Une météorite pourrait être à l'origine d'une mystérieuse détonation entendue en Méditerranée

Cette photographie prise depuis un avion de ligne le 11 juillet 2021 montre une vue aérienne de l'île d'Elbe (en haut à gauche) dans la mer Tyrrhénienne au large de la ville côtière de Piombino (à droite) en Toscane, en Italie, et de la pointe de l'île française de Corse (à l'arrière). (Photo Laurent Emmanuel AFP)
Cette photographie prise depuis un avion de ligne le 11 juillet 2021 montre une vue aérienne de l'île d'Elbe (en haut à gauche) dans la mer Tyrrhénienne au large de la ville côtière de Piombino (à droite) en Toscane, en Italie, et de la pointe de l'île française de Corse (à l'arrière). (Photo Laurent Emmanuel AFP)
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Publié le Vendredi 21 juin 2024

Une météorite pourrait être à l'origine d'une mystérieuse détonation entendue en Méditerranée

  • La ville de Campo nell'Elba, sur l'île touristique italienne d'Elbe, au large de la Toscane, a déclaré sur Facebook qu'une station de repérage proche avait «capté un événement sismique et acoustique ressenti par tout le monde» à 14H30 GMT jeudi
  • Ce qui a été à l'origine de la secousse se déplaçait à une vitesse de 600 kilomètres par seconde, ont précisé l'institut de géophysique de la région et l'université de Florence dans un communiqué

ROME : Une détonation entendue jeudi en Méditerranée, en Toscane et sur l'île française de Corse, et que certaines autorités et habitants ont d'abord attribuée à un tremblement de terre, pourrait avoir été causée par la chute d'une météorite, ont déclaré vendredi des experts.

La ville de Campo nell'Elba, sur l'île touristique italienne d'Elbe, au large de la Toscane, a déclaré sur Facebook qu'une station de repérage proche avait «capté un événement sismique et acoustique ressenti par tout le monde» à 14H30 GMT jeudi.

«Deux secousses importantes», enregistrées sur le «sismomètre de Corte» (Haute-Corse) ont été ressenties jeudi à 14H30 GMT «d'une manière faible à modérée sur toute la façade orientale corse», du Cap Corse à la plaine orientale, a précisé vendredi à l'AFP Baptiste Vignerot, directeur régional du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) de Corse.

Elles n'ont fait «aucun dégât», a-t-il ajouté.

Ces secousses, longues «d'un peu moins d'une minute avec ensuite une propagation d'une onde pendant 45 secondes», «ne sont pas en lien, a priori, avec un mouvement tellurique, donc avec un séisme puisque la forme des signaux ne correspond pas à ce qu'on a habituellement», a-t-il ajouté.

Cela «fait vraiment penser à des mouvements d'air type supersoniques» comme «quand des avions passent le mur du son, sauf que là, ça paraît vraiment fort pour un avion supersonique», a-t-il dit.

Cela peut être causé par «tout un tas de phénomènes» dont une «explosion sous-marine ou aérienne» mais une «source naturelle est quand même privilégiée», a-t-il précisé, jugeant «possible», «l'hypothèse d'avoir un bolide ou un astéroïde» (une météorite est un fragment d'astéroïde, ndlr). Un bolide est le phénomène lumineux provoqué par l'entrée dans l'atmosphère à haute vitesse d'un météore.

«On peut avoir des secousses avec des ondes comme cela quand des astéroïdes rentrent dans l'atmosphère et se désintègrent dans la haute atmosphère» mais «jamais aussi fortes», a-t-il ajouté, parlant d'un «gros événement» dont la «probabilité d'occurrence est extrêmement faible» et qui «n'a pas été mesuré» précédemment «surtout dans la région».

Le président du gouvernement régional de Toscane, Eugenio Giani, avait tout d'abord déclaré qu'il s'agissait d'un tremblement de terre, avant de faire marche arrière après que l'Institut national de géophysique et de volcanologie (INGV) italien eut balayé cette hypothèse.

De son côté l'armée de l'air italienne a indiqué à M. Giani n'être en rien impliquée.

«Le type d'événement à l'origine d'une secousse» ressentie «sur toute la côte toscane et dans certaines zones intérieures, n'est pas encore confirmé», a écrit M. Giani sur les réseaux sociaux.

Ce qui a été à l'origine de la secousse se déplaçait à une vitesse de 600 kilomètres par seconde, ont précisé l'institut de géophysique de la région et l'université de Florence dans un communiqué.

«L'hypothèse d'une météorite entrant dans l'atmosphère semble la plus probable et correspond aux données enregistrées», ont estimé ces sources.

Ce n'est pas la première fois que de mystérieuses détonations sont entendues sur l'île d'Elbe, précise le journal italien Corriere della Sera. Des événements similaires survenus en 2012, 2016 et 2023 n'ont pas encore été expliqués.


Le musée Guggenheim acquiert des œuvres de l'artiste émirati Mohamed Ahmed Ibrahim

Mohamed Ahmed Ibrahim est un artiste émirati. (Pavillon national EAU La Biennale Di Venezia/Augustine Paredes)
Mohamed Ahmed Ibrahim est un artiste émirati. (Pavillon national EAU La Biennale Di Venezia/Augustine Paredes)
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  • L'artiste Mohamed Ahmed Ibrahim est une figure éminente de l'art contemporain des Émirats arabes unis, est connu pour ses sculptures abstraites et organiques
  • En 2022, Ibrahim a présenté son travail lors de l'exposition du pavillon national des Émirats arabes unis à la Biennale de Venise

DUBAI : Le musée Guggenheim de New York a acquis cinq œuvres de l'artiste émirati Mohamed Ahmed Ibrahim, selon un communiqué de la galerie qui le représente, Lawrie Shabibi, à Dubaï.

Ibrahim, figure éminente de l'art contemporain des Émirats arabes unis, est connu pour ses sculptures abstraites et organiques, souvent inspirées par un lien profond avec l'environnement local, en particulier celui de sa ville natale de Khor Fakkan, sur le golfe d'Oman.

En 2022, Ibrahim a présenté son travail lors de l'exposition du pavillon national des Émirats arabes unis à la Biennale de Venise. L'exposition célébrait ses 40 ans de carrière et soulignait son statut d'artiste expérimental majeur des Émirats arabes unis.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La reine Rania célèbre l'anniversaire du prince héritier en partageant un nouveau portrait sur Instagram

Le couple royal attend son premier enfant cet été. (Photo: Instagram)
Le couple royal attend son premier enfant cet été. (Photo: Instagram)
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  • La reine Rania de Jordanie a célébré l'anniversaire de son fils en partageant un nouveau portrait de lui et de son épouse
  • Le couple royal, qui a annoncé sa grossesse en avril, attend son premier enfant pour cet été

DUBAÏ : La reine Rania de Jordanie a célébré l'anniversaire de son fils, le prince héritier Hussein bin Abdullah, sur Instagram en partageant un nouveau portrait de lui et de son épouse, la princesse Rajwa.

Sur l'image, le prince héritier porte une chemise bleu marine et un pantalon assorti.

"Joyeux anniversaire mon très cher Hussein. J'ai hâte de vous voir, Rajwa et toi, devenir parents", a écrit la reine en légende de la publication.

Le couple royal, qui a annoncé sa grossesse en avril, attend son premier enfant pour cet été.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie Saoudite crée un bourdonnement autour de l'apiculture et de l'industrie du miel

Le miel occupe depuis longtemps une place privilégiée dans la culture saoudienne, cultivé par des apiculteurs à travers le Royaume pour ses usages médicinaux et culinaires. (Photos: Arab News)
Le miel occupe depuis longtemps une place privilégiée dans la culture saoudienne, cultivé par des apiculteurs à travers le Royaume pour ses usages médicinaux et culinaires. (Photos: Arab News)
Le festival du miel et des produits agricoles dans la province de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie saoudite, met l'accent sur le rôle des apiculteurs. (Photo: X : @MEWA_KSA)
Le festival du miel et des produits agricoles dans la province de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie saoudite, met l'accent sur le rôle des apiculteurs. (Photo: X : @MEWA_KSA)
Ruches blanches portables placées sur des palettes en bois dans un verger d'amandiers en fleurs afin d'augmenter la pollinisation des arbres et d'accroître le rendement des récoltes. (Photo: Shutterstock)
Ruches blanches portables placées sur des palettes en bois dans un verger d'amandiers en fleurs afin d'augmenter la pollinisation des arbres et d'accroître le rendement des récoltes. (Photo: Shutterstock)
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  • Pour promouvoir l'art ancestral de l'apiculture, le Royaume aide une nouvelle génération à acquérir des qualifications et des compétences pratiques dans la fabrication du miel
  • Outre sa rentabilité, la production de miel est l'une des activités les plus bénéfiques pour soutenir les espèces végétales locales et les cultures agricoles

RIYAD: Le miel occupe depuis longtemps une place privilégiée dans la culture saoudienne, cultivé par des apiculteurs à travers la région pour ses usages médicinaux et culinaires. Désormais, avec un soutien gouvernemental accru, son véritable potentiel économique et ses bénéfices environnementaux se réalisent.

L'année dernière, plus de 100 licences ont été accordées à des apiculteurs pour produire cet or liquide sur des terres administrées par l'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed, principalement dans l'oasis de Rawdat Khuraim.

Ici, les apiculteurs produisent les meilleurs types de miel naturel, tels que le miel d'acacia du Najd, le miel de fleurs de printemps, le sidr sauvage, le miel de salam et le shafalah - stimulant l'économie locale avec la vente de produits très prisés.

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Outre le miel, les autres produits des abeilles sont la cire d'abeille et des substances naturelles qui ont plusieurs utilisations, comme la fabrication de produits d'étanchéité, de lubrifiants, de matériaux de construction et de médicaments. (Photo: fournie)

"Le miel naturel est un produit très demandé dans le Royaume", a déclaré un porte-parole de l'autorité à Arab News. "Dans la réserve, nous avons des pâturages naturels caractérisés par des plantes mellifères, garantissant que l'éleveur obtient suffisamment de nectar pour produire du miel. »

L'Arabie Saoudite est immensément fière de son patrimoine apicole, attesté par des événements comme le Festival du miel de Jazan et le Festival du miel et des produits agricoles dans la région de Tabuk, ainsi que par des ventes aux enchères hebdomadaires à Taif pour vendre du miel et d'autres produits apicoles.

Pour promouvoir l'art ancestral de l'apiculture, la réserve a récemment organisé un programme de formation intégré "les bases de l'apiculture", offrant à une nouvelle génération l'opportunité d'acquérir des qualifications et une expérience pratique dans la fabrication du miel.

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Les abeilles mellifères dans les hauteurs de l'Arabie Saoudite attirent les foules et font des montagnes Soudah couvertes de genévriers l'un des modèles de tourisme durable les plus intéressants du Moyen-Orient. (Photo: fournie)

"Maintenant que les stagiaires ont terminé le programme, la prochaine saison de récolte du miel nous permettra de voir les fruits du travail du programme", a ajouté le porte-parole.

La production de miel est l'une des activités les plus bénéfiques pour soutenir les espèces végétales locales et les cultures agricoles. Les abeilles sont des insectes pollinisateurs. Lorsqu'elles visitent les plantes à la recherche de nectar, le pollen s'accroche à leur corps et passe entre les plantes, les fertilisant ainsi.

L'autorité dispose d'une équipe spécialisée dédiée à la délivrance de licences pour les ruchers dans les limites de la réserve, fournissant un espace suffisant entre chaque rucher pour s'assurer que les abeilles évitent de se mélanger avec d'autres ruches, gardant ainsi le miel résultant pur.

"Les équipes de contrôle environnemental effectuent des tournées de surveillance dans le cadre de leur travail, pour assurer la santé de l'environnement entourant les ruchers, ce qui se reflète dans la bonne nutrition des abeilles", a déclaré le porte-parole de l'autorité.

Diverses entités gouvernementales ont lancé des programmes conçus pour stimuler le développement économique et promouvoir les produits locaux, tout en autonomisant les jeunes et d'autres groupes sous-représentés grâce à la formation et à la création d'emplois.

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Des Saoudiens participent à une formation estivale en apiculture dans la province d'Al-Baha. (Photo d'archives SPA)

Grâce au Programme de développement agricole rural durable, mandaté par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture du Royaume, plus de 100 apiculteurs locaux ont récemment été formés aux techniques d'élevage de reines d'abeilles mellifères, en réponse au déclin du nombre de colonies d'abeilles mellifères.

Il y a seulement cinq ans, Norah Shawi Al-Shimmari était la seule femme connue à travailler dans l'industrie apicole en Arabie Saoudite. Aujourd'hui, grâce à des programmes de formation comme celui-ci, de nombreuses autres femmes se lancent dans ce métier et prospèrent en conséquence.

Cela n'a pas été sans obstacles. "Mon plus grand défi est de me déplacer d'un endroit à un autre et d'avoir besoin de quelqu'un pour me conduire dans des endroits éloignés", a déclaré Al-Shimmari à Arab News.

"J'ai besoin d'un tuteur et d'une voiture et de quelqu'un pour porter des choses avec moi aussi. Mon travail ces derniers temps s'est fait sans aide. Je me charge moi-même de soulever, de loger les abeilles et de trier le miel, ce qui est très difficile."

Au début, Al-Shimmari ne produisait du miel que sous la marque Al-Shawi Apiaries, du nom de son défunt père. Après une formation pour utiliser la cire d'abeille pour des articles de beauté, nutritionnels et médicinaux, elle a rapidement élargi sa gamme de projets et a fait de la marque la sienne.

Cela l'a amenée à suggérer des moyens de travailler avec d'autres apiculteurs pour créer un écosystème économique durable pour les produits de la ruche, comme collecter la cire restante et l'utiliser pour créer d'autres produits au lieu de la laisser se perdre.

Grâce à sa persévérance, Al-Shimmari, autodidacte, est devenue la première apicultrice du nord du Royaume et la seule femme parmi 33 apiculteurs qui ont participé au Festival du miel de Hail en 2021 au début du mois de novembre, où elle a été surnommée "l'Apicultrice du Nord".

Voyant son travail, l'émir de la région de Hail a organisé un atelier de formation. Plus de 40 femmes ont depuis obtenu leur diplôme de ce programme pour devenir elles-mêmes apicultrices. "Maintenant, la région de Hail compte 43 apicultrices", a déclaré Al-Shimmari.

"Certaines ont quitté le domaine, et certaines ont fait face à des obstacles ou des situations qui ne leur permettaient pas de continuer, mais certaines persévèrent encore... mon conseil pour toute femme qui se voit dans ce domaine est de poursuivre la profession."

Il y a des histoires similaires à travers le Royaume. Originaires de Djeddah, le couple saoudien Ahmed Badghaish et Nada Khaled Malaika ont commencé leur voyage en apiculture il y a deux décennies avec rien de plus qu'une passion pour la nature et une curiosité innée pour le monde des abeilles.

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Un groupe de passionnés d'apiculture apprennent à fabriquer des ruches lors d'un atelier à Djeddah, animé par l'entrepreneur en miel Ahmed Badghaish. (Instagram @beewaysaudi)

Au fil des ans, ils ont transformé une modeste entreprise en une ruche florissante nommée Bee Ways qui abrite 1,200 ruches, et leurs produits ont remporté de nombreux prix internationaux.

Pour les petits producteurs locaux comme Al-Shimmari, cependant, la profession est un véritable travail d'amour.

"Après un long voyage saisonnier, la production et le transport, la grande réalisation après le tri du miel et la vue du produit est un tel plaisir. C'est ce qui me pousse à continuer à m'améliorer et à prospérer dans ce domaine", a-t-elle déclaré.

"Mon plus grand soutien, après Dieu et ma famille, a été le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture. Ils m'ont soutenu et ont ouvert des opportunités dans les festivals. Je suis toujours la première à recevoir leurs invitations."

Malgré les défis, l'industrie du miel et de l'apiculture est en constante progression grâce au soutien continu des entités gouvernementales.

Depuis 2020, environ 140 millions de riyals (37,3 millions de dollars) de financement ont été distribués à 10,584 bénéficiaires grâce au Programme de Développement Agricole Rural Durable — Saudi Reef — selon l'Agence de Presse Saoudienne.

À l'occasion de la Journée Mondiale des Abeilles, célébrée chaque année le 20 mai, le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture a annoncé que la production de miel avait atteint 5,000 tonnes par an. Il vise à augmenter ce chiffre à 7,500 tonnes d'ici 2026 et à atteindre l'autosuffisance.

Il y a désormais plus de 20,000 apiculteurs enregistrés auprès du ministère à travers le Royaume.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com