Des jardins florissants : Cultiver et nourrir les plantes sans détruire le sol

Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt que de compter sur des engrais chimiques ou synthétiques. (AN Photo/Haifa Alshammari)
Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt que de compter sur des engrais chimiques ou synthétiques. (AN Photo/Haifa Alshammari)
Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt que de compter sur des engrais chimiques ou synthétiques. (AN Photo/Haifa Alshammari)
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Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt que de compter sur des engrais chimiques ou synthétiques. (AN Photo/Haifa Alshammari)
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Publié le Dimanche 14 avril 2024

Des jardins florissants : Cultiver et nourrir les plantes sans détruire le sol

  • La base d'un jardin réussi est la santé du sol
  • Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt qu'en recourant à des engrais chimiques ou synthétiques

RIYAD : Prendre soin des plantes à la maison réduit le stress et augmente la satisfaction. Le jardinage permet aux gens de se rapprocher de la nature et d'apprécier la beauté de leur jardin.

Toutefois, il est important d'utiliser des méthodes durables pour garantir la santé des plantes et la protection de l'environnement. La préservation et l'entretien du sol sont donc très importants pour le jardinage durable.

La santé du sol est la base d'un jardin réussi. Il est essentiel de prendre soin du sol avant de planter des graines en créant des éléments organiques dans le sol plutôt que de compter sur des engrais chimiques ou synthétiques.

Le compostage des déchets alimentaires, des déchets de jardin et d'autres produits organiques pour améliorer la fertilité du sol fournira des nutriments aux plantes, augmentera l'activité microbienne et renforcera la santé du sol.

« Les engrais synthétiques ne sont pas utilisés dans le Royaume. Ils sont rares. La plupart des gens utilisent des produits organiques tels que des déchets animaux mélangés à des déchets alimentaires », explique Haitham Sharbaji, un technicien agricole qui travaille à Riyad.

Sharbaji, qui exploite sa propre pépinière, explique que différentes plantes nécessitent des techniques spécifiques.

Lorsqu'on lui demande des exemples de plantes cultivées par temps chaud et sec comme en Arabie saoudite, il cite des arbres tels que le poinciana, le racosperma et le laurier-rose. Selon Sharbaji, ces espèces sont particulièrement adaptées au climat de Riyad.

Il a souligné l'importance de planter des arbres dans un sol sain.

« Tout d'abord, le sol doit être sain et adapté au type de plante que vous souhaitez faire pousser. Par exemple, il existe des types de sol pour les plantes d'intérieur et d'autres pour les plantes d'extérieur, a précisé Sharbaji.

« La lumière est également importante, car chaque plante a des besoins différents en matière d'éclairage. » 

Une autre méthode que les jardiniers peuvent utiliser pour prévenir l'épuisement du sol consiste à contrôler la rotation des plantes. La rotation des plantes cultivées dans différentes zones d'un jardin permet de réduire les maladies et les parasites et d'éviter les carences en nutriments.

En plus de changer la position de la plante, la recouvrir d'une couche de paillis organique, comme des copeaux de bois ou des feuilles, contribue à maintenir la santé du sol. Cette technique permet de capter l'humidité et de modérer la température du sol, ce qui améliore sa structure. Au fil du temps, elle enrichit le sol d'organismes bénéfiques.

Les pesticides chimiques sont un autre outil à éviter ou à réduire, car ils peuvent nuire aux insectes utiles, endommager les organismes présents dans le sol et perturber l'écosystème du jardin. Les méthodes naturelles de lutte contre les parasites, comme l'introduction d'insectes tels que les coccinelles et les chrysopes, constituent une alternative utile.

En Arabie saoudite, l'eau est une ressource précieuse pour la culture des plantes, et il est essentiel de l'utiliser efficacement. Un moyen optimal de réguler l'arrosage des plantes consiste à installer des systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte afin de contrôler la quantité d'eau utilisée et de l'acheminer directement vers les racines.

Il faut tenir compte du climat chaud du Royaume, qui peut accélérer l'évaporation de l'eau. Par conséquent, arroser le jardin en fin d'après-midi ou le soir permet de réduire les pertes d'eau dues aux basses températures. 

« L'eau est le plus grand ennemi de la terre des plantes d'intérieur. La terre préparée pour les plantes d'intérieur n'a pas besoin de trop d'eau, car elle peut créer des champignons toxiques », explique  Sharbaji.

Il recommande d'arroser les plantes d'intérieur en fonction de la température ambiante. D'une manière générale, une personne peut arroser une plante d'intérieur tous les 15 à 20 jours, a-t-il ajouté.

L'utilisation excessive d'engrais synthétiques peut entraîner un déséquilibre des nutriments et une pollution de l'environnement. Il est préférable d'analyser régulièrement le sol pour détecter tout signe de carence en éléments nutritifs, comme la décoloration des feuilles ou des formes irrégulières.

Les engrais synthétiques peuvent être utiles, mais seulement lorsque cela est nécessaire, et ils doivent être utilisés à bon escient. Cela permet à la plante de recevoir les nutriments dont elle a besoin tout en minimisant le risque de bioamplification, c'est-à-dire l'augmentation de la concentration d'une substance dans les tissus d'organismes situés à des niveaux de plus en plus élevés de la chaîne alimentaire.

En adoptant des pratiques de jardinage durable, les gens peuvent cultiver et protéger leur jardin tout en préservant la santé du sol. Une préparation saine du sol, le paillage et les méthodes naturelles de lutte contre les parasites sont quelques exemples de jardinage sain, en gardant à l'esprit qu'un jardin prospère commence par le sol.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".

 


Liban: l'armée annonce six arrestations après une attaque visant des Casques bleus

Israël, dont l'accord de trêve prévoit pourtant le retrait total du pays voisin, maintient de son côté dans la zone cinq positions militaires dans la région. La Finul a à plusieurs reprises accusé les troupes israéliennes de tirs à son encontre. (AFP)
Israël, dont l'accord de trêve prévoit pourtant le retrait total du pays voisin, maintient de son côté dans la zone cinq positions militaires dans la région. La Finul a à plusieurs reprises accusé les troupes israéliennes de tirs à son encontre. (AFP)
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  • L'armée a souligné dans un communiqué qu'elle ne tolérerait aucune attaque contre la Finul mettant en avant son "rôle essentiel" dans le sud du Liban
  • "Les attaques contre les Casques bleus sont inacceptables", avait de fustigé vendredi la Finul, rappelant "aux autorités libanaises leur obligation d'assurer" sa sécurité

BEYROUTH: Six personnes ont été arrêtées au Liban, soupçonnées d'être impliquées dans une attaque d'une patrouille de Casques bleus jeudi dans le sud du pays, qui n'a pas fait de blessés, a annoncé l'armée libanaise samedi.

L'incident s'était produit jeudi soir, selon un communiqué de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) quand "des Casques bleus en patrouille ont été approchés par six hommes sur trois mobylettes près de Bint Jbeil". "Un homme a tiré environ trois coups de feu sur l'arrière du véhicule. Personne n'a été blessé".

L'armée a souligné dans un communiqué qu'elle ne tolérerait aucune attaque contre la Finul mettant en avant son "rôle essentiel" dans le sud du Liban, où, déployée depuis 1978, elle est désormais chargée de veiller au respect du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

"Les attaques contre les Casques bleus sont inacceptables", avait de fustigé vendredi la Finul, rappelant "aux autorités libanaises leur obligation d'assurer" sa sécurité.

Bastion du Hezbollah, le sud du Liban subit ces dernières semaines des bombardements réguliers de la part d'Israël, qui assure viser des cibles du mouvement chiite et l'accuse d'y reconstituer ses infrastructures, en violation de l'accord de cessez-le-feu.

Israël, dont l'accord de trêve prévoit pourtant le retrait total du pays voisin, maintient de son côté dans la zone cinq positions militaires dans la région. La Finul a à plusieurs reprises accusé les troupes israéliennes de tirs à son encontre.

Mercredi, le quartier général de la Finul a accueilli à Naqoura, près de la frontière avec Israël, de premières discussions directes, depuis des décennies, entre des responsables israélien et libanais, en présence de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le président libanais, Joseph Aoun, a annoncé de prochaines discussions à partir du 19 décembre, qualifiant de "positive" la réunion tenue dans le cadre du comité de surveillance du cessez-le-feu, disant que l'objectif était d'éloigner "le spectre d'une deuxième guerre" au Liban.


Les efforts pour panser les «profondes divisions» de la Syrie sont ardus mais «pas insurmontables», déclare Guterres

Des Syriens font la queue dans les rues de Damas en attendant un défilé de la nouvelle armée syrienne, pour marquer le premier anniversaire de l'éviction de Bashar Assad, le 8 décembre 2025. (AP)
Des Syriens font la queue dans les rues de Damas en attendant un défilé de la nouvelle armée syrienne, pour marquer le premier anniversaire de l'éviction de Bashar Assad, le 8 décembre 2025. (AP)
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  • Antonio Guterres salue "la fin d'un système de répression vieux de plusieurs décennies", "la résilience et le courage" des Syriens
  • La transition offre l'opportunité de "forger une nation où chaque Syrien peut vivre en sécurité, sur un pied d'égalité et dans la dignité"

NEW YORK : Les efforts pour guérir les "profondes divisions" de la Syrie seront longs et ardus mais les défis à venir ne sont "pas insurmontables", a déclaré dimanche le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'occasion du premier anniversaire de la chute du régime Assad.

Une offensive surprise menée par une coalition de forces rebelles dirigées par Hayat Tahrir al-Sham et des milices alliées a rapidement balayé les zones tenues par le régime à la fin du mois de novembre 2024. En l'espace de quelques jours, elles se sont emparées de villes clés et ont finalement capturé la capitale Damas.

Le 8 décembre de l'année dernière, alors que les défenses du régime s'effondraient presque du jour au lendemain, le président de l'époque, Bachar Assad, a fui la République arabe syrienne, mettant fin à plus de 50 ans de règne brutal de sa famille.

"Aujourd'hui, un an s'est écoulé depuis la chute du gouvernement Assad et la fin d'un système de répression vieux de plusieurs décennies", a déclaré M. Guterres, saluant la "résilience et le courage" des Syriens "qui n'ont jamais cessé de nourrir l'espoir en dépit d'épreuves inimaginables".

Il a ajouté que cet anniversaire était à la fois un moment de réflexion sur les sacrifices consentis en vue d'un "changement historique" et un rappel du chemin difficile qui reste à parcourir pour le pays.

"Ce qui nous attend est bien plus qu'une transition politique ; c'est la chance de reconstruire des communautés brisées et de guérir de profondes divisions", a-t-il déclaré, ajoutant que la transition offre l'occasion de "forger une nation où chaque Syrien - indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique - peut vivre en sécurité, sur un pied d'égalité et dans la dignité".

M. Guterres a souligné que les Nations Unies continueraient à soutenir les Syriens dans la mise en place de nouvelles institutions politiques et civiques.

"Les défis sont importants, mais pas insurmontables", a-t-il déclaré. "L'année écoulée a montré qu'un changement significatif est possible lorsque les Syriens sont responsabilisés et soutenus dans la conduite de leur propre transition.

Il a ajouté que les communautés à travers le pays construisent de nouvelles structures de gouvernance et que "les femmes syriennes continuent de mener la charge pour leurs droits, la justice et l'égalité".

Bien que les besoins humanitaires restent "immenses", il a souligné les progrès réalisés dans la restauration des services, l'élargissement de l'accès à l'aide et la création de conditions propices au retour des réfugiés et des personnes déplacées.

Des efforts en matière de justice transitionnelle sont en cours, a-t-il ajouté, ainsi qu'un engagement civique plus large. M. Guterres a exhorté les gouvernements à soutenir fermement une "transition dirigée par les Syriens et prise en charge par les Syriens", précisant que le soutien doit inclure le respect de la souveraineté, la suppression des obstacles à la reconstruction et un financement solide pour le redressement humanitaire et économique.

"En ce jour anniversaire, nous sommes unis dans un même but : construire les fondations de la paix et de la prospérité et renouveler notre engagement en faveur d'une Syrie libre, souveraine, unie et ouverte à tous", a ajouté M. Guterres.