Mort d'un militaire américain qui a tenté de s'immoler devant l'ambassade d'Israël

La police est déployée devant l'ambassade israélienne à Washington, le dimanche 25 février 2024, après qu'un membre en service actif de l'US Air Force a été grièvement blessé après s'être immolé par le feu devant l'enceinte diplomatique (Photo, AP).
La police est déployée devant l'ambassade israélienne à Washington, le dimanche 25 février 2024, après qu'un membre en service actif de l'US Air Force a été grièvement blessé après s'être immolé par le feu devant l'enceinte diplomatique (Photo, AP).
Des membres de la division en uniforme des services secrets américains bloquent l'accès à une rue menant à l'ambassade d'Israël à Washington, le 25 février 2024 (Photo, AFP).
Des membres de la division en uniforme des services secrets américains bloquent l'accès à une rue menant à l'ambassade d'Israël à Washington, le 25 février 2024 (Photo, AFP).
Une partisane d'Israël est drapée dans un drapeau israélien devant l'ambassade d'Israël à Washington (Photo, AFP).
Une partisane d'Israël est drapée dans un drapeau israélien devant l'ambassade d'Israël à Washington (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 26 février 2024

Mort d'un militaire américain qui a tenté de s'immoler devant l'ambassade d'Israël

  • Des images le montre, en tenue militaire, déclarer qu'il «ne sera pas complice d'un génocide» et s'asperger de liquide
  • Les Etats-Unis sont le premier soutien diplomatique et militaire d'Israël

WASHINGTON: Un militaire américain qui a tenté de s'immoler par le feu dimanche devant l'ambassade d'Israël à Washington, pour protester contre la guerre à Gaza, est décédé de ses blessures, ont annoncé lundi les forces armées des Etats-Unis.

"La personne impliquée dans l'incident d'hier a succombé à ses blessures et est décédée la nuit dernière", a déclaré Rose M. Riley, une porte-parole du Pentagone dans un court message envoyé à l'AFP.

"Nous fournirons des informations supplémentaires 24 heures après que les proches auront été informés", a-t-elle ajouté.

Les secours s'étaient précipités sur les lieux dimanche peu avant 13H00 (18H00 GMT) en réponse à un "appel concernant une personne en train de brûler devant l'ambassade d'Israël", avait indiqué sur X le service des pompiers de la capitale.

A leur arrivée, ils ont constaté que le Secret Service, le service de protection des hautes personnalités de l'Etat américain, avait déjà éteint le feu.

L'homme avait été transporté à l'hôpital avec des "blessures graves mettant sa vie en danger", selon la même source.

Un porte-parole de l'armée de l'air avait confirmé à l'AFP qu'il en était un membre actif, sans donner davantage de précisions.

De son côté, l'ambassade d'Israël a déclaré qu'aucun membre du personnel n'avait été blessé lors de l'incident et que le militaire américain était "inconnu".

25 y/o American, serving at the US Air Force has set himself on fire because of “what people in Palestine have been experiencing at the hands of their colonizers”

He is living on a colonized land and his army has outposts all over the world… yet he burned himself for Palestine. pic.twitter.com/nBqgRR5JqI

— Hen Mazzig (@HenMazzig) February 26, 2024

Une vidéo, d'abord diffusée en direct sur la plateforme Twitch selon des médias et qui a ensuite circulé sur les réseaux sociaux, montre un homme en tenue militaire en train de s'asperger d'un liquide avant de scander "Free Palestine!" (Libérez la Palestine!) alors qu'il prend rapidement feu devant le portail de l'ambassade, jusqu'à ce qu'il tombe au sol.

"Je ne serai plus complice d'un génocide. Je vais me livrer à un acte extrême de protestation", déclare cet homme dans cette vidéo, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier dans l'immédiat.

Cet acte intervient au moment où les manifestations se multiplient aux Etats-Unis contre l'offensive dévastatrice d'Israël à Gaza, menée depuis plus de quatre mois et l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre en Israël par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Les Etats-Unis sont le premier soutien diplomatique et militaire d'Israël.

L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement la séquence, le New York Times indiquant qu'elle a été retirée de Twitch.

Cet acte est intervenu au moment où les protestations se multiplient aux Etats-Unis contre l'offensive à Gaza d'Israël dont l'armée israélienne mène une guerre à la suite de l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés sur son territoire.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.