De nombreux défis à relever pour lutter contre l'islamophobie et protéger les droits de l'homme selon un haut fonctionnaire de l'OCI

Des experts arabes et internationaux se réunissent pour discuter de l'IA et des droits de l'homme. (Photo AN)
Des experts arabes et internationaux se réunissent pour discuter de l'IA et des droits de l'homme. (Photo AN)
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Publié le Lundi 01 juillet 2024

De nombreux défis à relever pour lutter contre l'islamophobie et protéger les droits de l'homme selon un haut fonctionnaire de l'OCI

  • Noura bint Zaid Al-Rashoud, directrice exécutive de l'OIC-IPHRC, a déclaré dans son discours d'ouverture : "La commission est confrontée à de nombreux défis importants, notamment en ce qui concerne la lutte contre l'islamophobie et la protection des droit
  • Jassem Al-Budaiwi, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a souligné les domaines de coopération entre le CCG et l'OCI en matière de protection des droits de l'homme.

JEDDAH : La 23e session ordinaire de la Commission permanente indépendante des droits de l'homme de l'Organisation de la coopération islamique a débuté le 30 juin et se poursuivra jusqu'au 4 juillet à Jeddah.

Tous les États membres et observateurs de l'OCI y participent, ainsi que leurs institutions nationales des droits de l'homme, des experts d'organisations internationales et régionales et des hauts fonctionnaires du Secrétariat général de l'OCI.

Noura bint Zaid Al-Rashoud, directrice exécutive de l'OIC-IPHRC, a déclaré dans son discours d'ouverture : "La commission est confrontée à de nombreux défis importants, notamment en ce qui concerne la lutte contre l'islamophobie et la protection des droits de l'homme garantis aux minorités musulmanes, aux femmes et aux enfants.

"Dans ce contexte, il est nécessaire de noter que la région de l'OCI est confrontée à un certain nombre de questions complexes en matière de droits de l'homme et qu'il est de notre devoir de nous engager dans des efforts de coopération pour traiter chacune de ces questions émergentes de manière appropriée.

"La question la plus urgente et la plus émergente aujourd'hui est celle des droits de l'homme et de la crise humanitaire à Gaza, qui exige de nous une plus grande attention", a ajouté M. Al-Rashoud.

Elle a indiqué que le secrétariat rédigerait une déclaration détaillée mettant en évidence les résultats de la réunion de haut niveau et les délibérations qui auront lieu lors des séances à huis clos du groupe de travail sur la Palestine.

Hissein Brahim Taha, secrétaire général de l'OCI, a déclaré que "l'humanité est au bord d'une nouvelle révolution" grâce à l'intelligence artificielle, qui "transformera notre approche de la vie, de l'existence, de la pensée et du travail".

L'IA révolutionne presque tous les aspects de l'existence humaine, des soins de santé à l'éducation, en passant par les transports et la communication, a ajouté M. Taha.

Selon lui, l'histoire de l'islam est riche en patrimoine scientifique, les musulmans ayant été les pionniers de l'étude dans toute une série de domaines. Les algorithmes complexes qui constituent le fondement de l'IA d'aujourd'hui sont le résultat des équations sophistiquées que les érudits musulmans, tels qu'Al-Khwarizmi, se sont efforcés de construire et de développer, a-t-il ajouté.

Jassem Al-Budaiwi, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a souligné les domaines de coopération entre le CCG et l'OCI en matière de protection des droits de l'homme. Cette collaboration s'étend aux accords, aux efforts conjoints et aux consultations en matière de droits de l'homme, complétés par une coordination politique pour faire face aux crises et aux conflits dans le monde islamique.

Abordant les atrocités quotidiennes commises par les forces d'occupation israéliennes contre les Palestiniens, en particulier à Gaza, M. Al-Budaiwi a souligné l'incapacité de la communauté internationale à protéger ceux qui en ont cruellement besoin.

Il a insisté sur la nécessité de redoubler d'efforts pour relever les défis, notamment la situation critique des Palestiniens et l'escalade des tensions à Gaza.

Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Haifa Abu Ghazaleh, a souligné le potentiel de transformation de l'intelligence artificielle (IA) dans la vie quotidienne, ainsi que les défis pressants que cette technologie présente.

Un protocole d'accord a été signé entre la Ligue et le CCG afin de favoriser le dialogue et la collaboration sur les défis mondiaux en matière de droits de l'homme.

Au cours de la première session, "Perspectives juridiques internationales/normatives et islamiques sur les droits de l'homme concernant l'intelligence artificielle", Scott Campbell, haut responsable des droits de l'homme du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, et le Dr Nenden Shanty, directeur du département de la formation et de la coopération technique du SESRIC, ont pris part à l'atelier.

Shanty a déclaré que de nombreux pays de l'OCI sont en train d'élaborer des plans nationaux pour soutenir l'adoption et le développement de l'IA dans leurs économies.

Elle a formulé des recommandations politiques : "La réduction de la fracture numérique dans les pays de l'OCI implique une approche en plusieurs phases qui commence par l'évaluation du paysage numérique actuel en identifiant les domaines prioritaires, et en engageant les parties prenantes à comprendre les défis spécifiques auxquels sont confrontées les communautés mal desservies."

M. Campbell a partagé le point de vue du HCR sur ces défis cruciaux.

"Nous ne pouvons nous permettre aucun retard. Le monde a trop attendu, par exemple, en ce qui concerne le changement climatique ; nous ne devons pas répéter cette erreur. Mais à quoi peut ressembler une réglementation ? Nous devrions commencer par nous attaquer aux préjudices auxquels les gens sont actuellement confrontés et qu'ils risquent de rencontrer à l'avenir", a-t-il déclaré.

La deuxième session, intitulée "Perspectives institutionnelles sur l'intelligence artificielle : Défis et opportunités", a réuni des intervenants tels que Sheikh Mohammed Ahmed Al-Sabah, président de l'Artificial Intelligence Association of Things au Koweït, Alaa Abdelaal, chef du Digital Foresight Sector à l'Organisation de coopération numérique, et Sharon Slater, présidente de Family Watch International aux États-Unis.

M. Al-Sabah a déclaré : "Le cadre éthique guidant l'intelligence artificielle est de la plus haute importance pour plusieurs raisons, englobant des aspects essentiels des droits de l'homme, des normes sociétales et des impacts potentiels de la technologie de l'IA. L'élaboration d'une éthique de l'IA vise à favoriser l'équité, la justice humaine, la confiance et l'égalité".

Lundi, la commission organisera un événement de haut niveau intitulé "L'arrêt de la Cour internationale de justice sur Gaza : Implications pour l'avenir et voies possibles".

Elle analysera l'arrêt de la CIJ sur Gaza, en se concentrant sur la mise en œuvre de mesures visant à mettre fin à la crise humanitaire et à plaider en faveur de la justice et de la responsabilité pour les violations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés.

En outre, la commission signera des accords avec des organisations internationales et régionales afin de renforcer la coopération technique.

Du 2 au 4 juillet, la commission tiendra des réunions à huis clos de ses groupes de travail au siège de l'IPHRC pour discuter des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels dans les États membres de l'OCI, ainsi que des violations des droits de l'homme en Palestine et au Jammu-et-Cachemire administré par l'Inde.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Soudan: violents combats près de Khartoum, des centaines de familles sur les routes

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  • Mercredi, les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) ont attaqué la grande base de la ville de Bahri qui jouxte la capitale soudanaise au nord
  • Cette base appelée Hattab est restée aux mains de l'armée après le début de la guerre civile au Soudan en avril 2023

PORT-SOUDAN: Des centaines de familles soudanaises ont fui samedi une proche banlieue de Khartoum après une intensification des combats entre l'armée et les paramilitaires autour d'une base militaire, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Mercredi, les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) ont attaqué la grande base de la ville de Bahri qui jouxte la capitale soudanaise au nord. Cette base appelée Hattab est restée aux mains de l'armée après le début de la guerre civile au Soudan en avril 2023.

"Depuis ce matin (samedi), l'armée tire à l'artillerie vers le sud de la base Hattab tandis que des avions militaires survolent" la zone, a indiqué un témoin à l'AFP.

Dans le même temps, les paramilitaires des FSR "ont attaqué des maisons au sud de (la base) de Hattab, capturant des citoyens et en abattant d'autres", a témoigné un résident, Nasr el-Din, qui a souhaité taire son nom de famille pour des raisons de sécurité.

"Depuis le matin, des centaines de familles sont parties en direction du nord, portant leurs affaires sur leurs têtes" pour fuir les combats, a-t-il ajouté, ce qu'un autre témoin, anonyme, a corroboré.

La guerre entre l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR, dirigées par son ancien adjoint Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes et notamment dans les pays voisins, selon l'ONU.

Vendredi, des experts de l'ONU mandatés par le Conseil des droits de l'Homme, ont réclamé le "déploiement sans délai" d'une force "indépendante et impartiale" afin de protéger les populations civiles, alors que la guerre a aussi provoqué une très grave crise humanitaire.

Selon eux, les belligérants soudanais "ont commis une série effroyable de violations des droits de l'Homme et de crimes internationaux, dont beaucoup peuvent être qualifiés de crimes contre l'humanité".

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a entamé samedi une visite de deux jours à Port-Soudan (est), siège de facto du gouvernement après que les autorités ont été chassées de Khartoum.

D'après un correspondant de l'AFP sur place, il a rencontré des responsables soudanais et devait visiter des infrastructures de santé.


Les Algériens votent pour choisir leur président, victoire escomptée de Tebboune

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises). (AFP)
Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises). (AFP)
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  • Dans la capitale, hormis les services de sécurité autour des centres de vote, c'est l'atmosphère habituelle du week-end
  • Les télévisions diffusent des images du vote dans différentes régions, montrant dans certaines villes comme Djelfa (centre), des hommes faisant la queue dans un bureau

ALGERIE: Les Algériens ont commencé à voter samedi dans un scrutin présidentiel, qui devrait voir une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat, dont le principal enjeu réside dans le taux de participation.

A l’ouverture des bureaux à 07H00 GMT, les personnes âgées, majoritairement des hommes, étaient, comme à l'accoutumée, les premières à glisser leur bulletin dans l’urne

"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président de mon pays, en toute démocratie", déclare à l'AFP Sid Ali Mahmoudi, 70 ans, à Alger centre.

Dans la capitale, hormis les services de sécurité autour des centres de vote, c'est l'atmosphère habituelle du week-end. Le gros des électeurs, notamment les femmes et les plus jeunes, ne sont pas attendus avant l'après-midi.

Les télévisions diffusent des images du vote dans différentes régions, montrant dans certaines villes comme Djelfa (centre), des hommes faisant la queue dans un bureau.

Face au président sortant, deux candidats peu connus: Abdelaali Hassani, un ingénieur des travaux publics de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, 41 ans, ancien journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition, ancré en Kabylie (est).

Une reconduction de M. Tebboune, 78 ans, est d'autant plus probable que quatre formations importantes soutiennent sa candidature, notamment le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique) et le mouvement islamiste El Bina.

Le président tient toutefois "à une participation importante. Il veut être un président normal, pas un président mal élu", souligne à l'AFP Hasni Abidi du Centre d'études Cermam à Genève.

Plus de 24 millions d'électeurs, sur 45 millions d'habitants, sont appelés à voter. Les bus publics, le métro et le tramway sont gratuits samedi afin de faciliter les déplacements.

Les résultats pourraient tomber dès samedi soir ou au plus tard dimanche.

« La deuxième économie en Afrique »

En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives pour un changement du système en vigueur depuis l'indépendance (1962), battaient leur plein.

Dans une déclaration aux médias samedi, M. Hassani a appelé "le peuple algérien à voter en force" car "un taux de participation élevé donne une plus grande crédibilité à ces élections", après une campagne électorale menée en plein été et suscitant peu d'enthousiasme.

Les Algériens établis à l'étranger, 865.490 électeurs selon l'Autorité électorale Anie, votent depuis lundi. Des bureaux itinérants sillonnent les zones éloignées.

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).

Aidé par la manne du gaz naturel, M. Tebboune a promis de rehausser salaires et retraites, des investissements, deux millions de logements neufs et 450.000 emplois nouveaux, pour faire de l'Algérie, "la deuxième économie en Afrique", derrière l'Afrique du sud.

« Tolérance zéro »

En clôture de campagne mardi, celui que les réseaux sociaux surnomment affectueusement "aammi Tebboune" (Tonton Tebboune) s'est engagé à redonner aux jeunes -plus de la moitié des 45 millions d'habitants et un tiers des électeurs- la "place qui leur sied".

M. Tebboune affirme que son premier quinquennat a été entravé par le Covid-19 et la corruption de son prédécesseur, dont il fut pourtant ministre.

Ses rivaux promettent davantage de libertés. Le candidat du FFS s'engage à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias. Celui du MSP prône "le respect des libertés réduites à néant".

Selon l'expert Abidi, cinq ans après le Hirak, étouffé par les interdictions de rassemblement liées au Covid et l'arrestation de ses figures de proue, le bilan de M. Tebboune souffre "d'un déficit de démocratie" qui pourrait constituer un handicap lors d'un nouveau mandat.

L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer d'"étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains", avec de "nouvelles arrestations arbitraires" et "une approche de tolérance zéro à l'égard des opinions dissidentes".

Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD, algérien), des dizaines de personnes liées au Hirak ou à la défense des libertés, sont encore emprisonnées ou poursuivies.


Américaine tuée en Cisjordanie: la famille accuse Israël et réclame une enquête

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné vendredi "une intervention barbare d'Israël" qui a coûté la vie selon lui à Aysenur Ezgi Eygi. (AFP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné vendredi "une intervention barbare d'Israël" qui a coûté la vie selon lui à Aysenur Ezgi Eygi. (AFP)
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  • Selon l'ONU, Aysenur Ezgi Eygi, 26 ans, a été tuée par des tirs des forces israéliennes alors qu'elle participait à une manifestation contre la colonisation juive à Beita
  • "Sa présence dans nos vies a été brutalement, injustement et illégalement arrachée par l'armée israélienne", a déploré la famille de la jeune femme dans un communiqué

JERUSALEM: La famille d'une militante américano-turque blessée mortellement par balle en Cisjordanie occupée lors d'une manifestation anticolonisation, a accusé samedi l'armée israélienne de l'avoir tuée et exigé une "enquête indépendante".

Selon l'ONU, Aysenur Ezgi Eygi, 26 ans, a été tuée par des tirs des forces israéliennes alors qu'elle participait à une manifestation contre la colonisation juive à Beita, près de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

"Sa présence dans nos vies a été brutalement, injustement et illégalement arrachée par l'armée israélienne", a déploré la famille de la jeune femme dans un communiqué.

"Aysenur défendait pacifiquement la justice lorsqu'elle a été tuée par une balle", a-t-elle ajouté, faisant état d'une vidéo "montrant qu'elle (la balle) provenait d'un tireur de l'armée israélienne".

"Nous demandons au président (Joe) Biden, à la vice-présidente (Kamala) Harris et au secrétaire d'Etat (Antony) Blinken d'ordonner une enquête indépendante sur le meurtre injuste d'une citoyenne américaine et de veiller à ce que les coupables répondent pleinement de leurs actes."

L'armée israélienne a indiqué vendredi que des soldats dans le secteur de Beita avaient "répondu par des tirs en direction de l'instigateur principal de violences qui avait lancé des pierres sur eux et présentait une menace". Elle a dit "examiner les informations selon lesquelles une ressortissante étrangère a été tuée du fait de coups de feu dans la zone".

Principal allié d'Israël, Washington a déploré la mort "tragique" de la jeune femme et a réclamé une enquête.

Sa famille a estimé toutefois qu'"au vu des circonstances (...)  de la mort d'Aysenur, une enquête israélienne n'est pas suffisante".

La jeune femme était membre du International Solidarity Movement (ISM), une organisation propalestinienne, et se trouvait à Beita pour participer à une manifestation hebdomadaire contre l'expansion des colonies israéliennes, selon l'ONG. Ces colonies sont illégales aux yeux du droit international.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné vendredi "une intervention barbare d'Israël" qui a coûté la vie selon lui à Aysenur Ezgi Eygi.

Les violences ont flambé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

Plus de 660 Palestiniens ont été tués depuis en Cisjordanie par des tirs de soldats ou colons israéliens, selon des données du ministère palestinien de la Santé.

Au moins 23 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou des opérations militaires, selon des données officielles israéliennes.