Arab News en français est honorée au Sénat pour son rôle au profit de la communication

La médaille a été remise par la sénatrice Nathalie Goulet et l'ambassadeur saoudien en France, Fahad Al-Ruwaily, au rédacteur en chef d'Arab News, Faisal Abbas. (Photo: Arab News en français)
La médaille a été remise par la sénatrice Nathalie Goulet et l'ambassadeur saoudien en France, Fahad Al-Ruwaily, au rédacteur en chef d'Arab News, Faisal Abbas. (Photo: Arab News en français)
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Publié le Samedi 08 juin 2024

Arab News en français est honorée au Sénat pour son rôle au profit de la communication

  • “Alors que nous nous battons pour la francophonie, l'Arabie saoudite nous offre un cadeau, un outil, Arab News en français", a déclaré la sénatrice française Nathalie Goulet.
  • “En ce qui concerne les relations franco-saoudiennes, il est certain que la coopération entre nos deux pays, l'Arabie saoudite et la France, est excellente et plus étroite que jamais", a déclaré l'ambassadeur d'Arabie saoudite en France à cette occasion.

PARIS : Arab News en français a été récompensé pour avoir comblé le fossé de la communication entre l'Arabie saoudite et la France.

L'ambassadeur saoudien en France, Fahad Al-Ruawaily, a participé à la soirée, célébrant les quatre ans du lancement de l'édition française en réitérant la force des relations franco-saoudiennes, en particulier après l’évènement Vision Golfe 2024.

"En ce qui concerne les relations franco-saoudiennes, il est certain que la coopération entre nos deux pays, l'Arabie saoudite et la France, est excellente et plus étroite que jamais. Nos relations se renforcent dans tous les domaines, politique, économique et culturel", a confirmé l'ambassadeur saoudien.

Lors d'un événement auquel ont participé des diplomates, des sénateurs, des PDG et des intellectuels, Arab News a reçu une médaille commémorative sénatoriale en reconnaissance de ses efforts pour faire entendre la voix du monde arabe et celle du monde francophone.

La médaille a été remise par la sénatrice Nathalie Goulet et l'ambassadeur saoudien en France, Fahad Al-Ruwaily.

S'adressant au public, la sénatrice Nathalie Goulet a déclaré : « Alors que nous nous battons pour la francophonie, l'Arabie saoudite nous offre un cadeau, un outil, à savoir Arab News en français ».

Pour sa part, l'ambassadeur Fahad Ruwaiy a félicité Arab News dans son discours, à l'occasion du quatrième anniversaire de l'édition française et du cinquantième anniversaire de l'édition anglaise, le décrivant comme « l'un de nos meilleurs journaux ».

Dans son discours, le rédacteur en chef Faisal Abbas a évoqué les défis auxquels les journalistes et les autres médias sont confrontés au sein de leur entreprise et à l'extérieur, tels que l'allocation de ressources à la couverture de différents conflits.

« Dans deux semaines, nous célébrerons le quatrième anniversaire d'Arab News en français et dans six mois, nous fêterons le cinquantième anniversaire d'Arab News, le premier journal de langue anglaise dans le monde arabe », a déclaré M. Abbas. (...) Les huit derniers mois ont été difficiles dans la région. Mais cela montre aussi l'importance d’avoir un journalisme crédible, une voix modérée, en particulier à travers une edition en français", a déclaré M. Abbas.

Depuis un lieu emblématique à Paris, Le Palais du Luxembourg, M. Abbas revient sur une citation de Napoléon « impossible est le mot que l'on ne trouve que dans le dictionnaire d'un imbécile » en référence à la transformation du Royaume au cours des huit dernières années.

"Nous sommes passés de 9 % de femmes dans la population active à plus de 36 %, qui est l'objectif fixé pour 2030. En huit ans, nous sommes passés d'une quasi-absence de droits, à voir les femmes au volant, ce qui n'est que la partie émergée de l'iceberg. Nous sommes passés à huit ambassadrices dans le monde, à la première femme arabe musulmane astronaute qui est sortie dans l'espace, nous parlons de Rayyanah Barnawi qui est sortie dans la station spatiale internationale l'année dernière", a-t-il ajouté.

L'événement d’Arab News en français s'est déroulé en marge de la deuxième édition de Vision Golfe.

"Nous avons participé à la deuxième édition de Vision Golfe, qui symbolise la coopération croissante et déjà solide entre la France et les pays du Golfe.

Pour l'Arabie saoudite, le forum a été l'occasion de montrer une fois de plus les opportunités de développement selon la feuille de route, Vision 2030", a déclaré l'ambassadeur saoudien.


La manifestation de soutien à Le Pen "n'est pas un coup de force", dit Bardella

La présidente du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), l'eurodéputé Jordan Bardella (G) et la présidente du groupe parlementaire du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, quittent le palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 26 août 2024, après leur rencontre avec le président français. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)
La présidente du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), l'eurodéputé Jordan Bardella (G) et la présidente du groupe parlementaire du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, quittent le palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 26 août 2024, après leur rencontre avec le président français. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)
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  • « Ce n'est pas un coup de force, c'est au contraire une défense très claire et très profonde de l'État de droit et de la démocratie française.
  • « Cela nous semblait nécessaire que nous puissions nous exprimer directement aux Français.

STRASBOURG : La manifestation de soutien à Marine Le Pen prévue dimanche à Paris « n'est pas un coup de force », mais une mobilisation « pour la démocratie », a assuré mercredi Jordan Bardella, président du Rassemblement national, à des journalistes au Parlement européen à Strasbourg.

« Ce n'est pas un coup de force, c'est au contraire une défense très claire et très profonde de l'État de droit et de la démocratie française. C'est une mobilisation en réalité, non pas contre, mais pour la démocratie française », a déclaré l'eurodéputé au sujet de ce rassemblement annoncé par le RN après la condamnation de la triple candidate à la présidentielle à une peine d'inéligibilité immédiate.

« Cela nous semblait nécessaire (...) que nous puissions nous exprimer directement aux Français par l'intermédiaire de ces discours qui seront prononcés dimanche avec l'ensemble de nos cadres, de nos parlementaires et de nos militants », a-t-il ajouté.

Cette condamnation, que le RN qualifie de « scandale démocratique », compromet grandement ses chances de concourir une quatrième fois à la fonction suprême en 2027.

Pour Jordan Bardella, cela ne change « absolument rien » à sa relation avec Marine Le Pen, « si ce n'est qu'elle est peut-être encore plus forte qu'elle ne l'a été par le passé ».

« Je suis à ses côtés, je vais continuer à l'être (...) Nous allons évidemment mener le combat », a assuré l'eurodéputé qui faisait son retour au Parlement européen après avoir manqué les deux premiers jours de la session.

Il a qualifié de « bonne nouvelle » l'annonce de la justice qu'une décision en appel devrait être rendue « à l'été 2026 », donc bien avant la présidentielle.


Condamnation de Marine Le Pen: Macron rappelle au gouvernement l'indépendance de la justice

Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés
  • Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours ».

PARIS : Mercredi en Conseil des ministres, le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés, après la condamnation de la cheffe de l'extrême droite Marine Le Pen qui a suscité des attaques contre les juges, ont rapporté des participants.

Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours », selon ces sources. La justice a déjà fait savoir qu'un nouveau procès en appel pourrait se tenir dans des délais qui laissent une porte ouverte à une éventuelle candidature présidentielle en 2027 de la leader du Rassemblement national (RN), principale formation d'extrême droite française. 

Devant la presse, à l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a rapporté mercredi les propos du chef de l'État.

« La première chose qu'il a rappelée, a poursuivi Mme Primas, est que la justice est évidemment indépendante et prend ses décisions en toute indépendance, et qu'il faut donc la respecter comme l'un des piliers de notre démocratie. La première, a-t-elle dit, est que la justice est indépendante et qu'elle prend ses décisions en toute indépendance et qu'il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie.

« La troisième chose, pour rappeler que les menaces qui sont faites à l'encontre des magistrats sont absolument insupportables et intolérables, puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté.

« Et la troisième chose, pour rappeler que chacun a le droit à une justice équivalente et que le droit est le même pour tous. »


Bac: l'épreuve de maths en première se précise pour l'an prochain

La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
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  • Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté
  • L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première,

PARIS : Le projet d'épreuve de mathématiques en classe de première pour l'an prochain, qui vise à mettre en œuvre le « choc des savoirs » annoncé par l'ex-ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, a été présenté mardi devant une instance consultative de l'Éducation nationale, étape-clé avant sa publication.

Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté instaurant cette « épreuve terminale de culture mathématique aux baccalauréats général et technologique ».

Ils ont recueilli 0 voix pour, 27 contre, 31 abstentions et 4 refus de prendre part au vote (l'administration ne votant pas dans cette instance), un vote indicatif qui n'empêche pas la mise en œuvre de la réforme, selon des sources syndicales.

Cette épreuve écrite d'une durée de deux heures, qui entrera en vigueur au printemps 2026, sera « affectée d'un coefficient 2 » (points pris sur l’épreuve du Grand oral en terminale), selon ces textes, consultés par l'AFP.

L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première, un projet confirmé en novembre 2024 par sa successeure, Anne Genetet.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré (collèges et lycées), qualifie auprès de l'AFP la mesure de « rafistolage supplémentaire du bac Blanquer », décidé en 2019 par l'ex-ministre Jean-Michel Blanquer.

Pour Jérôme Fournier, secrétaire national du SE Unsa, la nouvelle épreuve « alourdit la fin de l'année pour les élèves et les correcteurs ».

La première partie, qui est commune à tous les élèves, sera sous forme de QCM et pourrait être corrigée automatiquement, ce à quoi « de nombreuses organisations syndicales sont opposées », a-t-il ajouté, tandis que la deuxième partie devrait consister en des résolutions de problèmes.

Des projets de textes ont par ailleurs été votés au CSE relatif à « la mise en place du +parcours renforcé+ en classe de seconde générale et technologique » ou professionnelle à partir de la rentrée 2026, avec trois votes pour, 45 contre et 13 abstentions.

Mis en place par la ministre Élisabeth Borne, ce parcours est destiné aux élèves n’ayant pas obtenu le diplôme du brevet. Son organisation relèvera « de l’autonomie de l’établissement sur la base indicative de deux heures hebdomadaires sur tout ou partie de l’année », selon le projet d'arrêté.

Sophie Vénétitay déplore « une coquille vide » tandis que Tristan Brams (CFDT Éducation) regrette l'absence de « moyens supplémentaires ».