Espagne: la Liga analyse une vidéo où un enfant traite Vinicius de singe à Valence

L'attaquant brésilien n°07 du Real Madrid Vinicius Junior (Photo, AFP).
L'attaquant brésilien n°07 du Real Madrid Vinicius Junior (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 04 mars 2024

Espagne: la Liga analyse une vidéo où un enfant traite Vinicius de singe à Valence

  • Dans une vidéo reprise par plusieurs médias espagnols, on voit un garçon sur les genoux d'une femme traiter l'attaquant du Real Madrid Vinicius de singe
  • Vinicius a été sifflé pratiquement à chaque fois qu'il a touché le ballon par les supporters locaux pour son retour à Mestalla après y avoir subi des insultes racistes l'an passé

MADRID: La Ligue espagnole de football est en train "d'analyser" une vidéo d'un enfant proférant des insultes racistes à l'encontre de Vinicius lors du match entre Valence et le Real Madrid samedi, a affirmé l'instance à l'AFP lundi.

"Nous sommes en train d'étudier et d'analyser les faits au niveau juridique pour voir ce que nous pouvons et devons faire", ont déclaré lundi des sources de la Liga.

Dans une vidéo diffusée par une journaliste d'ESPN Brésil, et reprise par plusieurs médias espagnols, on voit un garçon sur les genoux d'une femme traiter l'attaquant du Real Madrid Vinicius de singe (mono, en espagnol).

Récidivistes 

Le joueur brésilien a été le héros de son équipe en arrachant le nul (2-2) avec un doublé, dans un match tendu qui s'est terminé dans le chaos lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match en pleine action, alors que Bellingham pensait avoir donné la victoire au Real au bout du temps additionnel.

Vinicius a été sifflé pratiquement à chaque fois qu'il a touché le ballon par les supporters locaux pour son retour à Mestalla après y avoir subi des insultes racistes l'an passé.

Trois personnes, que le club a bannies à vie, font l'objet d'une enquête judiciaire toujours en cours.


Avoirs russes gelés : Washington pense prêter 20 milliards de dollars à l'Ukraine d'ici fin 2024

La secrétaire au Trésor américain Janet Yellen s'exprime lors d'une conférence de presse au département du Trésor à Washington, DC, le 22 octobre 2024, au début des réunions annuelles d'automne du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. (Photo AFP)
La secrétaire au Trésor américain Janet Yellen s'exprime lors d'une conférence de presse au département du Trésor à Washington, DC, le 22 octobre 2024, au début des réunions annuelles d'automne du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. (Photo AFP)
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  • Washington devrait contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au prêt de 50 milliards de dollars promis par les pays du G7 avec les intérêts des avoirs russes gelés, selon la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
  • Ce prêt sera garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes immobilisés, qui se montent à 300 milliards d'euros et qui généreront jusqu'à trois milliards d'euros de revenus par an.

WSAHINGTON : Washington devrait contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au prêt de 50 milliards de dollars promis par les pays du G7 avec les intérêts des avoirs russes gelés, selon la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, qui évoque une finalisation d'ici la fin de l'année.

« Nous sommes sur le point de finaliser la part de l'Amérique dans ce programme de prêt de 50 milliards de dollars que les pays du G7 espèrent pouvoir accorder à l'Ukraine d'ici la fin de l'année », a déclaré mardi la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, lors d'une conférence de presse.

Les États-Unis devraient « contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au paquet de 50 milliards du G7 », a-t-elle précisé, lors de cette rencontre organisée à l'occasion des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se tiennent cette semaine à Washington.

Les dirigeants du G7 ont trouvé en juin un accord politique pour utiliser les intérêts générés par les avoirs russes gelés dans leurs juridictions afin de garantir un prêt de 50 milliards de dollars en faveur de l'Ukraine.

Ce prêt sera garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes immobilisés, qui se montent à 300 milliards d'euros et qui généreront jusqu'à trois milliards d'euros de revenus par an.

Janet Yellen a évoqué « encore un peu de travail pour finaliser les détails », mais seulement « quelques petites choses », et elle a assuré que « nous en sommes très proches » et qu'il n'y a « rien d'important qui reste à régler ».

L'ancien président Donald Trump, qui espère se faire réélire le 5 novembre, n'a de cesse de dénoncer l'argent accordé à l'Ukraine par l'administration de Joe Biden et Kamala Harris, sa concurrente démocrate dans la course à la Maison Blanche.

Le républicain promet au contraire de réduire les aides financières internationales pour consacrer cet argent aux États-Unis.

Janet Yellen a ainsi précisé que, dans le cadre de ce prêt à l'Ukraine, « la source de financement de ces prêts n'est pas le contribuable américain », mais « la Russie (qui) paie pour ce soutien », via « les revenus des actifs qui ont été mobilisés, les actifs souverains russes qui ont été mobilisés en Europe, où se trouve la source du paiement ».

Elle a également annoncé une nouvelle salve de sanctions « sévères » contre la Russie, qui sera détaillée « la semaine prochaine », et qui visera des « intermédiaires dans les pays tiers qui fournissent à la Russie des pièces essentielles pour son armée ».

« Nous continuons de lutter contre le contournement des sanctions par la Russie », a-t-elle assuré.

Les États-Unis et les pays alliés ont, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, imposé des milliers de sanctions, visant des individus, entreprises ou autres entités.

Les sanctions économiques, spécifiquement, prises par le département du Trésor, gèlent les avoirs aux États-Unis des personnes ou entités ciblées et visent à freiner leurs échanges commerciaux.


Le Conseil de l'Europe s'alarme de la hausse des discours de haine en Italie

Des drapeaux de l'Union européenne flottent devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique. (Reuters/File)
Des drapeaux de l'Union européenne flottent devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique. (Reuters/File)
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  • Mardi, le Conseil de l'Europe s'est inquiété d'une montée du « discours de haine » et de la xénophobie dans la sphère publique en Italie, appelant le pays de Giorgia Meloni à lancer un plan d'action contre le racisme.
  • Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, la cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni, mène une politique migratoire extrêmement stricte.

STRASBOURG : Mardi, le Conseil de l'Europe s'est inquiété d'une montée du « discours de haine » et de la xénophobie dans la sphère publique en Italie, appelant le pays de Giorgia Meloni à lancer un plan d'action contre le racisme.

Après cinq ans d'analyse de la situation des droits de l'homme en Italie, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), émanation du Conseil de l'Europe, a publié son rapport.

Elle y alarme d'une xénophobie « de plus en plus présente dans le discours public » et d'un discours politique aux « connotations extrêmement clivantes et hostiles » envers les réfugiés, les citoyens italiens issus de l'immigration ou encore les personnes LGTBQ.

« Le discours de haine, y compris de la part de hauts responsables politiques, n'est que rarement contesté », déplore l'organe d'experts sur le traitement des questions relatives aux discriminations.

Bien que le nombre de Roms vivant dans des campements ait « considérablement diminué », leurs expulsions forcées, « contraires aux normes internationales », n'ont pas cessé, rappellent les experts de la Commission.

« Exposés à des risques élevés d'exploitation par le travail », de nombreux migrants en situation irrégulière « ne signalent que très rarement ce type d'abus par crainte d'être expulsés », ajoutent-ils.

Classée 34^e sur les 49 pays évalués en Europe par ILGA-Europe, une ONG de lutte pour les droits des personnes LGBTQ, l'Italie n'interdit toujours pas explicitement la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre.

Les personnes LGBTQ « continuent de subir des préjugés et de la discrimination dans leur vie quotidienne », pointe le rapport.

À partir de ces observations, l'ECRI formule une série de recommandations, dont la création d'un organisme de promotion de l'égalité « pleinement indépendant » ainsi que l'adoption d'un « Plan d'action national de lutte contre le racisme ».

L'instance propose également de veiller à ce que les programmes scolaires insistent sur l'égalité, la diversité et l'inclusion.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, la cheffe du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni, mène une politique migratoire extrêmement stricte.

Celle qui se définit comme une « mère chrétienne », attachée aux valeurs traditionnelles de la famille, s'est également opposée à plusieurs reprises au « lobby LGBT ».

Le Conseil de l'Europe, qui siège à Strasbourg, compte 46 pays membres. Il est chargé de faire respecter les valeurs de la démocratie et des droits de l'homme sur le continent.


Les États-Unis enquêtent sur la publication de documents relatifs aux plans israéliens contre l'Iran

Les escaliers de Capitol Hill à Washington, le 22 octobre 2019 (Photo, AFP).
Les escaliers de Capitol Hill à Washington, le 22 octobre 2019 (Photo, AFP).
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  • Israël, dont les États-Unis sont le principal allié, a annoncé sa volonté de riposter au tir par l'Iran de quelque 200 missiles vers son territoire début octobre.
  • Les documents diffusés sur Telegram la semaine dernière comprennent des analyses d'images satellite réalisées par des agences fédérales américaines, selon les médias.

WASHINGTON : Les États-Unis enquêtent sur la publication de documents classés confidentiel sur les plans de frappes israéliennes contre l'Iran, a indiqué mardi la police fédérale américaine (FBI).

Israël, dont les États-Unis sont le principal allié, a annoncé sa volonté de riposter au tir par l'Iran de quelque 200 missiles vers son territoire début octobre.

La République islamique a affirmé qu'il s'agissait de représailles aux frappes israéliennes qui ont tué au Liban le chef du Hezbollah chiite libanais, Hassan Nasrallah, et un général iranien, Abbas Nilforoushan, ainsi qu'à l'assassinat à Téhéran du chef du Hamas islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël.

« Le FBI enquête sur la présumée fuite de documents classés confidentiel et nous travaillons en coordination avec nos partenaires du ministère de la Défense et de la communauté du renseignement », a déclaré le FBI dans un communiqué, sans autre commentaire.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a évoqué lundi une enquête du ministère de la Défense, précisant ne pas savoir « à ce stade » si cette divulgation résultait « d'une fuite ou d'un piratage informatique ».

Les documents diffusés sur Telegram la semaine dernière comprennent des analyses d'images satellite réalisées par des agences fédérales américaines, selon les médias.