Les ruches du gouvernorat de Maysan, en Arabie saoudite, auraient plus de 1 000 ans

Une vue générale des ruchers du gouvernorat de Maysan présente une belle ingénierie avec des spécifications de conception remarquables pour la production de miel. (SPA)
Une vue générale des ruchers du gouvernorat de Maysan présente une belle ingénierie avec des spécifications de conception remarquables pour la production de miel. (SPA)
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Publié le Samedi 22 juin 2024

Les ruches du gouvernorat de Maysan, en Arabie saoudite, auraient plus de 1 000 ans

  • Situés entre les montagnes Sarawat et Tihamah, les ruchers présentent une belle ingénierie avec des spécifications de conception remarquables pour la production de miel
  • Les ruchers de Maysan sont devenus une source essentielle pour la production et la vente du miel saoudien, profondément ancrée dans la culture et le commerce du Royaume

TAIF : Le gouvernorat de Maysan, situé dans l'ouest de l'Arabie saoudite, dans la chaîne de montagnes de Sarawat, présente des scènes archéologiques étonnantes de certaines des formations d'ingénierie environnementale les plus importantes et les plus impressionnantes. On y trouve notamment environ 1 200 ruches qui constituaient une source majeure de subsistance quotidienne pour les premiers habitants de la région.

Les ruchers de Maysan sont devenus une source essentielle pour la production et la vente du miel saoudien, profondément ancrée dans la culture et le commerce du Royaume. Ces sites remontent à l'histoire ancienne, ce qui souligne l'intérêt de longue date de la communauté pour le miel à Maysan.

Abdel Wahab Al-Khoudaidi, un passionné d'histoire, a confirmé que les ruchers Al-Kharafi étaient situés entre les montagnes Sarawat et Tihamah et qu'ils auraient plus de 1 000 ans.

Les ruches de Maysan sont revêtues de pierres aux motifs géométriques complexes, s'étendant sur quatre niveaux. (SPA)
Les ruches de Maysan sont revêtues de pierres aux motifs géométriques complexes, s'étendant sur quatre niveaux. (SPA)

Ces ruchers sont dotés d'une belle ingénierie et de spécifications de conception remarquables pour la production de miel. Les structures sont revêtues de pierres aux motifs géométriques complexes et s'étendent sur quatre niveaux.

Le site est difficile d'accès, et une seule personne expérimentée peut s'y rendre en empruntant un sentier désigné. Les nids d'abeilles sont renforcés par des pierres solides et des colonnes pour soutenir les planchers, qui sont construits à partir de grandes pierres positionnées de manière rapprochée et de formes équilibrées.

 Al-Khudaidi a fait remarquer que les anciennes ruches des villages de Maysan et de Bani Al-Harith, qui font partie de la province de La Mecque, sont conçues de manière complexe, avec de multiples niveaux et étages nichés entre des montagnes solides et escarpées.

Les ruches, qui datent de plus de dix siècles, témoignent de l'authenticité et de l'enracinement de l'histoire de la région. Les célèbres montagnes sont un lieu de villégiature pour les visiteurs et les habitants, un héritage historique illustré dans leurs poèmes, et elles abritent des forts et des châteaux imposants qui soulignent l'importance de l'histoire des villages.

Une ancienne tour surplombe les montagnes de Sarawat dans le gouvernorat de Maysan de la province de La Mecque. (SPA)
Une ancienne tour surplombe les montagnes de Sarawat dans le gouvernorat de Maysan de la province de La Mecque. (SPA)
 

Une ancienne tour surplombe les montagnes de Sarawat dans le gouvernorat de Maysan de la province de La Mecque. (SPA)Les structures témoignent de la rare profession exercée par les ancêtres dans l'apiculture et l'extraction du miel, produisant divers types de miel tels que le miel d'acacia, le miel d'été et le miel de seyal.

Al-Khudaidi précise que les premiers ruchers ont été soigneusement placés entre les sommets des montagnes pour bénéficier de la diversité des plantes aromatiques locales.

Ces montagnes abritent plus de 50 espèces, dont la rue, le basilic, la marjolaine, la lavande et d'autres fleurs sauvages.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Yasar Yakis, ex-ministre turc des Affaires étrangères et chroniqueur d’Arab News, n’est plus

L’ancien ministre turc des Affaires étrangères et éminent chroniqueur d’Arab News, Yasar Yakis, est décédé mercredi à l’âge de 86 ans. (Photo Wikimedia Commons)
L’ancien ministre turc des Affaires étrangères et éminent chroniqueur d’Arab News, Yasar Yakis, est décédé mercredi à l’âge de 86 ans. (Photo Wikimedia Commons)
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  • Ancien diplomate, Yasar Yakis a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement constitué par le Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002
  • M. Yakis rédigeait régulièrement des tribunes pour Arab News depuis février 2017

ANKARA: Yasar Yakis, ancien ministre turc des Affaires étrangères et éminent chroniqueur d’Arab News, est décédé mercredi à l’âge de 86 ans.

M. Yakis suivait depuis quelque temps un traitement contre le cancer dans un hôpital privé d’Ankara.

Ancien diplomate, Yasar Yakis a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement constitué par le Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002. Le gouvernement saoudien lui a attribué l’Ordre du roi Abdelaziz (1er degré) en 1992 pour sa contribution à l’amélioration des relations entre l’Arabie saoudite et la Turquie.

«À une époque où la politique mondiale manque d’adultes, les poids lourds du calibre de Yasar Yakis nous manqueront certainement», écrit Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News.

«En tant que chroniqueur pour notre journal, il apportait toujours une nouvelle perspective, un contexte et une voix rationnelle à notre couverture. Il nous manquera beaucoup. Toutes nos condoléances à sa famille», ajoute M. Abbas.

M. Yakis rédigeait régulièrement des tribunes pour Arab News depuis février 2017. Il possédait une vaste connaissance du monde et de longues années d’expérience en tant que diplomate en chef de son pays, ainsi qu’une connaissance approfondie des affaires arabes.

Né en 1938, Yasar Yakis a été affecté pour la première fois à l’étranger en tant que vice-consul au consulat général d’Anvers, en Belgique. Tout au long de sa carrière, il a occupé divers postes, dont ceux d’ambassadeur à Riyad, à Rome, au Caire, à Damas et à Lagos, et de représentant permanent de la Turquie auprès de l’Otan à Bruxelles. Il a été membre associé principal au St. Antony’s College de l’université d’Oxford entre 2012 et 2014.

En 1985, M. Yakis a fondé et présidé le Comité permanent pour la coopération économique et commerciale de l’Organisation de la coopération islamique (Comcec).

En 1988, il est nommé ambassadeur de Turquie à Riyad, puis ambassadeur au Caire et représentant permanent de la Turquie auprès de l’Office des Nations unies et d’autres organisations internationales à Vienne. De 1992 à 1995, il occupe le poste de sous-secrétaire adjoint aux affaires économiques.

Il a pris sa retraite du ministère des Affaires étrangères en 2001 et s’est lancé dans la politique en tant que membre fondateur de l’AKP, où il a occupé les fonctions de vice-président et de membre du Conseil central de décision et d’administration. Il a été élu au Parlement en 2002 et a été rapidement nommé ministre des Affaires étrangères la même année.

Connu comme un éminent intellectuel parlant couramment le français, l’anglais et l’arabe, M. Yakis était souvent cité dans les médias turcs et arabes grâce à ses réflexions objectives et approfondies, étayées par son expérience diplomatique.

Il était souvent présent aux événements organisés par les ambassadeurs à Ankara. Il était toujours accompagné de sa femme rayonnante, et leur amour indéfectible était évident aux yeux de tous.

Le plus frappant dans ces rencontres, c’était son écoute attentive et sa capacité à apprendre de chacun tout en partageant humblement sa propre expérience diplomatique avec les autres.

Il a récemment rédigé ses mémoires, dans lesquelles il détaille sa vie privée et son expérience diplomatique de plusieurs décennies. Il a une fille unique, Ayse Basak Yakis, qui est professeure associée au King’s College de Londres.

Marc Pierini, ancien ambassadeur de l’Union européenne et chef de la délégation qui se rendait en Turquie entre 2006 et 2011, a écrit sur la plate-forme X : «C’était un homme remarquablement sage et cultivé, toujours ouvert à la discussion avec les ambassadeurs étrangers. Il m’a beaucoup appris.»

Ozdem Sanberk, l’un des diplomates turcs les plus expérimentés et ancien ambassadeur au Royaume-Uni, a effectué ses six premiers mois de service militaire avec M. Yakis à Istanbul. Dans un entretien accordé à Arab News, M. Sanberk raconte que Yasar Yakis profitait de son temps libre pour lire des romans classiques du monde entier.

«Il nous disait qu’en raison de sa situation familiale, il n’avait pas pu lire tous les classiques russes dès son plus jeune âge. Il a donc ressenti le besoin de compenser en lisant beaucoup. Il a également demandé à effectuer son deuxième service militaire dans la partie est de la Turquie afin de se concentrer davantage sur la lecture. Il a même fait transporter ses livres sur le dos d’un cheval jusqu’à l'endroit où il devait effectuer son service militaire. Il avait un grand talent pour l’apprentissage de nouvelles langues et une soif insatiable d’apprendre. Il possédait une profondeur intellectuelle remarquable», se souvient M. Sanberk.

Ce dernier a affirmé que le ministère turc des Affaires étrangères avait perdu l’un de ses plus éminents experts du Moyen-Orient. «Yakis était diplomate dans certains des pays les plus importants du Moyen-Orient et de la région du Golfe», rappelle-t-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Plus de la moitié des Soudanais confrontés à "une insécurité alimentaire aiguë"

La guerre qui oppose depuis plus d'un an l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l'ONU, dans ce pays du nord-est de l'Afrique. (Photo, AFP)
La guerre qui oppose depuis plus d'un an l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l'ONU, dans ce pays du nord-est de l'Afrique. (Photo, AFP)
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  • Selon les projections du rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), sur lequel se basent les agences de l'ONU, ce chiffre inclut "plus de 755.000" Soudanais confrontés à la "famine"
  • Par ailleurs, plus de 8,5 millions de personnes sont en situation d'"urgence", dernier palier avant la famine

PORT-SOUDAN : Plus de la moitié des Soudanais, soit 25,6 millions de personnes, sont confrontés à "une insécurité alimentaire aiguë" en raison du conflit qui ravage le Soudan depuis avril 2023, a indiqué jeudi un rapport appuyé par l'ONU.

Selon les projections du rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), sur lequel se basent les agences de l'ONU, ce chiffre inclut "plus de 755.000" Soudanais confrontés à la "famine", le niveau le plus élevé de l'échelle IPC.

Par ailleurs, plus de 8,5 millions de personnes sont en situation d'"urgence", dernier palier avant la famine.

La guerre qui oppose depuis plus d'un an l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l'ONU, dans ce pays du nord-est de l'Afrique.

Il existe "un risque de famine dans 14 zones" du Darfour (ouest), du Kordofan (sud-ouest), d'al-Jazira (centre) et de la capitale Khartoum et ses environs, selon la même source.

Dans ces régions les plus affectées par le conflit, "la situation est particulièrement critique pour les populations piégées par la guerre", affirme le rapport.

La famine est définie par l'IPC comme "un état de privation alimentaire extrême". "Des niveaux d'inanition, de décès, de dénuement et de malnutrition aiguë critiques sont manifestes ou risquent de le devenir".

L'accès des organisations humanitaires au Soudan est "insuffisant" et une partie de la population risque de "mourir de faim", avait déjà averti début juin le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.

Dans les zones les plus affectées du conflit, "l'envoi d'argent depuis l'étranger et les système d'entraide locaux", dont les nombreux groupes de défense de la démocratie qui organisent l'entraide au Soudan, "ont largement contribué à éviter une détérioration plus grave encore de la sécurité alimentaire" des populations, souligne le rapport de l'IPC.

Les deux belligérants ont été accusés de crimes de guerre pour avoir visé délibérément des civils, bombardé des zones habitées et bloqué l'aide humanitaire.

Des groupes de défense des droits humains ainsi que les Etats-unis ont aussi accusé les paramilitaires de nettoyage ethnique et de crimes contre l'humanité.

 

 


Un navire échappe de justesse à un missile houthi dans le golfe d’Aden

Des partisans des Houthis commémorent l’Aïd el-Ghadir à Sanaa le 24 juin 2024. (AFP)
Des partisans des Houthis commémorent l’Aïd el-Ghadir à Sanaa le 24 juin 2024. (AFP)
De nouvelles recrues houthies défilent en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, à Sanaa, au Yémen, le 1er février 2024. (Reuters)
De nouvelles recrues houthies défilent en signe de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, à Sanaa, au Yémen, le 1er février 2024. (Reuters)
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  • Ce mois-ci, les Houthis ont multiplié les attaques contre les navires dans les mers internationales au large du Yémen, de l’océan Indien et de la Méditerranée
  • Les Houthis maintiennent que leurs actions visent uniquement les navires ayant un lien avec Israël et ceux qui se rendent dans les ports israéliens

AL-MOUKALLA: Un missile apparemment tiré par la milice houthie du Yémen a atterri près d’un navire au sud de la ville portuaire d’Aden, dans le sud du Yémen, mercredi, quelques heures après que les Houthis ont affirmé avoir déployé un nouveau missile à longue portée dans le cadre de leur campagne antinavire. 

Le bureau des opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKMTO) a déclaré avoir reçu une alerte du capitaine d’un navire concernant un missile impactant les eaux proches du navire, à 52 milles au sud d’Aden, ajoutant que le navire et son équipage étaient sains et saufs. 

«Le navire se dirige vers son prochain port d’escale», a déclaré l’UKMTO dans son alerte, conseillant aux navires naviguant dans le golfe d’Aden de faire preuve de vigilance et d’avertir les autorités de toute activité suspecte. 

L’incident dans le golfe d’Aden est survenu après que les Houthis ont affirmé, mardi soir, avoir attaqué le navire «israélien» MSC Sarah dans la mer d’Arabie à l’aide d’un missile à longue portée récemment déployé. 

Le MSC Sarah est un porte-conteneurs battant pavillon libérien qui se dirigeait du Panama vers les Émirats arabes unis et a été aperçu dans le golfe d’Oman, mercredi matin, selon le site de surveillance des navires marinetraffic.com. 

«Les forces armées yéménites ont affirmé que cette opération qualitative avait été menée au moyen d’un nouveau missile balistique qui est entré en service après la conclusion réussie des opérations d’essai. Le missile se distingue par sa capacité à attaquer des cibles avec précision et sur de grandes distances», soutient le porte-parole militaire houthi, Yahya Sarea, dans une déclaration télévisée. 

Les Houthis faisaient allusion à un incident rapporté par l’UKMTO lundi, au cours duquel le capitaine d’un navire a signalé une explosion à proximité, à 246 milles nautiques au sud-est de Nishtun, une ville côtière de la province yéménite de Mahra contrôlée par le gouvernement. 

Ce mois-ci, les Houthis ont multiplié les attaques contre les navires dans les mers internationales au large du Yémen, de l’océan Indien et de la Méditerranée, publiant des annonces presque quotidiennes faisant état de nouvelles frappes, contrairement aux déclarations hebdomadaires par le passé. 

Le Commandement central américain et les agences maritimes britanniques fournissent des déclarations quotidiennes concernant les attaques des Houthis contre des navires utilisant des drones, des missiles balistiques et des bateaux-drones chargés d’explosifs, ainsi que l’abattage de ces armes avant qu’elles n’atteignent leurs cibles prévues. 

Les Houthis maintiennent que leurs actions visent uniquement les navires ayant un lien avec Israël et ceux qui se rendent dans les ports israéliens pour faire pression sur Israël afin qu’il mette fin à sa guerre dans la bande de Gaza. 

Par ailleurs, le gouvernement yéménite a accusé les Houthis d’avoir retenu quatre avions de la compagnie aérienne yéménite à Sanaa, empêchant des centaines de pèlerins yéménites de rentrer chez eux. 

Dans un message sur X, le ministre yéménite des Dotations et de l’Orientation, Mohammed Shabebah, a écrit que les Houthis avaient empêché quatre avions de la compagnie aérienne yéménite de quitter l’aéroport de Sanaa pour Djeddah afin de ramener des pèlerins yéménites. Il a demandé en outre aux pèlerins d’attendre dans leurs hôtels de La Mecque jusqu’à ce que les avions soient libérés. 

«Les Houthis retiennent quatre avions à l’aéroport international de Sanaa, les empêchant de retourner à l’aéroport de Djeddah pour emmener les pèlerins à Sanaa», soutient le ministre. Il y a quelques jours, la compagnie aérienne yéménite a annoncé que les Houthis retenaient l’un de ses avions à l’aéroport de Sanaa et empêchaient toute maintenance, tout en refusant à la compagnie aérienne d’accéder aux plus de 100 millions de dollars (1 dollar = 0,94 euro) de comptes bancaires détenus par les Houthis à Sanaa. 

Parallèlement, Human Rights Watch a déclaré, mercredi, que les Houthis avaient enlevé et fait disparaître de force plus de soixante employés yéménites d’agences de l’ONU, de missions et d’organisations internationales depuis le 31 mai, les privant de l’accès à des avocats, de la possibilité de contacter leur famille ou de recevoir des médicaments vitaux. 

Citant des proches et des experts, l’organisation internationale de défense des droits de l’homme a affirmé que la dernière répression des Houthis vise à détourner l’attention de l’incapacité de la milice à fournir des services de base, à exercer une pression sur la banque centrale d’Aden pour qu’elle révoque les sanctions contre les banques basées à Sanaa et à prendre le contrôle total des flux financiers essentiels des secteurs de la santé, de l’éducation et des entreprises, ainsi que des agences d’aide humanitaire. 

«Les Houthis devraient immédiatement libérer toutes ces personnes, dont beaucoup ont consacré leur carrière à œuvrer pour l’amélioration de leur pays», a déclaré Niku Jafarnia, chercheuse sur le Yémen et Bahreïn à Human Rights Watch, dans un communiqué, exhortant la communauté internationale à intervenir et à faire pression sur les Houthis pour obtenir la libération des Yéménites enlevés. 

«La communauté internationale devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la libération immédiate de ces personnes.» 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com