Avec Espérance, son premier roman, Nadine Touma Daher partage une expérience mystique de 25 ans

"Espérance, une quête spirituelle" de Nadine Touma Daher, paru aux éditions des Trois colonnes, Paris (fournie)
"Espérance, une quête spirituelle" de Nadine Touma Daher, paru aux éditions des Trois colonnes, Paris (fournie)
Short Url

Avec Espérance, son premier roman, Nadine Touma Daher partage une expérience mystique de 25 ans

  • L’ouvrage est le fruit de cinquante ans de recherche de soi et de questionnements « sur ce qui est communément considéré comme la « réalité » », souligne l’auteure qui dit s’être lancée dans cette quête pour trouver plus de sens à sa vie
  • Vivant des expériences mystiques intenses depuis l’âge de vingt-cinq ans et se heurtant à l’incompréhension totale de son entourage, Nadine Touma Daher a souhaité, au travers de ce premier roman, partager sa vision alternative du monde

PARIS : Vingt-cinq ans durant, Nadine Touma Daher, qui a grandi à Paris, évolue dans le monde des affaires. Diplômée de l’ESSEC après deux années de classes préparatoires à Sainte Geneviève, c’est donc une scientifique, pragmatique, qui signe ce premier roman empreint d’ésotérisme et de spiritualité. L’ouvrage est le fruit de cinquante ans de recherche de soi et de questionnements « sur ce qui est communément considéré comme la « réalité » », souligne l’auteure qui dit s’être lancée dans cette quête pour trouver plus de sens à sa vie. «Espérance, une quête spirituelle» vient de paraître aux Éditions des Trois colonnes, à Paris. Une version en anglais est prévue à la rentrée 2024.

Un regard original sur ce que l’on appelle « les maladies mentales»

Vivant des expériences mystiques intenses depuis l’âge de vingt-cinq ans et se heurtant à l’incompréhension totale de son entourage, Nadine Touma Daher a souhaité, au travers de ce premier roman, partager sa vision alternative du monde. Qu’est-ce que la réalité ? Est-ce ce que l’on peut voir, toucher et prouver ou la vérité englobe-t-elle un monde parallèle, invisible, avec lequel on peut communiquer ?

Ce livre offre également un regard original sur ce que l’on appelle « les maladies mentales». Comme l’apprend l’héroïne, diagnostiquée bipolaire après un premier épisode mystique, si la psychiatrie existait à leur époque, des personnages célèbres tels que Vincent Van Gogh, Michel-Ange ou Ludwig Van Beethoven auraient été soignés pour, respectivement, schizophrénie, Asperger et troubles obsessionnels du comportement ou encore bipolarité. Alors qui sont ceux que l’on nomme « les malades mentaux » ? Sont-ils anormaux ou bien extraordinaires ?

En 42 chapitres, 242 pages, Hope, l'héroïne, partage son cheminement initiatique. En prise à des transes, elle décide de regarder en face ce qui la terrorise et s’appuie en cela sur des expériences mystiques dans lesquelles interviennent les anges, les archanges, Dieu, Jésus, le diable et les djinns, la mère originelle et la psychiatrie, avec pour grille de lecture le Chi (ou l’univers), le Yin et le Yang, l’amour comme planche de salut.

En quatrième de couverture, on lit ce qui suit : « Après une première expérience mystique intense, Hope est diagnostiquée bipolaire. Elle est traitée pour maladie mentale jusqu’à sa rencontre avec un médecin peu conventionnel qui lui révèle qu’elle a la capacité de communiquer avec l’au-delà. Ses soi-disant épisodes maniaques sont en fait des transes.

Inspirée des expériences mystiques de l’auteur, l’histoire de Hope mêle spiritualité et aventures paranormales et pose des questions fondamentales :

La réalité est-elle confinée à ce que l’on peut voir, toucher et prouver, ou la vérité s’étend-elle bien au-delà ?

La médecine traditionnelle est-elle adaptée à ceux que l’on nomme « malades mentaux »? Sont-ils « anormaux » au sens défectueux, inaptes, parfois effrayants, voire dangereux, ou sont-ils simplement dotés d’une sensibilité au monde hors norme qui, pour certains, se manifeste même par des dons extrasensoriels ?

« Elle était née avec la conviction, non, la certitude que la magie existait »

Voici un extrait qui donne le ton et l’envie d’en découvrir davantage : «Très bien. J’ai toujours cru aux anges et aux fées», pensa-t-elle. « Mais ça ? Converser avec des êtres de lumière de jour comme de nuit ? Pas seulement en les canalisant, mais en ayant des conversations à bâtons rompus ? Sur tout et n’importe quoi ? Est-ce vraiment possible, ou suis-je devenue définitivement et sans aucun doute folle à lier, dingue, cinglée, prête à être expédiée à l’asile ? » Cela faisait des mois qu’elle se posait la même question. Encore et encore.

Son esprit analytique résistait à cette pensée et la tournait dans toutes les directions possibles pour arriver à une conclusion différente. Mais son cœur ? Son cœur chantait. Son cœur voulait davantage de ce sentiment incroyable d’amour et de protection inconditionnels. Son cœur voulait plus de ces voix qui murmuraient si doucement une langue qui lui semblait si familière, lui racontant des histoires qui n’existaient que dans les rêves et les contes de fées.

Elle avait toujours été différente. Bizarre pour certains, délirante pour d’autres ou simplement unique pour ses amis proches. Elle était née avec la conviction, non, la certitude que la magie existait. Dans le débat entre la nature et l’éducation, c’était sans aucun doute l’œuvre de la nature, car sa famille était très terre à terre, réaliste et conventionnelle ».

Espérance, une quête spirituelle, de Nadine Touma Daher, est disponible sur fnac.com et Amazon

 


La cigogne, annonciatrice du changement climatique en Alsace

Short Url
  • Malgré le froid vif d'un matin de février, l'échassier symbole de l'Alsace se gave à Wintzenbach, à l'extrémité nord-est de l'Hexagone
  • "Ça fait quelques années où régulièrement en hiver je compte à peu près une centaine de cigognes présentes sur le site"

WINTZENBACH: Elles reviennent de plus en plus tôt, voire ne migrent plus du tout: les cigognes sont de retour depuis janvier en Alsace, où la douceur hivernale leur permet de se nourrir toute l'année, y compris dans des déchetteries.

Au sommet d'un vaste centre d'enfouissement en forme de pyramide à degrés, plusieurs dizaines de cigognes évoluent au milieu des déchets, loin de l'image idyllique du bel oiseau noir et blanc perché sur sa cheminée.

Malgré le froid vif d'un matin de février, l'échassier symbole de l'Alsace se gave à Wintzenbach, à l'extrémité nord-est de l'Hexagone.

"Ça fait quelques années où régulièrement en hiver je compte à peu près une centaine de cigognes présentes sur le site", témoigne Charles Helbling, bénévole local de la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Sur ce total, difficile de savoir combien d'animaux viennent de rentrer de leur migration hivernale et combien n'ont pas du tout quitté le secteur. Surtout que pour certains volatiles, l'Alsace, c'est déjà le midi.

"Il y a une cigogne qui a été observée par un collègue récemment dans le secteur. Ils ont pu lire la bague qu'elle avait à la patte et c'était une cigogne qui venait d'Allemagne du nord et s'est arrêtée ici", raconte M. Helbling à l'AFP.

La cigogne blanche revient de loin en Alsace: quasiment disparue dans les années 1970, elle a bénéficié d'une politique de protection et voit ses effectifs s'envoler. La LPO a dénombré 1.634 couples nicheurs l'an dernier, soit un doublement de la population en l'espace de 10 ans.

'Moins de risques'

La raison? Les cigognes sont de moins en moins nombreuses à effectuer la migration qui les emmène traditionnellement par-delà la Méditerranée, sur des milliers de kilomètres.

Celles qui partent le font plus tard et reviennent plus tôt. "On les revoit deux-trois semaines plus tôt en Alsace. D'habitude, elles rentrent vers la mi-février. Maintenant, certaines sont de retour dès la mi-janvier", explique Yves Muller, président de la LPO Alsace.

"Avant, elles allaient jusqu'en Afrique équatoriale. Mais depuis quelques décennies, elles partent seulement autour de la Méditerranée: dans le sud de la France, au Maroc ou en Espagne", relève-t-il. "Comme les cigognes partent moins loin, il y a moins de risques et la mortalité diminue".

Selon lui, le changement climatique est à l'origine de ce bouleversement, car les cigognes peuvent plus facilement gober toute l'année les 300 vers de terre qu'elles avalent volontiers chaque jour.

"Autrefois, en hiver, il faisait très froid en Alsace. Les cigognes ne trouvaient pas à manger car tout était gelé. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui: elles trouvent ce dont elles ont besoin dans des décharges en plein air".

"On ne sait pas vraiment ce qu'elles y mangent. Mais si elles y sont, c'est qu'il y a forcément quelque chose qui les intéresse, comme des rongeurs".

Grêle fatale 

La question interpelle Michaël Gruny, directeur du Smictom Nord Alsace, qui gère le centre d'enfouissement de déchets non recyclables de Wintzenbach.

Selon lui, le site n'enfouit plus d'ordures ménagères depuis 2017 et a une obligation de dératisation. Les déchets enfouis sur place ne sont pas toxiques et ne menacent pas en principe la vie des cigognes, souligne-t-il.

Mais pour Charles Helbling, de la LPO, les cigognes "peuvent aussi ingérer des substances et des produits qui ne sont pas bons", comme des sacs en plastique ou des élastiques.

Il reconnaît cependant n'avoir pas retrouvé de cigognes mortes à proximité du site.

Le retour avancé des cigognes présente d'autres risques: l'animal revenant plus tôt, il s'accouple plus tôt également et les cigogneaux ont tendance à naître avant les beaux jours.

Ces naissances précoces ont été fatales l'an dernier à nombre d'oisillons, victimes d'intempéries début mai alors que leurs plumes n'étaient pas encore étanches.

"Des cigogneaux qui venaient de naître ont été tués par la grêle", rapporte Raphaël Picard, chargé de communication à Cigoland, un parc de loisirs du Bas-Rhin qui accueille plus d'une centaine de cigognes aux beaux jours.

 


Le musée de Marrakech rouvre ses portes en rendant hommage à l'art africain

L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations. (Saad Alami)
L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations. (Saad Alami)
Short Url
  • Conçu à l’origine par l’architecte français Didier Lefort, le musée était fermé depuis le printemps 2023. Cette fermeture a eu lieu quelques mois avant la nuit du 8 septembre 2023, lorsqu’un puissant séisme de magnitude 6,8 a frappé le sud de Marrakech
  • Ce tremblement de terre, le plus fort enregistré dans le pays depuis plus d’un siècle, a gravement endommagé des dizaines de bâtiments dans la ville, dont beaucoup sont encore en cours de reconstruction

DUBAÏ : Le Musée d’Art Contemporain Africain Al-Maaden, qui a rouvert ses portes la semaine dernière, revient à son « cœur » en mettant en avant les artistes du continent, tout en insufflant une « vie nouvelle et différente », selon son cofondateur Othman Lazraq.
Inauguré en 2018 comme premier musée d’art contemporain de Marrakech par Othman Lazraq et son père Alami, le MACAAL abrite la vaste collection de la famille Lazraq, l’une des plus importantes collections privées d’art moderne et contemporain africain sur le continent.
Conçu à l’origine par l’architecte français Didier Lefort, le musée était fermé depuis le printemps 2023. Cette fermeture a eu lieu quelques mois avant la nuit du 8 septembre 2023, lorsqu’un puissant séisme de magnitude 6,8 a frappé le sud de Marrakech.
Ce tremblement de terre, le plus fort enregistré dans le pays depuis plus d’un siècle, a gravement endommagé des dizaines de bâtiments dans la ville, dont beaucoup sont encore en cours de reconstruction.
Le musée rénové a célébré sa réouverture avec la nouvelle exposition permanente « Sept Contours, Une Collection », présentant plus de 150 œuvres en rotation issues de la majorité des 54 pays africains.
L’objectif est de mettre en avant l’ampleur et la diversité de l’art du continent, tout en brisant les stéréotypes réducteurs et en favorisant l’inclusivité.
« Nous avons réalisé qu’il nous fallait un changement majeur, et ce changement consistait à revenir au cœur de ce que le musée représente pour nous, c’est-à-dire un rôle plus éducatif », a déclaré Lazraq, architecte de profession et associé du Lazraq Studio, à Arab News.
« L’art africain fait partie intégrante de l’identité de la collection, et nous voulions le partager plus largement. »
Désormais, le musée adoptera un format d’exposition semi-permanent, présentant 150 œuvres en rotation issues d’une collection de 2 500 pièces.
L’exposition marquant la réouverture propose une sélection poignante d’œuvres à travers divers médiums, notamment la photographie, la peinture, le textile, l’art vidéo, la sculpture et les installations.
Parmi les œuvres notables figurent celles du peintre marocain Mohamed Melehi, du moderniste marocain Farid Belkahia, du photographe malien Malick Sidibé, de l’artiste congolais Pierre Bodo, du peintre soudanais Salah Elmur, ainsi que de la photographe franco-marocaine Leila Alaoui.
Pour la refonte du musée, le MACAAL a confié au scénographe Franck Houndegla la création d'une nouvelle médiathèque et d'un espace permanent permettant d'accueillir une vaste collection d'art africain issue de la collection de la famille Lazraq. Le musée a également lancé un nouveau programme de commandes de sculptures in situ. 
« Je veux insuffler une vie nouvelle et différente au musée », a déclaré Lazraq, en expliquant son souhait d’y intégrer la musique, la performance et le design dans les espaces temporaires.
« La mission du musée a toujours été de démocratiser l’accès à l’art pour un public plus large. »
« Son objectif le plus important est d’inspirer une génération d’artistes afin qu’ils se sentent en sécurité et accueillis — qu’ils sachent qu’il existe un musée où leurs œuvres peuvent être exposées et collectionnées. »


Clément Hervieu-Léger nommé à la tête de la Comédie-Française

L'acteur français Clément Hervieu-Leger prononce un discours lors d'une cérémonie marquant le 100e anniversaire du philosophe et sociologue français Edgar Morin au palais de l'Élysée à Paris, le 8 juillet 2021. (AFP)
L'acteur français Clément Hervieu-Leger prononce un discours lors d'une cérémonie marquant le 100e anniversaire du philosophe et sociologue français Edgar Morin au palais de l'Élysée à Paris, le 8 juillet 2021. (AFP)
Short Url
  • C'est un candidat "maison" qui a été choisi par l'Elysée: Clément Hervieu-Léger, 48 ans, acteur et metteur en scène subtil de la Comédie-Française sera à partir d'août le prochain administrateur général de l'institution
  • Le ministère de la Culture en a fait l'annonce mercredi, en lui confiant pour mission d'œuvrer "à la présentation et à l'exploitation du répertoire actuel" de la maison dite de Molière

PARIS: C'est un candidat "maison" qui a été choisi par l'Elysée: Clément Hervieu-Léger, 48 ans, acteur et metteur en scène subtil de la Comédie-Française sera à partir d'août le prochain administrateur général de l'institution, dont il devra assurer le "rayonnement".

Le ministère de la Culture en a fait l'annonce mercredi, en lui confiant pour mission d'œuvrer "à la présentation et à l'exploitation du répertoire actuel" de la maison dite de Molière, "tout en veillant à son élargissement à des œuvres contemporaines ou anciennes (...) pas (...) encore présentées".

"Il aura à cœur de piloter le développement des tournées, de la politique audiovisuelle, ainsi que de politiques en direction des jeunes et des publics éloignés de la culture", précise-t-il encore.

Autre travail confié: mener d'importants travaux de mises aux normes, de restauration et de rénovation énergétique des différents sites du théâtre.

Plus ancienne troupe de théâtre au monde encore en activité, la Comédie-Française est née en 1680 lorsque son ancien protecteur Louis XIV décide de fusionner sa troupe avec une autre. Elle connaîtra quatre salles avant d'atterrir à la Salle Richelieu, près du Palais-Royal à Paris, où elle se produit depuis 1799.

L'Elysée a fait le choix de la candidature interne: Clément Hervieu-Léger est membre depuis 2005 de la troupe et est devenu sociétaire en 2018.

Au cours des vingt années passées au cœur de cette troupe, l'acteur a incarné Robespierre dans "La Mort de Danton" de Georg Büchner, dirigé par Simon Delétang, Dorante dans "Le Bourgeois gentilhomme" de Molière, créé par Valérie Lesort et Christian Hecq ou encore Günther von Essenbeck dans "Les Damnés" de Visconti distribué par le metteur en scène Ivo van Hove.

"La tâche est immense et enthousiasmante", a commenté M. Hervieu-Léger dans un communiqué de la Comédie-Française. "Je présenterai précisément mon projet pour la Comédie-Française à l'issue de cette période de passation", à savoir jusqu'à sa prise de fonctions en août, a-t-il annoncé.

- Opéra, ballet -

"Nous avons d'importants travaux à mener la saison prochaine Salle Richelieu et devrions être hors les murs pendant six mois", a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'institution.

Clément Hervieu-Léger a été formé au Conservatoire du 10e arrondissement de Paris, dans la classe de Jean-Louis Bihoreau, et a travaillé avec Lilo Baur, Denis Podalydès, Jean-Pierre Vincent, Robert Wilson...

Metteur en scène, il s'est distingué pour avoir présenté en 2018, pour la première fois dans son intégralité en France, "L'Eveil du printemps", du dramaturge allemand Frank Wedekind, pièce qui explore le désir adolescent et avait été interdite pour pornographie à sa publication en 1891.

Cet artiste a aussi dirigé "Le Petit Maître corrigé" de Marivaux, "La Cerisaie" de Tchekhov.

Hors de la Comédie-Française, il a fondé sur ses terres normandes en 2010 avec Daniel San Pedro la Compagnie des Petits Champs, avec laquelle il présente ses propres projets. À son CV également, une collaboration avec Patrice Chéreau pendant une dizaine d'années: il l'assiste à la mise en scène d'opéras, joue dans le long métrage "Gabrielle" ainsi que dans la pièce "Rêve d'automne" de Jon Fosse, prix Nobel de littérature.

Il préside par ailleurs la Société d'histoire du théâtre et enseigne le théâtre à l'école de danse de l'Opéra de Paris.

La maison dont hérite l'acteur et metteur en scène a été dirigée pendant onze ans par Eric Ruf, dont "la dynamique d'ouverture", le "développement du mécénat", le "travail de fond sur l'égalité femme-homme, la diversité de la troupe", le travail sur "la diversité des publics", entre autres, ont été salués par le gouvernement.