Les pèlerins accomplissent les derniers rites du Hajj alors que les musulmans célèbrent l'Aïd al- Adha

Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
Des pèlerins tournent autour de la Sainte Kaaba à la Grande Mosquée de La Mecque, dimanche, accomplissant ainsi les derniers rites du Hajj. (SPA)
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Publié le Lundi 17 juin 2024

Les pèlerins accomplissent les derniers rites du Hajj alors que les musulmans célèbrent l'Aïd al- Adha

  • Plus de 850 000 pèlerins ont accompli le Tawaf al-Ifadah dimanche soir à La Mecque
  • La longue journée a commencé par la lapidation symbolique du diable par les pèlerins à Muzdalifah

MINA: Plus de 850 000 pèlerins ont accompli le Tawaf al-Ifadah dimanche soir à La Mecque, marquant ainsi les derniers jours du Hajj et le début des célébrations de l'Aïd al-Adha pour les musulmans du monde entier.

La longue journée a commencé par la lapidation symbolique du diable par les pèlerins à Muzdalifah, sous la chaleur accablante de l'été. Cette lapidation fait partie des rites finaux du Hajj, l'un des cinq piliers de l'islam.

Cet évènement a eu lieu un jour après que plus de 1,8 million de pèlerins se sont rassemblés sur la colline sacrée du mont Arafat, située en périphérie de la ville sainte de La Mecque, où les pèlerins musulmans se retrouvent pour observer les cinq jours de rituels annuels du Hajj. Le Tawaf al-Ifadah est effectué par les pèlerins du Hajj après leur retour de Mina.

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Des pèlerins jettent des pierres sur des piliers lors de la lapidation symbolique du diable, l'un des derniers rites du Hajj, au Jamarat de Mina, près de la ville sainte de La Mecque, le 16 juin 2024. (SPA)

Lors d'une conférence de presse tenue dimanche soir, le colonel Talal ben Abdelmohsen al-Shalhoub, porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, a déclaré que tous les pèlerins étaient rentrés sains et saufs dans leurs tentes à Mina après avoir quitté Muzdalifah.

Il a souligné que les forces de sécurité poursuivaient leurs opérations afin d'assurer la sécurité des pèlerins tout au long de leur séjour à Mina, notamment lors des rituels sur le pont de Jamarat et dans la Grande Mosquée: «Ces services comprennent le contrôle et la gestion des foules sur tous les itinéraires reliant les tentes hébergement, le pont de Jamarat et la Grande Mosquée, ainsi que pendant le Tawaf. J’exhorte instamment tous les pèlerins à suivre scrupuleusement les instructions régissant leurs rituels», a-t-il déclaré.

Le 16 juin 2024, les pèlerins ont participé à la lapidation symbolique du diable, un des rites finaux du Hajj, en lançant des pierres sur les piliers au Jamarat à Mina, à proximité de la ville sainte de La Mecque. (SPA)

Le porte-parole a également recommandé aux pèlerins de ne pas emporter d'effets personnels lorsqu'ils se rendent au pont de Jamarat ou à la Grande mosquée. «En outre, je conseille vivement à ceux qui ont l'intention de quitter Mina le deuxième jour de Tashriq de suivre les directives spécifiées», a-t-il ajouté.

Les trois jours de Tashriq suivent le 10 Dhu al-Hijjah, l'Aïd al-Adha, et sont marqués par le rituel de la lapidation des trois piliers à Mina, symbolisant le rejet de la tentation et du mal.

Al-Shalhoub a également indiqué que le centre 911 de la région de La Mecque avait reçu 78 872 appels le 10 de Thul Hijjah, couvrant des rapports de sécurité et des demandes de service, tous traités rapidement.

Il a souligné la surveillance étroite exercée par les dirigeants saoudiens sur tous les secteurs de la sécurité, notant les améliorations continues de leurs performances chaque année.  «Nos agents de sécurité servent d’exemples dans l’exécution de leurs fonctions, facilitant ainsi le Hajj pour les pèlerins», a-t-il conclu.

Pour sa part, Ayedh al-Ghuwainem, vice-ministre du Hadj et de l’Omra pour les affaires du Hajj, a affirmé que les plans en termes d’organisation ainsi les efforts déployés ont été mis en œuvre en harmonie avec toutes les agences participant au Hajj.

«Le processus de lapidation s'est déroulé en toute sécurité et tranquillité en l'espace de dix heures seulement, atteignant un taux de conformité de 95% avec les instructions», a-t-il souligné.

Il a ajouté que les plans étaient élaborés pour répondre aux différentes préférences juridiques des pèlerins, en utilisant la technologie moderne et des horaires préétablis pour regrouper les pèlerins. Al-Ghuwainem a rapporté que plus de 800 000 pèlerins étaient arrivés à Mina avant l'aube dimanche, et que, à 8 heures du matin, tous avaient atteint Mina.

À leur arrivée au pont de Jamarat, environ 70% des pèlerins ont utilisé les premier et quatrième étages, tandis que les autres ont emprunté les deuxième et troisième étages, selon le vice-ministre. «De plus, plus de 850 000 fidèles ont déjà effectué le Tawaf al-Ifadah depuis minuit en utilisant les navettes mises en place entre la Grande Mosquée et Mina», a-t-il déclaré.

Le vice-ministre a ajouté que le défi auquel ils ont été confrontés avec les autorités concernées était le fait que les pèlerins préfèrent se déplacer à pied, malgré toutes les campagnes de sensibilisation et la disponibilité de tous les moyens de transport. Il a enfin exhorté les pèlerins à suivre scrupuleusement les instructions.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes sur un hôpital à Gaza: la Chine «choquée» 

 La Chine s'est dite "choquée" mardi par les frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le territoire palestinien, parmi lesquels cinq journalistes. (AFP)
La Chine s'est dite "choquée" mardi par les frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le territoire palestinien, parmi lesquels cinq journalistes. (AFP)
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  • "Nous sommes choqués et nous condamnons le fait qu'une fois de plus, malheureusement, des membres du personnel médical et des journalistes aient trouvé la mort  dans ce conflit"
  • "La Chine est très inquiète devant la situation à Gaza"

PEKIN: La Chine s'est dite "choquée" mardi par les frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le territoire palestinien, parmi lesquels cinq journalistes.

"Nous sommes choqués et nous condamnons le fait qu'une fois de plus, malheureusement, des membres du personnel médical et des journalistes aient trouvé la mort  dans ce conflit", a déclaré devant la presse à Pékin un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun.

"La Chine est très inquiète devant la situation à Gaza", a-t-il dit lors d'un point de presse quotidien.

"Israël devrait arrêter immédiatement ses opérations militaires à Gaza, conclure le plus tôt possible un cessez-le-feu complet et durable, rétablir intégralement l'entrée de l'aide humanitaire, empêcher une crise humanitaire de plus grande ampleur et s'employer à dissiper les tensions le plus vite possible", a-t-il dit.

"Nous nous opposons et condamnons tous les agissements qui portent atteinte aux populations civiles, endommagent les installations civiles et violent la loi internationale, y compris les actes de violence contre les journalistes", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déploré "un accident tragique" après la mort d'au moins vingt personnes selon la défense civile gazaouie, dont cinq journalistes. L'ONU et plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont condamné les raids.


Israël: des manifestants réclament un accord sur les otages en amont d'une réunion du gouvernement

Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée.  A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages. (AFP)
Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée. A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages. (AFP)
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  • Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne
  • "Nous exigeons que nos dirigeants s'assoient à la table des négociations et n'en bougent pas tant qu'un accord n'aura pas été trouvé", résume Hagit Chen, dont le fils a été enlevé

TEL-AVIV: Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée.

A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages.

D'autres manifestants se sont rassemblés près d'une antenne locale de l'ambassade américaine, ainsi que devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l'AFP et les médias israéliens.

Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne.

"Nous exigeons que nos dirigeants s'assoient à la table des négociations et n'en bougent pas tant qu'un accord n'aura pas été trouvé", résume Hagit Chen, dont le fils a été enlevé, cité par un communiqué du Forum des familles, la plus importante association de proches d'otages.

L'ordre du jour de la réunion du cabinet de sécurité n'a pas été officiellement annoncé, mais selon les médias locaux, il devrait discuter d'une reprise des négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages.

La semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné l'ouverture de négociations pour libérer tous les otages, quelques jours après l'aval donné par le Hamas à une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats Unis.

Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de la ville de Gaza, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien.

Début août, le cabinet avait approuvé un plan en ce sens, ravivant les craintes sur le sort des otages et déclenchant une nouvelle vague de manifestations, qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes.

L'attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

L'offensive de représailles israélienne a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l'ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

 


Gaza: le fonds souverain norvégien se désengage de Caterpillar en raison de «violations des droits humains»

"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué. (AFP)
"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué. (AFP)
  • Le Fonds souverain norvégien, le plus riche au monde, a déclaré lundi avoir cédé ses parts dans le groupe américain d'engins de chantier Caterpillar, évoquant des violations des droits humains à Gaza
  • Alimenté par les énormes revenus énergétiques de la Norvège, ce fonds est le plus important au monde, avec une valeur de près de 2.000 milliards de dollars et des investissements dans plus de 8.600 entreprises à travers le globe

OSLO: Le Fonds souverain norvégien, le plus riche au monde, a déclaré lundi avoir cédé ses parts dans le groupe américain d'engins de chantier Caterpillar, évoquant des violations des droits humains à Gaza.

"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué.

Propriété de la Banque centrale de Norvège, le Fonds a précisé avoir agi sur recommandation de son Conseil d'éthique, qui a fait valoir que "les bulldozers fabriqués par Caterpillar sont utilisés par les autorités israéliennes pour la destruction illégale généralisée de biens palestiniens".

Il a ajouté que la société n'avait "mis en œuvre aucune mesure pour empêcher une telle utilisation".

Caterpillar n'a pas immédiatement répondu à une demande de l'AFP pour commenter ces informations.

Alimenté par les énormes revenus énergétiques de la Norvège, ce fonds est le plus important au monde, avec une valeur de près de 2.000 milliards de dollars et des investissements dans plus de 8.600 entreprises à travers le globe.

Il figurait parmi les dix principaux actionnaires de Caterpillar, détenant 1,2% de son capital, soit 2,4 milliards de dollars.

Le Fonds a déclaré s'être également retiré de cinq banques israéliennes accusée d'avoir financé la construction de colonies illégales en Cisjordanie occupée par Israël, First International Bank of Israel, FIBI Holdings, Bank Leumi Le-Israel, Mizrahi Tefahot et Bank Hapoalim.

Début août, le Fonds avait déjà annoncé se désengager de 11 entreprises israéliennes pour leur implication dans la guerre à Gaza, consécutive à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.