Pour ceux d'entre nous qui sont assez âgés pour se souvenir des bons (ou mauvais) vieux jours de la révolte des étudiants dans les universités occidentales dans les années 1960, les perturbations actuelles dans un certain nombre d'universités européennes et américaines apparaissent comme un mauvais remake d'un original controversé.
Les perturbations actuelles sont à une échelle beaucoup plus petite.
Aux États-Unis, ils ont touché une poignée d'universités et ont attiré quelques milliers d'étudiants sur un total d'inscriptions à l'université de plus de 15 millions.
En France, le « soulèvement » est centré sur l'Institut de science politique qui compte entre 12 000 et 15 000 étudiants, un tiers d'entre eux étrangers de plus de 100 pays.
Le groupe palestinien qui organise et dirige le « soulèvement » compte environ 200 membres dont entre 50 et 60 participent à l'action, y compris la rupture des fenêtres, l'exclusion des entrées et la menace d'une grève de la faim.
La petite taille des chiffres, cependant, est compensée par une présence médiatique qui était inimaginable dans les années 1960.
Les manifestations à l'Institut de science politique (Science Po en français) ont attiré des chaînes de télévision de plus de 50 pays et ont souvent bénéficié d'une reportage en direct sur une chaîne franco-belge.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.