Dans un continent comme l’Afrique où les conflits, les bouleversements climatiques et l’endettement extérieur pèsent lourd sur la sécurité alimentaire, la nécessité de revoir les politiques publiques dédiées à l’agriculture «sur une base plus ouverte et inclusive de manière à sécuriser les petits agriculteurs» s’impose. Autrement dit, «en finir avec la matrice qui a déstructuré la petite paysannerie» au profit des grands projets d’investissement agricole.
C’est le message clé des participants à la première édition du débat alimentaire africain tenue en marge du 24e Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-industrie Sipsa Filaha. Les animateurs du premier panel dédié à la sécurité alimentaire étaient, en effet, unanimes : «Il y a lieu de refonder les stratégies agricoles nationales en les orientations vers les petits paysans.»
C’est le cas pour l’Algérie, de l’avis de l’économiste Omar Bessaoud qui dira : «Il ne faut pas penser que notre réserve de production, c’est le Sud uniquement. Aujourd’hui, la politique agricole est orientée à 90% vers cette région, certes, mais il faut bien comprendre que nos ressources en eau au Sud ne sont pas renouvelables, même si les deux gisements d’eau, la nappe du continental intercalaire et la nappe du complexe terminal, regorgent d’eau avec 35000 milliards de mètres cubes.
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