Selon l’AIE, la demande mondiale de pétrole devrait ralentir en raison de la progression de la transition énergétique

La baisse de la demande de pétrole dans les années à venir atténuera les tensions sur le marché, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
La baisse de la demande de pétrole dans les années à venir atténuera les tensions sur le marché, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
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Publié le Mercredi 12 juin 2024

Selon l’AIE, la demande mondiale de pétrole devrait ralentir en raison de la progression de la transition énergétique

  • Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie indique que la demande mondiale de pétrole augmentera d’1 million de barils par jour en 2024
  • «Malgré le ralentissement de la croissance, la demande mondiale de pétrole en 2030 devrait être plus élevée de 3,2 millions de bpj par rapport à 2023»

RIYAD: Selon une nouvelle analyse, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait ralentir dans les années à venir, alors que le monde poursuit sa transition énergétique.

Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indique que la demande mondiale de pétrole augmentera d’1 million de barils par jour (bpj) en 2024. Cette projection contredit les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le 11 juin, cette dernière a déclaré que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,25 millions de bpj en 2024 en raison de la croissance de marchés tels que la Chine, l’Inde, le Moyen-Orient et l’Amérique latine.

Dans son analyse, l’AIE note que la baisse de la demande de pétrole dans les années à venir atténuera les tensions sur le marché et indique qu’elle portera la capacité de production excédentaire à des niveaux jamais atteints depuis la crise de la Covid-19.

«Alors que la reprise postpandémie perd son élan, que la transition vers les énergies propres progresse et que la structure de l’économie chinoise se transforme, la croissance de la demande mondiale de pétrole ralentit; elle devrait atteindre son niveau maximal d’ici à 2030. Cette année, nous nous attendons à ce que la demande augmente d’environ 1 million de bpj», précise Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE.

M. Birol souligne que les compagnies pétrolières doivent se préparer à faire face aux changements qui se produisent actuellement dans le secteur de l’énergie.

«Les projections de ce rapport, basées sur les données les plus récentes, montrent que cette décennie sera marquée par une offre excédentaire majeure, ce qui suggère que les compagnies pétrolières devraient s’assurer que leurs stratégies et leurs plans opérationnels sont adaptés aux changements en cours», ajouteM. Birol.

Le rapport prévoit également que les ventes croissantes de véhicules électriques et le remplacement du pétrole par des énergies renouvelables ou du gaz dans le secteur de l’électricité réduiront considérablement l’utilisation du pétrole dans les transports routiers et dans la production d’électricité.

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La consommation de gaz de pétrole liquéfié devrait croître, selon l’AIE. (Shutterstock)

Les économies émergentes stimuleront la demande de pétrole dans les années à venir

Selon le rapport, la demande mondiale de pétrole, qui inclut les biocarburants, s’est élevée en moyenne à un peu plus de 102 millions de bpj en 2023. Elle se stabilisera à près de 106 millions de bpj vers la fin de la décennie.

«Malgré le ralentissement de la croissance, la demande mondiale de pétrole en 2030 devrait être plus élevée de 3,2 millions de bpj par rapport à 2023, à moins que des mesures politiques plus strictes ne soient mises en œuvre ou que des changements de comportement n’aient lieu», estime le groupe de réflexion sur l’énergie.

L’AIE explique que cette hausse devrait être stimulée par les économies émergentes d’Asie telles que l’Inde, dont la consommation de pétrole pour les transports est en hausse, et par une utilisation accrue de kérosène et de matières premières par l’industrie pétrochimique en plein essor, notamment en Chine.

En outre, la consommation de naphta, de gaz de pétrole liquéfié (GPL) et d’éthane bondira de 3,7 millions de bpj entre 2023 et 2030, sous l’effet de l’utilisation accrue de GPL pour la cuisine propre.

Toutefois, la demande de pétrole dans les pays développés devrait poursuivre son déclin, qui dure depuis des décennies, et passer de près de 46 millions de bpj en 2023 à moins de 43 millions en 2030.

«Hormis pendant la pandémie, la dernière fois que la demande de pétrole des pays développés a été aussi faible, c’était en 1991», signale l’AIE.

D’après le rapport, les producteurs qui ne font pas partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) mèneront l’expansion de la capacité de production mondiale nécessaire pour répondre à cette demande anticipée, principalement dans les économies émergentes, ce qui représentera les trois quarts de l’augmentation attendue d’ici à 2030.

«À eux seuls, les États-Unis devraient contribuer à hauteur de 2,1 millions de bpj aux gains des pays non membres de l’Opep+, tandis que l’Argentine, le Brésil, le Canada et la Guyane apporteront une contribution supplémentaire de 2,7 millions de bpj.» Le rapport prévoit que lorsque le flux de projets approuvés se tarira, vers la fin de la décennie, la croissance de la capacité des principaux producteurs non-membres de l’Opep+ ralentira puis s’arrêtera», indique le rapport.

«Toutefois, si les entreprises continuent d’approuver les projets supplémentaires déjà prévus, la capacité des pays non membres de l’Opep+ pourrait augmenter d’1,3 million de bpj d’ici à 2030.»

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L’Opep est plus optimiste quant à la croissance de la demande de pétrole. (Shutterstock)

Capacité de raffinage

Le rapport souligne que la capacité de raffinage mondiale devrait croître de 3,3 millions de bpj entre 2023 et 2030, ce qui est bien en deçà des tendances historiques.

L’AIE estime que cette croissance devrait être suffisante pour répondre à la demande de produits pétroliers raffinés au cours de cette période compte tenu de la hausse simultanée de l’offre de combustibles non raffinés tels que les biocarburants et les liquides de gaz naturel.

L’agence précise en outre que les raffineurs devront progressivement modifier leurs produits pour répondre aux tendances divergentes sur le marché des distillats. En effet, la demande d’essence diminue en raison de l’accroissement de la part de marché des véhicules électriques, tandis que la consommation de kérosène augmente.

Selon l’AIE, les produits combustibles non raffinés devraient contribuer à plus de 75% de la croissance prévue de la demande au cours de la période 2023-2030.

«Cette montée en flèche de l’offre de produits non raffinés exercera une pression supplémentaire sur les taux d’exploitation et la rentabilité des raffineries, en particulier dans les centres de demande matures. Cela laisse présager de nouvelles fermetures de capacités d’ici à la fin de la décennie», souligne le rapport.

«La croissance de la capacité restera concentrée en Asie, plus particulièrement en Chine et en Inde, mais, après 2027, on observe des signes de ralentissement de l’expansion».

L’Opep optimiste

Alors que l’AIE prévoit un ralentissement de la croissance de la demande de pétrole, l’Opep est optimiste quant à l’avenir, et l’alliance des producteurs estime que ses prévisions sont plus précises.

Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 6 juin, Haitham al-Ghais, secrétaire général de l’Opep, a déclaré que le monde connaîtrait une croissance continue de la demande de pétrole dans les années à venir.

«L’année dernière, les prévisions de l’Opep relatives à la demande de pétrole étaient les meilleures. Tous ceux qui ont critiqué les prévisions de l’Opep n’ont cessé d’ajuster leurs chiffres tout au long de l’année», a souligné M. Al-Ghais.

Par ailleurs, ce dernier a clairement indiqué que toutes les sources d’énergie étaient nécessaires pour l’avenir et que des efforts devaient être déployés pour réduire les émissions.

«Selon nos projections statistiques, 600 millions de personnes s’installeront dans de nouvelles villes d’ici à 2030 dans le cadre de l’urbanisation. Cela remet les choses dans leur contexte. Nous avons besoin de toutes les sources d’énergie. Nous ne devrions pas faire de discrimination à l’égard d’une quelconque source d’énergie. L’accent doit être mis sur la réduction des émissions», a conclu M. Al-Ghais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite met au point un béton qui absorbe le dioxyde de carbone ultra-rapidement

Cette collaboration de 12 mois prévoit l'intégration de la formule de béton exclusive de Partanna et de la technologie de capture directe de l'air de KAUST. (Photo: X/@ConstructechMag)
Cette collaboration de 12 mois prévoit l'intégration de la formule de béton exclusive de Partanna et de la technologie de capture directe de l'air de KAUST. (Photo: X/@ConstructechMag)
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  • L'Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST) va collaborer avec Partanna Global pour développer davantage un béton qui non seulement évite les émissions de carbone lors de la production, mais continue à l'absorber au fil du temps
  • L'effort de collaboration prévu sur 12 mois intègre la formule de béton exclusive de Partanna à la technologie de capture directe de l'air de KAUST, a rapporté mercredi l'agence de presse saoudienne

RIYAD : L'Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST) va collaborer avec Partanna Global, une entreprise spécialisée dans la science des matériaux, pour développer davantage un béton qui non seulement évite les émissions de carbone lors de la production, mais continue également à l'absorber au fil du temps.

L'effort de collaboration prévu sur 12 mois intègre la formule de béton exclusive de Partanna à la technologie de capture directe de l'air de KAUST, a rapporté mercredi l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Au cœur de cette innovation se trouve un liant composé de matériaux naturels et recyclés facilement disponibles en Arabie saoudite, y compris une solution de saumure.

Contrairement aux méthodes traditionnelles de production de béton, ce mélange est traité à température ambiante, éliminant ainsi le besoin de production de clinker énergivore ou de chauffage industriel.

Le résultat est un béton qui non seulement évite les émissions de carbone lors de la production, mais continue également à l’absorber au fil du temps.

Mohamed Eddaoudi, professeur de chimie à KAUST, a déclaré : « Nous ne créons pas seulement des matériaux de construction durables ; nous sommes à l'avant-garde d'une approche proactive de la lutte contre le changement climatique.

« L'intégration du liant négatif en carbone avec les processus actuels de fabrication de béton représente un saut quantique dans les pratiques de construction durable. »

Rick Fox, PDG de Partanna Global, a déclaré que cette technologie pourrait transformer les bâtiments de passifs environnementaux en actifs qui traitent activement l'environnement naturel.

« Notre collaboration avec KAUST maximise le potentiel de la formule de béton négative en carbone, prouvant que nous pouvons fondamentalement changer la façon dont le monde construit ses infrastructures. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Fusion nucléaire: gros retards et milliards de surcoûts pour le projet Iter

L'Italien Pietro Barabaschi, PDG du projet international de fusion nucléaire Iter, fait un geste avant une interview dans son bureau de Saint-Paul-les-Durance, dans le sud de la France, le 5 janvier 2023. Pietro Barabaschi a déclaré que la société avait au moins huit ans de retard et des "milliards" de coûts supplémentaires pour le réacteur expérimental international de fusion nucléaire ITER, le 3 juillet 2024. (Photo: AFP)
L'Italien Pietro Barabaschi, PDG du projet international de fusion nucléaire Iter, fait un geste avant une interview dans son bureau de Saint-Paul-les-Durance, dans le sud de la France, le 5 janvier 2023. Pietro Barabaschi a déclaré que la société avait au moins huit ans de retard et des "milliards" de coûts supplémentaires pour le réacteur expérimental international de fusion nucléaire ITER, le 3 juillet 2024. (Photo: AFP)
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  • Le surcoût devrait atteindre environ 5 milliards d'euros, a-t-il précisé, pour un coût total déjà engagé estimé entre 20 et 40 milliards d'euros
  • La fusion nucléaire, différente de la fission utilisée dans les centrales actuelles, vise à reproduire la réaction physique à l'oeuvre dans le Soleil, et à fournir ainsi une source d'énergie présentée comme sûre et sans déchets

PARIS: Coup dur pour le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie victime de malfaçons, le projet aura un retard d'au moins huit ans pour sa première étape cruciale et sa facture va s'alourdir de plusieurs "milliards" d'euros.

"Il y a un retard mais nous pensons que nous faisons ce qui est bon pour atteindre l'objectif final avec plus d'attention aux risques et en minimisant le retard total", a déclaré le directeur général d'Iter Pietro Barabaschi lors d'une conférence de presse mercredi à Saint-Paul-lès-Durance, dans le sud-est de la France, où est basé ce méga-projet.

Le surcoût devrait atteindre environ 5 milliards d'euros, a-t-il précisé, pour un coût total déjà engagé estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Une fourchette très large car le montant exact est difficile à chiffrer, puisque beaucoup de contributions des parties impliquées dans ce projet sont en nature, selon la direction.

- Défauts -

Après la découverte en 2022 de défauts de fabrication sur des composants essentiels de l'imposant réacteur en cours de construction, M. Barabaschi, qui venait alors d'arriver à la tête du projet avait reçu mission des sept membres - Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Union européenne et Russie - d'élaborer un nouveau calendrier et un nouveau budget.

Présenté fin juin au conseil d'administration d'Iter, il prévoit notamment un retard de huit ans pour la première étape scientifique cruciale, la production du "premier plasma" de matière, indispensable à la fusion. Initialement prévue pour 2025, cette étape est reportée à au moins 2033.

Pour l'arrivée au stade "d'énergie magnétique complète", c'est à dire l'obtention stable de la pleine puissance nécessaire au fonctionnement futur du réacteur, le nouveau calendrier fixe la date de 2036, contre 2033 dans le calendrier initial, qui remontait à 2016. Un retard bien moindre que pour le "premier plasma", a insisté M. Barabaschi, insistant sur "l'objectif final".

Il a précisé avoir demandé une rallonge de "5 milliards" d'euros au Conseil d'administration, qui a accepté le nouveau calendrier, mais doit encore se prononcer sur les financements.

Une décision pourrait intervenir d'ici la fin de l'année, selon des sources internes.

La fusion nucléaire, différente de la fission utilisée dans les centrales actuelles, vise à reproduire la réaction physique à l'oeuvre dans le Soleil, et à fournir ainsi une source d'énergie présentée comme sûre et sans déchets.

Les déboires d'Iter interviennent alors que des laboratoires universitaires, mais aussi des start-up, se sont lancées dans la course à la fusion et ont annoncé ces derniers mois des avancées significatives. Mais pour M. Barabaschi, Iter a toujours toute sa place.

Le G7, dont la plupart des pays font partie d'Iter, avait d'ailleurs réaffirmé lors de son dernier sommet mi-juin en Italie l'intérêt de la fusion pour la lutte contre le dérèglement climatique.

- Rendre au privé -

Mais il avait aussi encouragé "la collaboration au niveau international pour accélérer le développement et la démonstration de centrales à fusion afin de favoriser les investissements privés et la participation du public".

Un déclaration dont M. Barabaschi dit se féliciter. "Nous devons rendre au secteur privé ce que nous avons pu atteindre avec des fonds publics", explique le patron d'Iter.

Et de souligner avoir récemment organisé un groupe de travail avec des acteurs du secteur privé, en se réjouissant de l'arrivée de nouveaux investisseurs.

"Nos objectifs fondamentaux sont inchangés: démontrer l'intégration de systèmes pour une fusion à l'échelle industrielle", insiste-t-il.

Pour autant "nous ne devrions pas compter sur la fusion nucléaire pour résoudre les problèmes" climatiques. "Il est important de trouver des sources (d'énergie) alternatives, et à un moment la fusion jouera un rôle important. Mais ce retard ne va pas dans la bonne direction."


Les dépenses aux points de vente en Arabie saoudite reprennent de l'élan avec une hausse de 48%

Les dépenses en alimentation et boissons, constituant la plus grande part des transactions, ont augmenté de 38,3% pour atteindre 1,88 milliard de riyals. (Photo: Shutterstock)
Les dépenses en alimentation et boissons, constituant la plus grande part des transactions, ont augmenté de 38,3% pour atteindre 1,88 milliard de riyals. (Photo: Shutterstock)
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  • L’Arabie saoudite a enregistré une hausse spectaculaire de 48% des dépenses aux points de vente, atteignant 12,34 milliards de riyals entre le 23 et le 29 juin, avec une croissance record dans le secteur de l'éducation
  • Riyad a connu une expansion considérable, évoluant vers un centre pivot de croissance et de progrès

RIYAD: L’Arabie saoudite a enregistré une hausse spectaculaire de 48% des dépenses aux points de vente, atteignant 12,34 milliards de riyals (3,29 milliards de dollars) entre le 23 et le 29 juin, avec une croissance record dans le secteur de l'éducation.

Selon la Banque centrale saoudienne (SAMA), le secteur éducatif a connu une augmentation stupéfiante de 1,970%, totalisant 99,06 millions de riyals au cours de la semaine, malgré sa faible part de 0,05% dans le volume total des transactions.

Cette reprise fait suite à un creux observé du 16 mai au 22 juin, où les dépenses avaient atteint leur plus bas niveau en plusieurs mois à 8,34 milliards de riyals, coïncidant avec la période de vacances de l'Aïd al-Adha.

Dans un entretien accordé à Arab News, l'économiste basé en Arabie saoudite, Talat Hafiz, a apporté un éclairage sur les habitudes de consommation pendant les périodes de fêtes religieuses. « Les dépenses sont généralement moins élevées pendant ces vacances, notamment le Hajj. En temps normal, les citoyens fréquentent assidûment les centres commerciaux et les restaurants pour leurs loisirs. »

Les données de la SAMA pour la dernière semaine de juin ont montré que les dépenses de transport ont augmenté de 155,4% pour atteindre 790 millions de riyals, la deuxième plus forte augmentation par rapport à la semaine précédente.

Les dépenses en matériaux de construction et de bâtiment sont arrivées en troisième position, enregistrant une hausse de 110,7%, atteignant 328,5 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont constitué la plus grande part des transactions aux points de vente et ont connu une augmentation de 38,3%, atteignant 1,88 milliard de riyals. Cela s'est accompagné de dépenses dans les restaurants et cafés, atteignant 1,8 milliard de riyals et constituant la deuxième plus grande part avec la plus faible augmentation de 12,1% par rapport à la semaine précédente.

Les dépenses aux points de vente pour les biens et services divers, y compris les articles de soins personnels, les fournitures, l'entretien et le nettoyage, ont constitué la troisième plus grande part et ont connu une augmentation de 62% cette semaine-là, atteignant 1,6 milliard de riyals.

Le secteur hôtelier a connu la deuxième plus faible augmentation de la valeur des transactions aux points de vente, augmentant de 15,1% pour atteindre 220,3 millions de riyals. D'autre part, les stations-service ont connu la troisième plus faible hausse, avec une augmentation de 20%, atteignant 834,5 millions de riyals.

Selon les données de la SAMA, 32,15% des dépenses aux points de vente ont eu lieu à Riyad, la valeur totale des transactions atteignant 3,96 milliards de riyals, soit une augmentation de 61,2% par rapport à la semaine précédente.

Riyad a connu une expansion considérable, évoluant vers un centre pivot de croissance et de progrès.

Le quartier La Strada Yard de la ville connaît une expansion considérable, illustrée par l'arrivée de la chaîne de supermarchés Spinneys. Son magasin phare de 4,043 mètres carrés marque le début d'une stratégie d'expansion visant Riyad et Jeddah pout répondre à la préférence croissante pour des choix d'épicerie de haute qualité à travers le Royaume.

Jeddah suit avec 13,8% des dépenses, atteignant 1,71 milliard de riyals, marquant une variation positive hebdomadaire de 45,3%. Dammam enregistre une hausse de 58,1% à 580,4 millions de riyals. Tabuk connaît la plus forte progression avec +71,6%, atteignant 230,8 millions de riyals.

Seule La Mecque affiche une baisse, avec un recul de 1,1% à 444 millions de riyals.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com