Indonésie: fin des recherches après le naufrage d'un bateau de Rohingyas

Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux. (AFP).
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Publié le Vendredi 22 mars 2024

Indonésie: fin des recherches après le naufrage d'un bateau de Rohingyas

  • Jeudi, un navire de secours avait recueilli à son bord 69 réfugiés, dont 9 enfants, 18 femmes et 42 hommes, qui avaient survécu accrochés à la coque retournée d'un bateau de pêche
  • Ces réfugiés, membres d'une minorité musulmane persécutée en Birmanie, venaient de faire naufrage deux fois

MEULABOH: Les secours indonésiens ont indiqué vendredi avoir mis fin aux recherches en mer pour retrouver d'éventuels nouveaux survivants après le naufrage d'un bateau transportant des réfugiés rohingyas et le sauvetage de 75 d'entre eux.

"Les recherches se sont terminées jeudi. Tous les réfugiés rohingyas qui se trouvaient hier sur le bateau ont été secourus", a déclaré Muhammad Fathur Rachman, un responsable de l'agence locale de recherche et de sauvetage à Aceh. Un survivant avait évoqué la présence à bord du bateau de plus d'une centaine de réfugiés mais ce chiffre n'a pu être vérifié.

M. Rachman, cité par l'intermédiaire d'un porte-parole, a ajouté que les recherches avaient été interrompues car il n'existait pas de liste de passagers.

Mais des survivants avaient estimé qu'environ 150 Rohingyas se trouvaient à bord du bateau avant le naufrage.

"Nous n'avons reçu aucune information supplémentaire sur des personnes disparues et il n'y a pas de liste de passagers du bateau", a déclaré M. Rachman, précisant que "selon nos analyses, le bateau ne (pouvait) pas contenir 150 personnes."

Jeudi, un navire de secours avait recueilli à son bord 69 réfugiés, dont 9 enfants, 18 femmes et 42 hommes, qui avaient survécu accrochés à la coque retournée d'un bateau de pêche.

Ces réfugiés, membres d'une minorité musulmane persécutée en Birmanie, venaient de faire naufrage deux fois: le rafiot en bois sur lequel ils étaient partis du Bangladesh a chaviré mercredi, puis le bateau de pêche venu à leur secours s'est retourné à son tour sous la surcharge.

Six premiers réfugiés avaient été secourus mercredi par des pêcheurs, ce qui porte à 75 le nombre total de personnes sauvées et ramenées à terre.

Faisal Rahman, travaillant pour l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a déclaré jeudi à l'AFP que l'un des survivants avait rapporté que "le bateau transportait 151 personnes. Une fois le bateau chaviré, environ 50 personnes (étaient) peut-être portées disparues et peut-être décédées".

Depuis novembre, des centaines de membres de cette minorité musulmane ont fui les camps qui les hébergent au Bangladesh pour gagner par la mer la province d'Aceh, à l'extrémité occidentale de l'Indonésie, sur des embarcations de fortune.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.