EURAZEO prospecte les opportunités du marché saoudien

Adrien Pinelli, directeur général, chargé des relations avec les investisseurs pour le Moyen-Orient et des Affaires Publiques Internationales chez EURAZEO (Fournie))
Adrien Pinelli, directeur général, chargé des relations avec les investisseurs pour le Moyen-Orient et des Affaires Publiques Internationales chez EURAZEO (Fournie))
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Publié le Mercredi 01 mai 2024

EURAZEO prospecte les opportunités du marché saoudien

  • Parmi les participants présents à ce forum, Eurazeo, un groupe d’investissement qui gère 33,5 milliards d’euros d’actifs dont 24 milliards
  • Dans nos stratégies d’investissement et d’accompagnement, nous recherchons l’impact, c’est-à-dire à faire émerger des services, des technologies ou des produits qui permettent de résoudre les problèmes de société, notamment la question climatique.

RIYAD :  Le Forum économique mondial a réuni un nombre imposant de fonctionnaires, des experts et des leaders d’opinion à Riyad les 28 et 29 avril pour assister à une réunion destinée exclusivement au thème de la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L’objectif de ce forum est d’encourager la mise en place des conceptions de stratégies concernant des crises reliées entre elles par plusieurs critères notamment économiques, politiques, énergétiques, environnementaux afin de surmonter des défis auquel le monde doit faire face et combler les écarts croissants entre le Nord et le Sud sur des questions de politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques.   

Parmi les participants présents à ce forum, Eurazeo, un groupe d’investissement qui gère 33,5 milliards d’euros d’actifs dont 24 milliards pour le compte de clients institutionnels et de particuliers au travers de ses stratégies du capital-investissement ou (private equity), de dette privée, d’immobiliers et d’infrastructures.

Le Groupe accompagne plus de 600 entreprises mettant au service de leur développement l’engagement de ses 400 collaborateurs, son expertise sectorielle, son accès privilégié aux marchés mondiaux via 12 bureaux répartis en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud.

Il met aussi aux services de ces clients une approche responsable de la création de valeur fondée sur la croissance. Son actionnariat institutionnel et familial ainsi que sa structure financière solide.

Adrien Pinelli, directeur général, chargé des relations avec les investisseurs pour le Moyen-Orient et des Affaires Publiques Internationales a été diplomate pendant près de 20 ans au Quai d’Orsay.  Adrien a travaillé au Moyen-Orient pour renforcer les partenariats entre la France et les pays du Golfe. Après une mobilité à la Banque mondiale, il a rejoint l’équipe de la COP21 qui a permis d’aboutir à l’accord de Paris.

En marge de ce forum Adrien Pinelli a accordé à Arab News en français une interview au cours de laquelle il a déclaré : « Notre groupe intervient dans les start-ups et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) européennes en forte croissance dans les secteurs de la Tech, du B2B, des services financiers, du Healthcare ou des nouvelles tendances de consommation.

Grâce à l’accompagnement d’Eurazeo, depuis 2019, DORC est ainsi devenue l’une des plateformes de chirurgie ophtalmique les plus importantes au monde. La société, fondée en 1983 aux Pays-Bas, est aujourd’hui un des champions de la croissance sur le marché de la vitréorétine et de la cataracte. Elle vient d’être cédée à Carl Zeiss Meditec AG, l’une des principales sociétés de technologie médicale au monde.»

D.O.R.C. a été officiellement fondée en 1983. Fournisseur de techniques, d'instruments et d'équipements pour la chirurgie ophtalmique. D.O.R.C. contribue activement à des innovations de haute qualité au niveau mondial.

Ses produits ont apporté et continueront d'apporter une contribution essentielle au développement de la chirurgie ophtalmique.

Ce sont des entreprises dans lesquelles on investit en créant de la valeur ajoutée pour l’entreprise et les investisseurs. Nous sommes en train de voir comment on peut inciter nos entreprises à se développer au Moyen-Orient et comment renforcer nos liens dans tous les domaines. Ce qui est capital pour nous. »

Je pense que dans le Royaume, il se passe plein de choses, tant en termes d'infrastructures, de start-up, en termes d’investissement à toutes les échelles. Il y a beaucoup de choses à faire, il y a une nouvelle énergie qui se déploie dans les grands projets. » A-t-il expliqué

Pour développer des relations économiques et commerciales entre la France et l’Arabie, Pinelli confie : « Comme pour toutes les relations d'affaires et de partenariat, elles doivent être basées sur le respect et la confiance. Il est nécessaire que les investisseurs des deux pays puissent mieux se connaître pour construire des choses ensemble. »

À propos de l’augmentation des investissements saoudiens en France, Adrien Pinelli explique : « Nos partenaires saoudiens doivent connaître l’écosystème européen et plus particulièrement celui de la France. Il faut être plus présent, expliquer plus de notre côté et surtout faire plus d’échanges et c'est ce que je compte faire. »

Pinelli a renchéri : « La France est reconnue comme étant un hub pour l'intelligence artificielle, avec par exemple l’entreprise Mistral, une société du portefeuille Eurazeo, qui est en maintenant partenaire de Microsoft. Nous avons des entreprises dans le secteur de la santé qui sont au top niveau.

Dans nos stratégies d’investissement et d’accompagnement, nous recherchons l’impact, c’est-à-dire à faire émerger des services, des technologies ou des produits qui permettent de résoudre les problèmes de société, notamment la question climatique. Notre objectif, c’est l’impact profitable et cela fait 15 ans que nous sommes leader sur cette question. » 

 


Djeddah: pourparlers entre les États-Unis et l'Ukraine

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  • Les pourparlers ont eu lieu sous la direction du prince héritier Mohammed bin Salman et en présence du ministre des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal bin Farhan
  • Les pourparlers s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour résoudre la crise en Ukraine, grâce à ses relations équilibrées avec les différentes parties

RIYADH : Des pourparlers entre les États-Unis et l'Ukraine visant à mettre fin à la guerre avec la Russie ont eu lieu mardi à Djeddah, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les pourparlers ont eu lieu sous la direction du prince héritier Mohammed bin Salman et se sont déroulés en présence du ministre des Affaires étrangères du Royaume, le prince Faisal bin Farhan, et du ministre d'État et membre du Conseil des ministres, Musaed bin Mohammed Al-Aiban.
Les États-Unis étaient représentés par le secrétaire d'État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Michael Waltz, tandis que l'Ukraine était représentée par le chef du bureau présidentiel ukrainien Andriy Yermak, le ministre ukrainien des affaires étrangères Andrii Sybiha et le ministre de la défense Rustem Umerov.

Ces entretiens s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour résoudre la crise en Ukraine, grâce à ses relations équilibrées avec les différentes parties, et dans le cadre de ses efforts visant à renforcer la sécurité et la paix dans le monde, a déclaré SPA.

Elles sont basées sur la conviction de l'Arabie saoudite qu'il est important d'adhérer aux lois et aux normes internationales, et que le dialogue est le moyen le plus efficace de résoudre les différends et de rapprocher les points de vue, a ajouté SPA.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quitté le Royaume tôt mardi matin après avoir rencontré le prince héritier Mohammed bin Salman lors d'une brève visite avant le début des pourparlers.

Après la réunion, l'Arabie saoudite a exprimé l'espoir que les efforts réussissent à mettre fin à la crise en Ukraine conformément au droit international et à la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes de souveraineté et des frontières internationalement reconnues.

Kiev a remercié Riyad pour ses efforts en vue d'accueillir les pourparlers entre l'Ukraine et les États-Unis, ainsi que pour l'aide humanitaire et l'aide au développement fournies par le Royaume.


Gaza: le blocage de l'aide fait peser un «risque» de pénurie alimentaire, prévient Berlin

Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien. (AFP)
Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien. (AFP)
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  • "Comme les blocages persistent déjà depuis 9 jours, la nourriture risque à nouveau de manquer"
  • L'Allemagne est aussi "extrêmement préoccupée par la coupure, désormais effective, de l'approvisionnement en électricité, qui est nécessaire notamment pour le fonctionnement de l'usine de dessalement"

BERLIN: Le blocage par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza fait peser un "risque" de pénurie alimentaire, a prévenu lundi la diplomatie allemande, s'inquiétant également de l'arrêt de la fourniture d'électricité dans le territoire palestinien.

"Comme les blocages persistent déjà depuis 9 jours, la nourriture risque à nouveau de manquer", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, appelant Israël à "lever immédiatement les restrictions d'acheminement vers Gaza de toutes les formes d'aide humanitaire".

L'Allemagne est aussi "extrêmement préoccupée par la coupure, désormais effective, de l'approvisionnement en électricité, qui est nécessaire notamment pour le fonctionnement de l'usine de dessalement", a dit Kathrin Deschauer lors d'une conférence de presse régulière du gouvernement.

"L'octroi ou le refus de l'accès humanitaire n'est pas un moyen de pression légitime", a-t-elle encore déclaré.

Israël a annoncé dimanche qu'il cessait de fournir de l'électricité à Gaza, à la veille de nouvelles négociations indirectes prévues au Qatar sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le Hamas a dénoncé un "chantage inacceptable", condamnant "fermement la décision (d'Israël) de couper l'électricité à Gaza, après l'avoir privée de nourriture, médicaments et eau".

L'unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d'eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et générateurs à essence pour s'approvisionner en électricité.


Gaza: Arabie saoudite, Qatar et Jordanie condamnent la coupure d'électricité par Israël

Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes. (AFP)
Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes. (AFP)
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  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères a condamné "dans les termes les plus forts l'utilisation par les autorités d'occupation israéliennes d'une punition collective contre les Palestiniens de la bande de Gaza en coupant l'électricité"
  • Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah

RIYAD: L'Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie ont condamné mardi la décision d'Israël de couper l'approvisionnement en électricité de la bande de Gaza devastée par plus de 15 mois de guerre, exhortant la communauté internationale à prendre des mesures.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a condamné "dans les termes les plus forts l'utilisation par les autorités d'occupation israéliennes d'une punition collective contre les Palestiniens de la bande de Gaza en coupant l'électricité dans la région", selon un communiqué.

Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, a lui aussi "fermement condamné l'acte de l'occupation israélienne consistant à couper l'électricité dans la bande de Gaza, considérant qu'il s'agissait d'une violation flagrante du droit humanitaire international", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

De son côté, la Jordanie a dénoncé "une suite claire de la politique de famine et de siège imposée par Israël aux Palestiniens", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Un porte-parole du ministère, Soufiane al-Qoudaha, a appelé la commmmunauté internationale à "assumer ses responsabilités" et à "obliger Israël (...) à rétablir l'électricité" dans la bande de Gaza.

Israël a débranché dimanche l'unique ligne électrique qui fonctionnait encore avec Gaza et alimentait la principale usine de dessalement d'eau du territoire palestinien à Deir el-Balah (centre), pour accroître la pression sur le Hamas avant des pourparlers au Qatar sur la poursuite de la trêve fragile à Gaza. Une délégation israélienne est partie lundi pour Doha pour participer à ces négociations indirectes.

L'accord de trêve négocié par les trois pays médiateurs -- Etats-Unis, Qatar et Egypte -- a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Sur les 251 personnes enlevées ce jours-là en Israël, 58 sont encore retenues dans la bande de Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Durant la première phase de l'accord de trêve, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, parmi lesquels huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.