Constatations et auditions dans l'enquête sur l'accident sur le chantier du métro de Toulouse

Au lendemain de l'effondrement d'une partie d'un viaduc en construction sur le chantier de la troisième ligne du métro de Toulouse, qui a fait un mort et trois blessés, l'enquête se poursuit mardi par des constatations d'experts et des premières auditions. (AFP).
Au lendemain de l'effondrement d'une partie d'un viaduc en construction sur le chantier de la troisième ligne du métro de Toulouse, qui a fait un mort et trois blessés, l'enquête se poursuit mardi par des constatations d'experts et des premières auditions. (AFP).
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Publié le Mardi 05 mars 2024

Constatations et auditions dans l'enquête sur l'accident sur le chantier du métro de Toulouse

  • Une partie de l'ouvrage en chantier a cédé, emporté par la rupture d'un élément de soutènement lundi en fin d'après-midi à Labège
  • Quatre personnes se trouvaient alors sur le viaduc et ont dû sauter d'une hauteur de près de dix mètres

LABEGE: Au lendemain de l'effondrement d'une partie d'un viaduc en construction sur le chantier de la troisième ligne du métro de Toulouse, qui a fait un mort et trois blessés, l'enquête se poursuit mardi par des constatations d'experts et des premières auditions, a indiqué le parquet.

"L'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ndlr) se déplace dans la matinée pour effectuer des constatations et des auditions débutent dans le cadre de l'enquête", a précisé mardi matin à l'AFP le procureur de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon.

Une partie de l'ouvrage en chantier a cédé, emporté par la rupture d'un élément de soutènement lundi en fin d'après-midi à Labège, en proche banlieue toulousaine, avait-il expliqué lundi soir.

Quatre personnes se trouvaient alors sur le viaduc et ont dû sauter d'une hauteur de près de dix mètres. L'une a succombé à ses blessures et deux autres étaient lundi soir en urgence absolue.

L'état de ces deux blessés graves est "rassurant" mardi à la mi-journée, a confié sur place lors d'une déclaration à la presse Gilles Dolfi, directeur général Bouygues Travaux Publics Régions France, mandaté pour les travaux.

La quatrième victime a pu quitter l'hôpital dès lundi soir.

Le maire de Labège, Laurent Chérubin, a raconté à l'AFP qu'il "y a eu un affaissement du tablier alors que des ouvriers travaillaient dessus. Certains ont dû sauter". "En tant qu'élu, on attend des réponses. Pourquoi cet accident est survenu? J'ai besoin de clarté sur ce qui s'est passé, sur les raisons de l'accident", a-t-il souligné.

Interrogé sur les potentielles raisons du sinistre, le représentant de Bouygues a renvoyé vers les futures conclusions des enquêtes judiciaire et interne en cours.

"Notre priorité, c'est de collaborer avec les autorités pour tirer au clair ce qui a conduit à ce tragique accident", a assuré M. Dolfi.

Mardi matin, le chantier restait suspendu, a constaté un journaliste de l'AFP. Il est encore trop tôt pour évaluer le retard éventuel, a précisé M. Dolfi.

Depuis la rue longeant le site, il est possible d'apercevoir des gendarmes à proximité du tablier de béton du viaduc reposant au sol sur un enchevêtrement de poutrelles métalliques tordues.

Les débris de l'ouvrage, sécurisés par Bouygues après autorisation des enquêteurs "pour assurer la stabilité" selon Gilles Dolfi, se trouvent à une centaine de mètres de l'un des plus importants supermarchés de l'agglomération toulousaine.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.