Pas-de-Calais: la foudre tombe sur un terrain de foot, un mort et un blessé grave

La foudre s'est abattue "aux environs de 20h sur le stade Gabriel Péri situé à Courrières, alors qu'un entraînement de football était en cours", explique le communiqué. Photo d'illustration. (AFP).
La foudre s'est abattue "aux environs de 20h sur le stade Gabriel Péri situé à Courrières, alors qu'un entraînement de football était en cours", explique le communiqué. Photo d'illustration. (AFP).
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Publié le Vendredi 24 mai 2024

Pas-de-Calais: la foudre tombe sur un terrain de foot, un mort et un blessé grave

  • L'homme décédé est un entraîneur du club amateur AS Courrières, "grand passionné de football", a indiqué à l'AFP l'un de ses jeunes frères
  • Un autre homme "souffrant de douleurs thoraciques a été transporté au centre hospitalier en état d'urgence absolue" et un troisième est légèrement blessé, brûlé à la jambe

COURRIERES: La foudre qui a frappé un terrain de football en plein entraînement a fait un mort et un blessé grave jeudi soir à Courrières, près de Lens (Pas-de-Calais), ont indiqué la préfecture et les secours.

L'homme décédé est un entraîneur du club amateur AS Courrières, "grand passionné de football", a indiqué à l'AFP l'un de ses jeunes frères, Théo Denneulin, accouru au stade après avoir été alerté par un autre membre du club.

Un autre homme "souffrant de douleurs thoraciques a été transporté au centre hospitalier en état d'urgence absolue" et un troisième est légèrement blessé, brûlé à la jambe, détaille la préfecture dans un communiqué, précisant que ce bilan est susceptible d'évoluer.

Selon la préfecture, l'homme décédé et celui qui a été gravement blessé sont tous les deux âgés d'une trentaine d'années.

Trente-trois autres personnes impliquées dans cet épisode sont "choquées mais indemnes".

La foudre s'est abattue "aux environs de 20h sur le stade Gabriel Péri situé à Courrières, alors qu'un entraînement de football était en cours", explique le communiqué.

"Il semblerait que la pluie intense (...) a fait que les personnes ont décidé de quitter le terrain", a expliqué à l'AFP le capitaine des pompiers Cédric Sauvage, chef du centre de secours de Lens. "La foudre s'est abattue à ce moment-là, et a malheureusement impacté les quelques personnes qui s'y trouvaient encore"

Vigilance jaune aux orages 

Une cellule médico-psychologique a été mise en place aux abords du stade, et secours et gendarmes ont été déployés sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le Pas-de-Calais était classé jeudi soir en vigilance jaune aux orages par Météo-France, comme les trois-quarts de la France.

Météo-France a appelé dans la soirée sur son compte X à la prudence dans les Hauts-de-France, signalant des "orages forts en cours (...) avec localement de fortes précipitations".

"Nous sommes sous le choc", a réagi après de l'AFP la présidente du district de l'Artois de football, Evelyne Bauduin.

L'AS Courrières est "un club amateur dirigé par un jeune président", qui compte 360 licenciés, ce qui en fait "un des dix plus gros clubs du district de l'Artois", a-t-elle souligné.

"Tout mon soutien au club de football de Courrières touché par ce terrible drame. Pensées aux proches de la victime, aux blessés et aux licenciés de l'AS Courrières", a écrit sur son compte X le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand.

En juin 2019, plusieurs adolescents, membres d'un club de football, avaient été frappés par la foudre lors d'un entraînement à Saint-Nicolas-lez-Arras, également dans le Pas-de-Calais.

Depuis le mois de novembre, le Pas-de-Calais a été touché par une série d'inondations historiques, qui ont laissé des milliers d'habitants sinistrés.


Bardella exige de Barnier que «  les sujets du Rassemblement national » soient pris en compte par le futur gouvernement

Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé samedi du nouveau Premier ministre Michel Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par le futur gouvernement. (AFP)
Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé samedi du nouveau Premier ministre Michel Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par le futur gouvernement. (AFP)
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  • Michel Barnier, sans majorité absolue, sera sous la menace permanente d'une motion de censure du Rassemblement national, loin des périodes de cohabitation sous la Ve République
  • Sur TF1 vendredi soir, Michel Barnier a vanté sa "capacité à négocier" et assuré qu'il "respectait" les électeurs du Rassemblement national même s'il n'a "rien en commun" avec le parti d'extrême droite

PARIS: Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé samedi du nouveau Premier ministre Michel Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par le futur gouvernement, estimant que le locataire de Matignon était "sous surveillance".

"Monsieur Barnier est aujourd'hui à la tête d'un futur gouvernement fragile dans lequel il devra intégrer dans les préoccupations, dans l'action qui seront les siennes, les sujets qui sont ceux du Rassemblement national", a déclaré Jordan Bardella à la presse.

"Je souhaite que le Premier ministre et le futur gouvernement puissent non seulement se mettre au travail, mais qu'ils puissent être attentifs aux exigences qui sont désormais les nôtres. Et je crois qu'à compter de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance (...) d'un parti politique qui est désormais incontournable dans le jeu parlementaire", a-t-il ajouté.

Michel Barnier, sans majorité absolue, sera sous la menace permanente d'une motion de censure du Rassemblement national, loin des périodes de cohabitation sous la Ve République.

M. Barnier "a exprimé un certain nombre d'inquiétudes lors de la primaire (de la droite en 2021) sur la question de l'immigration, avec des positionnements extrêmement forts. Maintenant, nous attendons sur les questions de sécurité migratoire et sur la question du pouvoir d'achat que les sujets que nous avons portés puissent aussi se retrouver dans la politique qu'il va conduire", a ajouté le patron du RN.

Sur TF1 vendredi soir, Michel Barnier a vanté sa "capacité à négocier" et assuré qu'il "respectait" les électeurs du Rassemblement national même s'il n'a "rien en commun" avec le parti d'extrême droite.

"Nous avons, nous aurons sans doute un rôle d'arbitre dans les prochains mois et à compter d'aujourd'hui", a assuré le chef du RN, car "la vie politique dans son fonctionnement ne peut plus se passer d'un mouvement politique qui compte 143 députés à l'Assemblée nationale".

Il a précisé qu'entre Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre, et "Monsieur Barnier, moi je fais le choix de rendre possible le moindre mal et il nous a été préférable de porter le bénéfice du doute plutôt sur M. Barnier que sur Mme Castets".

Mais cela "ne veut pas dire que nous nous interdisons toute forme de censure au cours des prochains mois", a-t-il prévenu.


Une cinquantaine de migrants secourus dans la Manche, dont l'un tombé à l'eau

Cinquante-sept personnes présentes à bord de l'embarcation ont par ailleurs demandé de l'aide mais une quinzaine ont "refusé l'assistance" et "poursuivi leur route sous une surveillance adaptée" des secours, a relaté cette même source. (AFP)
Cinquante-sept personnes présentes à bord de l'embarcation ont par ailleurs demandé de l'aide mais une quinzaine ont "refusé l'assistance" et "poursuivi leur route sous une surveillance adaptée" des secours, a relaté cette même source. (AFP)
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  • Une cinquantaine de migrants qui tentaient de rejoindre l'Angleterre ont été secourus samedi matin au large de Berck (Pas-de-Calais), dont l'un était tombé à l'eau
  • Un migrant à bord de cette embarcation a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez qu'une personne était tombée à l'eau

LILLE: Une cinquantaine de migrants qui tentaient de rejoindre l'Angleterre ont été secourus samedi matin au large de Berck (Pas-de-Calais), dont l'un était tombé à l'eau, et des recherches ont été menées pour retrouver deux disparus potentiels, a indiqué la préfecture maritime dans un communiqué.

Un migrant à bord de cette embarcation a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez qu'une personne était tombée à l'eau, a relaté la préfecture de la Manche et de la mer du Nord (Premar) dans un communiqué, quatre jours après un naufrage meurtrier dans la Manche.

Les secours sont parvenus à relocaliser et à récupérer cette personne "consciente". Elle a été "déposée à terre et prise en charge par la structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur)", a ajouté la Premar.

Cinquante-sept personnes présentes à bord de l'embarcation ont par ailleurs demandé de l'aide mais une quinzaine ont "refusé l'assistance" et "poursuivi leur route sous une surveillance adaptée" des secours, a relaté cette même source.

"Compte tenu des risques encourus par les migrants en cas d'actions contraignantes pour les obliger à embarquer sur les moyens de sauvetage de l'Etat (...) le choix est fait de les laisser poursuivre leur route", a expliqué la Premar dans son communiqué.

Une fois l'opération de sauvetage terminée, des personnes secourues ont informé les secours "que deux personnes" étaient "tombées à mer" pour "venir en aide à la première personne tombée à l'eau".

Des recherches ont alors été menées par des moyens maritimes, aéronautiques et terrestres "pour tenter de retrouver d'autres éventuelles personnes à la mer", mais "les deux autres personnes signalées comme potentiellement tombées à l'eau n'ont pas pu être relocalisées et récupérées", a résumé la Premar.

Le secteur ayant été "intégralement investigué", le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a décidé "d'interrompre les recherches". Une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer.

Mardi, au moins douze migrants sont morts en tentant de traverser la Manche quand l'embarcation sur laquelle ils se trouvaient s'est disloquée.

Depuis janvier 2024, au moins 37 personnes ont perdu la vie dans ces traversées, ce qui en fait l'année la plus meurtrière depuis le début du phénomène des bateaux de fortune sur la Manche.


Un homme tue sa compagne et ses deux enfants en Seine-et-Marne

Cette photographie montre un papier portant l'inscription « Une femme »  parmi d'autres bateaux en papier portant les âges et les prénoms des victimes de féminicides flottant le long de la Seine lors d'un hommage aux 900 féminicides survenus depuis l'élection de l'actuel président de la République française, à Paris, le 14 mai 2024. (AFP)
Cette photographie montre un papier portant l'inscription « Une femme » parmi d'autres bateaux en papier portant les âges et les prénoms des victimes de féminicides flottant le long de la Seine lors d'un hommage aux 900 féminicides survenus depuis l'élection de l'actuel président de la République française, à Paris, le 14 mai 2024. (AFP)
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  • L'homme a été interpellé aux alentours de 6H00 par un policier hors service alors qu'il venait de prendre à partie un autre homme dans la rue
  • La Section de recherches de Paris a été chargée de l'enquête, en co-saisine avec la Brigade de recherches de Melun

PARIS: Un homme a tué à coups de couteau sa compagne et ses deux enfants, âgés de un et cinq ans, à Mormant, en Seine-et-Marne, a appris l'AFP samedi de sources proches du dossier.

L'homme a été interpellé aux alentours de 6H00 par un policier hors service alors qu'il venait de prendre à partie un autre homme dans la rue, a précisé l'une des sources.

L'homme a alors indiqué "avoir tué sa famille", a-t-elle ajouté.

La Section de recherches de Paris a été chargée de l'enquête, en co-saisine avec la Brigade de recherches de Melun.

Contacté par l'AFP, le parquet de Melun n'avait pas donné suite pour l'heure.

En 2023, plus de 60 enfants ont été tués par leurs parents, selon La Voix de l'Enfant, une association qui réalise un décompte à partir des cas rapportés dans les médias. Un rapport remis au gouvernement en 2019 estimait qu'un enfant était tué tous les cinq jours.

En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Selon le ministère de la Justice, il y a eu 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022.