La pandémie s'intensifie sur le plan mondial, la Chine isole deux grandes villes

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des «accords bilatéraux» avec les laboratoires pharmaceutiques (Photo, AFP).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des «accords bilatéraux» avec les laboratoires pharmaceutiques (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 09 janvier 2021

La pandémie s'intensifie sur le plan mondial, la Chine isole deux grandes villes

  • Depuis l'apparition, il y a plus d'un an, du nouveau coronavirus en Chine, près de deux millions de personnes ont péri sur 87 millions de cas confirmés
  • L'Union européenne a donné vendredi un coup d'accélérateur à ses programmes de vaccination, critiqués pour leur lenteur

PARIS: La pandémie de Covid-19 s'est intensifiée presque partout sur la planète vendredi, notamment en Amérique du Nord et en Afrique, tandis que la Chine a coupé du monde deux grandes villes pour endiguer de nouveaux foyers coronavirus.

Sur sept jours, 658 100 nouveaux cas ont été enregistrés en moyenne toutes les 24 heures, soit 14% de plus que la semaine précédente. 

La progression est de 21% aux Etats-Unis/Canada, de 19% sur le continent africain, de 16% en Amérique latine/Caraïbes, de 12% au Moyen-Orient et de 8% en Europe.

Depuis l'apparition, il y a plus d'un an, du nouveau coronavirus en Chine, près de deux millions de personnes ont péri sur 87 millions de cas confirmés.

Dans ce contexte, l'Union européenne a donné vendredi un coup d'accélérateur à ses programmes de vaccination, critiqués pour leur lenteur, en doublant ses précommandes de doses de Pfizer-BioNTech, tout en attendant les premières livraisons de celles de Moderna.

L'UE pourrait en outre autoriser fin janvier un troisième vaccin, celui d'AstraZeneca/Oxford.

Avec les deux premiers, «nous nous sommes déjà assurés d'une quantité de doses qui nous permet de vacciner 380 millions d'Européens, c'est plus de 80% de la population, et d'autres vaccins vont suivre dans les semaines et les mois à venir», s'est réjouie la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

La Belgique compte à cet égard être en mesure de commencer à vacciner en juin tous les volontaires de plus de 18 ans.

Appel de l'OMS à la solidarité

Le Royaume-Uni, le pays d'Europe le plus endeuillé par l'épidémie avec près de 80 000 morts -1 325 de plus en 24 heures-, a aussi élargi sa panoplie de lutte contre le Covid-19 en approuvant le vaccin de Moderna, après ceux de Pfizer et d'Astra-Zeneca.

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Les hôpitaux de Londres sont menacés d'être submergés, «avec une propagation du virus hors de contrôle», a reconnu son maire, Sadiq Khan (Photo, AFP).

Il faut dire que les hôpitaux de Londres sont menacés d'être submergés, «avec une propagation du virus hors de contrôle», a reconnu son maire, Sadiq Khan.

En outre, la diffusion rapide de nouveaux variants du coronavirus plus contagieux inquiète d'autant plus que les vaccins, conçus dans un temps record, ne sont toujours pas déployés à grande échelle. 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a à ce propos appelé vendredi à une plus grande solidarité vaccinale dans la lutte contre le Covid-19 et demandé aux pays riches de cesser de conclure des «accords bilatéraux» avec les laboratoires pharmaceutiques.

Signe encourageant, avec des seringues adéquates, il est possible d'extraire six doses par flacon de Pfizer/BioNTech, contre cinq actuellement, augmentant de cette façon la capacité d'utilisation des vaccins déjà commandés, a relevé l'Agence européenne des médicaments (EMA).

De plus, ce produit semble efficace contre une «mutation clé» des souches britannique et sud-africaine, a fait savoir le laboratoire BioNTech. 

Il n'empêche, en France, moins de la moitié des médecins se disent «sûrs» de se faire vacciner contre le Covid-19, ressort-il d'une étude publiée vendredi.

Cependant qu'en Autriche, c'est la publication par deux journaux d'une publicité payée par des opposants aux mesures contre le coronavirus qui a suscité de vives critiques.

Quant à l'Iran, son guide suprême Ali Khamenei n'a pas hésité à interdire l'importation de vaccins contre le Covid-19 fabriqués aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, estimant que ceux-ci pourraient servir à «contaminer» son pays.

LA : Un mort toutes les quinze minutes 

En Chine et en Australie, où l'épidémie est sous contrôle, les autorités ont agi très énergiquement face à l'apparition de nouveaux foyers pourtant modestes, inquiètes de la propagation de nouveaux variants en provenance de l'étranger.

Illustration, deux municipalités au sud de Pékin, Shijiazhuang et Xingtai, ont suspendu vendredi les transports et mis en place des tests de masse après la détection de 127 cas dans la région la semaine dernière, des mesures affectant au total 18 millions de personnes.

«Je suis plus inquiet qu'avant. Mais je crois que l'épidémie sera bientôt contenue. Soyons forts», a commenté Wu Xi, un soignant de Shijiazhuang.

Les autorités australiennes ont aussi réagi avec célérité, imposant un confinement de trois jours à deux millions d'habitants de Brisbane, après une seule contamination dans cette ville : un employé d'un hôtel qui a contracté le variant du Covid-19 découvert au Royaume-Uni.

Au Japon, un nouvel état d'urgence est entré en vigueur vendredi pour un mois dans le grand Tokyo, sur fond d'envolée du nombre des contaminations.

L'épidémie progresse également à un rythme rapide aux Etats-Unis, où de nombreux emplois ont de ce fait été perdus en décembre, pour la première fois depuis avril, avec un nouveau record de 4 000 morts et de 265 000 cas en 24 heures.

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En Californie, les hôpitaux sont submergés par les cadavres. A Los Angeles, une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes (Photo, AFP).

En Californie, les hôpitaux sont submergés par les cadavres. A Los Angeles, une personne meurt du Covid-19 toutes les quinze minutes.

Face à cette situation, le gouvernement du futur président Joe Biden distribuera toutes les doses de vaccin à disposition, plutôt que d'en garder la moitié pour respecter les délais avant la seconde injection

Après les Etats-Unis (365 321 morts au total), c'est le Brésil, où la campagne de vaccination n'a pas encore commencé, qui est le plus endeuillé, avec 200 498 personnes ayant perdu la vie.

Dans la seule ville de Manaus, en Amazonie, le nombre des enterrements a augmenté de 80% ces deux dernières semaines.

Le Sénégal n'est pas en reste avec les chiffres quotidiens de décès et de contaminations les plus élevés depuis le début de l'épidémie et les infirmiers d'un des plus grands hôpitaux du Zimbabwe font grève pour dénoncer la pénurie d'équipements.

En Suède, le gouvernement a obtenu vendredi le droit, pour la première fois, de fermer restaurants et commerces, cependant que la Grèce a décidé une nouvelle prolongation, jusqu'au 18 janvier, du confinement strict en vigueur depuis deux mois sur son territoire.

Image d'espoir dans ce tableau bien sombre, un bébé espagnol d'à peine trois mois, Petru, est sorti guéri de l'hôpital après avoir combattu le Covid-19 en soins intensifs pendant la quasi totalité de sa courte vie.


L'Allemagne aux urnes, sous pression de l'extrême droite et de Trump

Le chancelier allemand Olaf Scholz, candidat principal à la chancellerie du parti social-démocrate allemand SPD, vote pour les élections générales dans un bureau de vote à Potsdam, dans l'est de l'Allemagne, le 23 février 2025. (Photo par RALF HIRSCHBERGER / AFP)
Le chancelier allemand Olaf Scholz, candidat principal à la chancellerie du parti social-démocrate allemand SPD, vote pour les élections générales dans un bureau de vote à Potsdam, dans l'est de l'Allemagne, le 23 février 2025. (Photo par RALF HIRSCHBERGER / AFP)
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  • Surveillé dans le monde entier, ce scrutin va doter la première puissance européenne d'un nouveau parlement afin d'affronter les défis qui ébranlent son modèle de prospérité et inquiètent la population.
  • Selon les sondages, l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) peut espérer obtenir au moins 20 % des voix, soit deux fois plus qu'en 2021 et un résultat record.

BERLIN : Alors qu'elle est déstabilisée par les crises, l'Allemagne vote dimanche pour des élections législatives où l'opposition conservatrice part largement favorite après une campagne bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump et l'essor de l'extrême droite.

Surveillé dans le monde entier, ce scrutin va doter la première puissance européenne d'un nouveau parlement afin d'affronter les défis qui ébranlent son modèle de prospérité et inquiètent la population.

« Nous traversons une période très incertaine », constatait Daniel Hofmann, rencontré à la sortie d'un bureau de vote à Berlin.

Selon cet urbaniste de 62 ans, qui se dit préoccupé par la « sécurité européenne » sur fond de guerre en Ukraine, le pays a besoin d'un « changement, une transformation ».

Récession économique, menace de guerre commerciale avec Washington, remise en cause du lien transatlantique et du « parapluie » américain sur lequel comptait Berlin pour assurer sa sécurité : c'est le « destin » de l'Allemagne qui est en jeu, a déclaré samedi le chef de file des conservateurs Friedrich Merz.

Ce dernier semble très bien placé pour devenir le prochain chancelier et donner un coup de barre à droite dans le pays, après l'ère du social-démocrate Olaf Scholz. D'après les derniers sondages, il recueillerait environ 30 % des intentions de vote.

Visiblement détendu, souriant et serrant de nombreuses mains, le conservateur de 69 ans a voté à Arnsberg, dans sa commune du Haut-Sauerland, à l'ouest.

Son rival social-démocrate, visage plus fermé, a lui aussi glissé son bulletin dans l'urne, à Potsdam, à l'est de Berlin.

Les électeurs ont jusqu'à 18 heures (17 heures GMT) pour voter. Les premiers sondages sortie des urnes seront publiés dans la foulée.

Selon les sondages, l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) peut espérer obtenir au moins 20 % des voix, soit deux fois plus qu'en 2021 et un résultat record.

Le parti anti-migrant et pro-russe a imposé ses thèmes de campagne, suite à plusieurs attaques et attentats meurtriers perpétrés par des étrangers sur le territoire allemand.

L'AfD a également bénéficié du soutien appuyé de l'entourage de Donald Trump pendant des semaines.

Son conseiller Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, n'a cessé de promouvoir la tête de liste du parti allemand, Alice Weidel, sur sa plateforme X.

« AfD ! » a encore posté M. Musk dans la nuit de samedi à dimanche, accompagnant son message de drapeaux allemands.
Les élections législatives anticipées ont lieu la veille du troisième anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, un événement particulièrement marquant en Allemagne.

Le conflit a mis fin à l'approvisionnement en gaz russe du pays, qui a accueilli plus d'un million d'Ukrainiens. La perspective d'une paix négociée « dans le dos » de Kiev et des Européens inquiète tout autant.

Interrogé sur ces élections allemandes, le président américain a répondu avec désinvolture qu'il souhaitait « bonne chance » à l'allié historique des États-Unis, qui ont leurs « propres problèmes ».

Le discours de son vice-président JD Vance à Munich, dans lequel il exhortait les partis traditionnels allemands à mettre fin à leur refus de gouverner avec l'extrême droite, a creusé un peu plus le fossé entre Washington et Berlin.

Friedrich Merz souhaite que l'Allemagne puisse « assumer un rôle de leader » en Europe.

Dans le système parlementaire allemand, il pourrait s'écouler des semaines, voire des mois, avant qu'un nouveau gouvernement ne soit constitué.

Pour former une coalition, le bloc mené par les conservateurs CDU/CSU devrait se tourner vers le parti social-démocrate (SPD), excluant ainsi toute alliance avec l'AfD, avec laquelle il a entretenu des relations tendues durant la campagne, notamment sur les questions d'immigration.

Les sondages lui attribuent 15 % des voix. Ce score serait son pire résultat depuis l'après-guerre et signerait probablement la fin de la carrière politique d'Olaf Scholz. Mais auparavant, le chancelier devra assurer la transition.

« J'espère que la formation du gouvernement sera achevée d'ici Pâques », soit le 20 avril, veut croire Friedrich Merz.

Un objectif difficile à atteindre si les deux partis qui ont dominé la politique allemande depuis 1945 sont contraints, faute de majorité de députés à eux deux, de devoir trouver un troisième partenaire.

La fragmentation au Parlement dépendra notamment des résultats de petits partis et de leur capacité ou non à franchir le seuil minimum de 5 % des suffrages pour entrer au Bundestag.


Sécurité européenne, Ukraine : réunion des ministres européens de la Défense lundi

Drapeaux de l'Union européenne et l'Ukraine (Photo i Stock)
Drapeaux de l'Union européenne et l'Ukraine (Photo i Stock)
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  • Une douzaine de ministres européens de la Défense tiendront lundi une réunion par visioconférence afin de définir une réponse coordonnée à l'offensive diplomatique américano-russe concernant le dossier ukrainien
  • Cette réunion des ministres de la Défense s'inscrit dans le ballet diplomatique provoqué par l'annonce de pourparlers bilatéraux américano-russes visant à mettre fin au conflit.

PARIS : Une douzaine de ministres européens de la Défense tiendront lundi une réunion par visioconférence afin de définir une réponse coordonnée à l'offensive diplomatique américano-russe concernant le dossier ukrainien et de renforcer la sécurité du Vieux continent, a-t-on appris dimanche auprès du ministère français des Armées.

Cette réunion, qui se tiendra dans l'après-midi à l'initiative de l'Estonie et de la France, rassemblera également les ministres de la Défense de Lituanie, de Lettonie, de Norvège, de Finlande, de Suède, du Danemark, des Pays-Bas, d'Allemagne, d'Italie, de Pologne et du Royaume-Uni, selon cette source.

À cette occasion, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, se rendra à Tallinn aux côtés de son homologue estonien Hanno Pevkur, après avoir participé aux célébrations de la fête nationale estonienne.

La France déploie environ 350 militaires en Estonie dans le cadre d'un bataillon multinational de l'OTAN.

Cette réunion des ministres de la Défense, trois ans jour pour jour après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, s'inscrit dans le ballet diplomatique provoqué par l'annonce de pourparlers bilatéraux américano-russes visant à mettre fin au conflit.

La semaine passée, plusieurs chefs de gouvernement européens avaient été conviés à Paris par le président Emmanuel Macron. D'après un résumé obtenu de sources parlementaires, ils se seraient accordés sur la nécessité d'un « accord de paix durable s'appuyant sur des garanties de sécurité » pour Kiev, et auraient exprimé leur « disponibilité » à « augmenter leurs investissements » dans la défense.

Plusieurs pays membres avaient en revanche exprimé des réticences quant à l'envoi de troupes européennes en Ukraine, dans l'hypothèse d'un accord mettant fin aux hostilités.


Le ministre russe des Affaires étrangères effectue une visite en Turquie lundi

Cette photo prise et diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères montre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, donnant une conférence de presse après la réunion avec le secrétaire d'État américain, le conseiller à la sécurité nationale et l'envoyé pour le Moyen-Orient au palais de Diriyah à Riyad, le 18 février 2025. M. (Photo by Handout / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP)
Cette photo prise et diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères montre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, donnant une conférence de presse après la réunion avec le secrétaire d'État américain, le conseiller à la sécurité nationale et l'envoyé pour le Moyen-Orient au palais de Diriyah à Riyad, le 18 février 2025. M. (Photo by Handout / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP)
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  • La Turquie, membre de l'OTAN, souhaite jouer un rôle de premier plan dans la fin des hostilités, comme elle avait tenté de le faire en mars 2022 en accueillant par deux fois des négociations directes entre Moscou et Kiev.
  • Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau affirmé que son pays serait un « hôte idéal » pour des pourparlers sur l'Ukraine associant Moscou, Kiev et Washington.

ISTAMBUL : Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est attendu en Turquie lundi, jour du troisième anniversaire du déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, ont annoncé dimanche des sources diplomatiques turques.

M. Lavrov doit s'entretenir à Ankara avec son homologue turc Hakan Fidan, ont indiqué ces mêmes sources, précisant que les deux hommes discuteraient notamment d'une solution au conflit ukrainien.

Dimanche, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a confirmé à l'agence Tass qu'une délégation menée par Sergueï Lavrov devait se rendre prochainement en Turquie pour y discuter d'« un large éventail de sujets ».

La Turquie, membre de l'OTAN, souhaite jouer un rôle de premier plan dans la fin des hostilités, comme elle avait tenté de le faire en mars 2022 en accueillant par deux fois des négociations directes entre Moscou et Kiev.

Mardi, en recevant son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau affirmé que son pays serait un « hôte idéal » pour des pourparlers sur l'Ukraine associant Moscou, Kiev et Washington.

Toutefois, ces dernières semaines, Moscou et Washington ont entamé un dialogue direct, alors que les relations se réchauffent entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Mardi, Russes et Américains se sont rencontrés en Arabie saoudite pour entamer le rétablissement de leurs relations, une réunion dénoncée par Volodymyr Zelensky qui redoute un accord sur l'Ukraine à leur insu.

M. Lavrov, dont la dernière visite en Turquie remonte à octobre, doit se rendre dans la foulée en Iran, un allié de la Russie.

La Turquie, qui est parvenue à maintenir ses liens avec Moscou et Kiev, fournit des drones de combat aux Ukrainiens mais n'a pas participé aux sanctions occidentales contre la Russie.

Ankara défend parallèlement l'intégrité territoriale de l'Ukraine et réclame la restitution de la Crimée du Sud, occupée par la Russie depuis 2014, au nom de la protection de la minorité tatare turcophone de cette péninsule.