MADRID : Des milliers de personnes, parmi lesquels six ministres du gouvernement espagnol, ont défilé samedi dans les rues de Madrid pour réclamer un cessez-le-feu immédiat dans la guerre entre Israël et le Hamas.
Sous un soleil radieux, la foule a parcouru la capitale espagnole de la gare d'Atocha à la place Plaza del Sol, dans le centre-ville, derrière une grande banderole sur laquelle on pouvait lire «Liberté pour la Palestine».
Beaucoup brandissaient des drapeaux palestiniens ou portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Paix pour la Palestine» et «N'ignorez pas les souffrances des Palestiniens».
Six ministres du gouvernement du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez étaient présents : cinq membres du parti d'extrême gauche Sumar, ses partenaires dans la coalition, ainsi que le ministre des Transports Oscar Puente, du Parti socialiste.
Environ 3.000 personnes y ont au total participé, selon la délégation du gouvernement central à Madrid. Un nombre bien inférieur à celui - quelque 20.000 - de la précédente manifestation dans la capitale espagnole le 27 janvier.
Certains scandaient : «Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre !», un slogan que leurs détracteurs interprètent comme étant un appel à l’élimination d’Israël.
«Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide !», ont également crié certains.
Le conflit dans la bande de Gaza a commencé avec l'attaque du Hamas le 7 octobre qui a fait environ 1.160 morts en Israël, pour la plupart des civils, selon un bilan de l'AFP reposant sur des chiffres officiels israéliens.
Environ 250 personnes avaient alors en outre été prises en otage, dont quelque 130 sont toujours dans la bande de Gaza, parmi lesquelles 30 sont présumées mortes, selon les autorités israéliennes.
L'offensive déclenchée en réponse par Israël dans ce territoire palestinien a depuis fait au moins 28.775 morts, pour la plupart des femmes et des enfants, a affirmé le ministère gazaoui de la Santé.