoudite. L’initiative vise non seulement à améliorer les normes de conduite, mais aussi à créer un changement qualitatif dans les comportements de conduite et les pratiques d’assurance, ce qui améliorera la sécurité de tous les usagers de la route et permettra un environnement de conduite plus sûr et plus intelligent partout au pays. »

William Powers, co-fondateur et PDG de Cambridge Mobile Telematics, a déclaré que la collaboration avec Najm est une étape cruciale vers la création de routes plus sûres et plus intelligentes.

« La CMT a connu une expansion rapide à l’échelle mondiale au cours des dernières années. Aujourd’hui, nous mettons en place les programmes de mobilité les plus sophistiqués au monde, rendant les routes et les conducteurs plus sûrs sur cinq continents, protégeant des millions de personnes chaque jour. Nous sommes ravis de nous associer à Najm sur cette initiative télématique révolutionnaire et d’améliorer la sécurité routière en Arabie saoudite. »

Najm s’est déjà associé à un certain nombre de compagnies d’assurance pour adopter le nouveau système télématique et encourager les clients à utiliser des capteurs qui mesurent le comportement de conduite et le respect des règles de circulation.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.