Le Congrès rejette une objection à la victoire de Biden, l’Amérique encore sous le choc

Selon la US Capitol Historical Society, c'est la première fois que le Capitole est envahi depuis que le bâtiment a été incendié par les troupes britanniques en 1814 (Photo, AFP).
Selon la US Capitol Historical Society, c'est la première fois que le Capitole est envahi depuis que le bâtiment a été incendié par les troupes britanniques en 1814 (Photo, AFP).
Dans un geste extraordinaire qui restera probablement dans les livres d'histoire, Donald Trump avait choisi de défier le Congrès en réunissant des dizaines de milliers de ses supporteurs à Washington (Photo, AFP).
Dans un geste extraordinaire qui restera probablement dans les livres d'histoire, Donald Trump avait choisi de défier le Congrès en réunissant des dizaines de milliers de ses supporteurs à Washington (Photo, AFP).
Les images de l'intérieur du majestueux bâtiment situé au cœur de la capitale fédérale américaine marqueront l'Histoire (Photo, AFP).
Les images de l'intérieur du majestueux bâtiment situé au cœur de la capitale fédérale américaine marqueront l'Histoire (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 janvier 2021

Le Congrès rejette une objection à la victoire de Biden, l’Amérique encore sous le choc

  • Pour Barack Obama, ces violences sont «un moment de déshonneur et de honte» pour l'Amérique mais pas une «surprise»
  • Le président français, Emmanuel Macron, a appelé à ne rien céder face à «la violence de quelques-uns» contre les démocraties

WASHINGTON: Scènes inimaginables à Washington: des partisans de Donald Trump ont envahi mercredi le Capitole, temple de la démocratie américaine, interrompant la session qui devait confirmer la victoire de Joe Biden.

Après une coupure de plusieurs heures, le Congrès a repris en soirée le processus de certification de la victoire du démocrate, en rejetant, au Sénat puis à la Chambre des représentants, les objections d'élus républicains visant les résultats de la présidentielle dans l'État de l'Arizona.

Mais les débats prenaient de nouveau du retard, des élus républicains exigeant d'examiner la régularité de l'élection en Pennsylvanie. Le Sénat a décidé, à une écrasante majorité de 93 voix contre 6, de ne pas donner suite aux objections d'élus républicains visant les résultats de l'élection présidentielle dans l'État de l'Arizona. 

Quelques minutes plus tard, la Chambre des représentants a à son tour écarté l'objection à 303 voix contre 121, franchissant un pas de plus vers la certification des résultats de l'élection présidentielle.

Après une coupure de plusieurs heures, le Sénat avait repris en début de soirée le processus de certification de la victoire du démocrate, qui avait dénoncé, un peu plus tôt depuis le Delaware, un climat d'insurrection» (Photo, AFP)

Conformément à un processus ultracodifié, les deux chambres s'étaient séparées pour débattre de la question.

Ce vote est intervenu suite aux scènes inimaginables à Washington: des partisans de Donald Trump ont envahi mercredi le Capitole, temple de la démocratie américaine, interrompant la session qui devait confirmer la victoire de Joe Biden.

Après une coupure de plusieurs heures, le Sénat avait repris en début de soirée le processus de certification de la victoire du démocrate, qui avait dénoncé, un peu plus tôt depuis le Delaware, un climat d'insurrection».

Les images de l'intérieur du majestueux bâtiment situé au cœur de la capitale fédérale américaine marqueront l'Histoire: élus portant des masques à gaz, agents de la police en civil arme au poing. 

Elles resteront à jamais associées à la fin de mandat tumultueux de Donald Trump, qui apparaît désormais extrêmement isolé dans son propre camp.

Depuis des mois, il refuse d'accepter sa défaite et souffle sur les braises de la division en brandissant des théories du complot.

Des militaires de la Garde nationale ont été envoyés à Washington pour rétablir le calme après plusieurs heures d'extrême tension. Un couvre-feu est entré en vigueur en fin d'après-midi dans la ville, où l'état d'urgence sera prolongé durant deux semaines.

Au milieu de la confusion, une femme a été mortellement blessée dans le Capitole par un tir de la police de Washington. Cette résidente du sud de la Californie s'appelait Ashli Babbitt et était une ardente partisane du président Donald Trump.

Trois autres personnes ont perdu la vie dans le secteur de la colline du Capitole mercredi, mais la police s'abstient pour l'instant de lier directement ces décès aux violences.

Lors d'une allocution au ton grave, Joe Biden, qui s'installera à la Maison-Blanche le 20 janvier, a dénoncé une attaque «sans précédent» contre la démocratie américaine. 

Il a appelé Donald Trump à s'exprimer «immédiatement» à la télévision pour réclamer «la fin du siège» du Capitole et de cette «insurrection».

«Je vous aime» 

En guise d'allocution solennelle, le président américain s'est contenté de quelques tweets et d'une brève vidéo dans laquelle il a demandé à ses partisans de se tenir à l'écart de la violence et de «rentrer chez eux».

«Je vous aime (...). Je comprends votre douleur», a-t-il cependant ajouté, évoquant une nouvelle fois une élection «volée». 

La vidéo a été retirée peu après par Facebook qui a jugé qu'elle «contribuait aux risques de violence». Le réseau social a par la même occasion décidé de bloquer le président américain pendant vingt-quatre heures. De son côté, Twitter a également supprimé la vidéo, a bloqué le compte @realDonaldTrump pour douze heures et l'a menacé de suspension permanente, des mesures sans précédent. 

Le seul des prédécesseurs républicains de Donald Trump encore en vie, George W. Bush, a dénoncé des scènes de chaos dignes d'une «république bananière».

Pour Barack Obama, ces violences sont «un moment de déshonneur et de honte» pour l'Amérique.

«Scènes honteuses»

Ces images ont suscité l'indignation à travers le monde.

Berlin a appelé les pro-Trump à «cesser de piétiner la démocratie». Londres dénonce des «scènes honteuses». Le président français, Emmanuel Macron, a appelé à ne rien céder face à «la violence de quelques-uns» contre les démocraties.

Intervention remarquée: le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé des «scènes choquantes», martelant que le résultat de cette élection démocratique devait être «respecté».  

Ignorant le chaos au Congrès, le Dow Jones a terminé sur un nouveau record.

Selon la US Capitol Historical Society, c'est la première fois que le Capitole est envahi depuis que le bâtiment a été incendié par les troupes britanniques en 1814.

Dans un geste extraordinaire qui restera probablement dans les livres d'histoire, Donald Trump avait choisi de défier le Congrès en réunissant des dizaines de milliers de ses supporteurs à Washington. 

«Nous ne concéderons jamais» 

À cette occasion, il s'en est pris avec un extrême virulence à son propre camp. Les ténors républicains sont «faibles» et «pathétiques», a-t-il lancé sous un ciel chargé de lourds nuages, à des dizaines de milliers de partisans.  

«Nous n'abandonnerons jamais. Nous ne concéderons jamais» la défaite, a-t-il martelé, mettant la pression sur son vice-président Mike Pence pour qu'il «fasse ce qu'il faut».

Avant que les débats ne sombrent dans la confusion, Mike Pence avait bien commencé à présider la session conjointe de la Chambre des représentants et du Sénat qui doit officialiser le vote de 306 grands électeurs en faveur de Joe Biden contre 232 pour Donald Trump.

Selon la Constitution, son rôle, essentiellement protocolaire, consiste à «ouvrir» les certificats envoyés par chacun des 50 États pour transmettre les votes de leurs grands électeurs. 

Certains élus républicains avaient émis des objections aux résultats de l'élection dans certains États, mais plusieurs d'entre eux ont indiqué, après les incidents violents, qu'ils ne s'associaient plus à la démarche.

Le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a martelé à la reprise que le Congrès ne se laisserait pas «intimider».

Le sénateur républicain Lindsey Graham, un proche allié de Donald Trump, a de son côté annoncé qu'il cessait d'emboîter le pas du président. «Ne comptez plus sur moi. Trop c'est trop», a-t-il dit.

Et, selon certains médias américains, des ministres du milliardaire républicain ont discuté de la possibilité d'invoquer le 25e amendement de la Constitution, qui autorise le vice-président et une majorité du cabinet à déclarer le président «inapte» à exercer ses fonctions.

Le Sénat désormais démocrate 

Les violents incidents sont intervenus au lendemain de deux élections partielles en Géorgie remportées par les démocrates, qui ont ainsi repris le contrôle du Sénat aux républicains.

Le candidat démocrate Raphael Warnock a battu la sénatrice républicaine Kelly Loeffler et est entré dans l'Histoire en devenant le premier sénateur noir élu dans cet État du Sud traditionnellement conservateur.

Et Jon Ossoff a remporté la deuxième sénatoriale cruciale en Géorgie. À 33 ans, il va devenir le plus jeune sénateur démocrate depuis... Joe Biden en 1973. 

Les démocrates auront 50 sièges au Sénat, comme les républicains. Mais comme le prévoit la Constitution, la future vice-présidente Kamala Harris aura le pouvoir de départager les votes, et donc de faire pencher la balance du côté démocrate.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.