Le Hamas exige un cessez-le-feu et un retrait israélien de Gaza

Le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a répété samedi que son mouvement exigeait un cessez-le-feu et un retrait israélien de la bande de Gaza, dans le cadre des négociations en cours en vue d'une trêve (Photo, AFP).
Le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a répété samedi que son mouvement exigeait un cessez-le-feu et un retrait israélien de la bande de Gaza, dans le cadre des négociations en cours en vue d'une trêve (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 17 février 2024

Le Hamas exige un cessez-le-feu et un retrait israélien de Gaza

  • Le président américain, Joe Biden, a pour sa part plaidé vendredi pour «un cessez-le-feu temporaire»
  • Ismaïl Haniyeh, a répété samedi que son mouvement exigeait un cessez-le-feu et un retrait israélien de la bande de Gaza

GAZA: Le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a répété samedi que son mouvement exigeait un cessez-le-feu et un retrait israélien de la bande de Gaza, dans le cadre des négociations en cours en vue d'une trêve.

Ces négociations complexes incluant de nouvelles libérations d'otages se poursuivent par l'intermédiaire des pays médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis.

M. Haniyeh a répété dans un communiqué que son mouvement "n'accepterait rien de moins qu'un cessez-le-feu, le retrait de l'armée d'occupation de la bande de Gaza, la levée du blocus oppressant et la fourniture d'un abri sûr aux personnes déplacées".

Il a ajouté que les personnes déplacées du nord de la bande de Gaza devaient pouvoir y retourner, et il a réclamé la libération des prisonniers du Hamas condamnés à de longues peines de prison en Israël.

Le président américain, Joe Biden, a pour sa part plaidé vendredi pour "un cessez-le-feu temporaire" pour permettre la libération des otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre.

Il a ajouté avoir eu des discussions à ce sujet avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et que des négociations étaient "en cours".

M. Netanyahu a estimé cette semaine que les exigences du Hamas étaient "illusoires".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent le 7 octobre menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Israël a juré d'anéantir en représailles le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. L'offensive israélienne à Gaza a fait 28.858 morts, en grande majorité des civils, a annoncé samedi le ministère de la Santé du Hamas dans un nouveau bilan.

Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées sur son territoire le 7 octobre.

Un accord de trêve en novembre a permis la libération de 105 personnes parmi lesquelles 80 Israéliens échangés contre 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.


Le Liban plaide pour une prolongation du mandat de la force de paix de l'ONU

Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois. (AFP)
Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois. (AFP)
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  • L'instance onusienne a entamé lundi les discussions autour d'un projet de résolution présenté par la France visant à renouveler pour un an ce mandat
  • La résolution, consultée par l'AFP, prolongerait le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2026, tout en exprimant "l'intention (du Conseil) de travailler à un retrait"

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a plaidé mardi pour une prorogation du mandat de la force de maintien de la paix de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), en cours d'examen au Conseil de sécurité.

L'instance onusienne a entamé lundi les discussions autour d'un projet de résolution présenté par la France visant à renouveler pour un an ce mandat.

La résolution, consultée par l'AFP, prolongerait le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2026, tout en exprimant "l'intention (du Conseil) de travailler à un retrait".

Selon plusieurs médias, Israël et les Etats-Unis s'opposent toutefois à l'extension du mandat de la mission déployée pour faire tampon à la frontière libanaise avec Israël depuis 1978.

Ces débats interviennent alors que les autorités libanaises se sont engagées à désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, sous pression de Washington et dans le cadre de l'application du cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2024.

"Toute limitation temporelle du mandat de la Finul (...) aurait un impact négatif sur la situation, alors qu'Israël continue d'occuper certaines portions du territoire libanais", a déclaré M. Aoun, selon un communiqué de la présidence.

Le Liban a "mené des contacts (...) afin de garantir la prorogation du mandat de la Finul".

Lors d'un entretien avec le commandant de la Finul, le général Diodato Abagnara, il a ajouté que ces efforts visaient à "préserver la sécurité et la stabilité dans le sud (du Liban), parallèlement au redéploiement de l'armée".

"Notre étroite coordination avec les forces armées libanaises demeure essentielle pour contribuer au rétablissement de la stabilité", a déclaré le général Abagnara sur X.

L'accord de cessez-le-feu prévoit que la formation chiite retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, où l'armée libanaise et les Casques bleus doivent se déployer complètement.

Il prévoit également un retrait israélien de la zone, mais Israël, dont les forces ont connu plusieurs accrochages avec les Casques bleus, maintient des troupes dans des positions frontalières jugées stratégiques et mène régulièrement des frappes chez son voisin.

Israël menace de lancer une nouvelle offensive militaire si le Hezbollah, soutenu par l'Iran, n'est pas désarmé.

Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois.


Vladimir Poutine informe le prince héritier saoudien de ses entretiens avec Trump

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
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  • Le président russe a réitéré ses remerciements pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix

RIYAD : Le président russe Vladimir Poutine a informé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane des résultats de ses récents entretiens avec l’ancien président américain Donald Trump, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de cet échange téléphonique, Poutine a également réitéré ses remerciements et sa reconnaissance pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix.

Le prince héritier a de son côté réaffirmé le soutien continu du Royaume au dialogue diplomatique comme moyen de résoudre les différends internationaux.

Les deux dirigeants ont également évoqué les domaines de coopération existants entre le Royaume et la Russie, ainsi que les opportunités pour les renforcer davantage.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense approuve le plan de conquête de Gaza-ville, rappelle 60.000 réservistes

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  • Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP
  • M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense a approuvé le plan pour la prise de la ville de Gaza par l'armée, et ordonné le rappel de 60.000 réservistes pour prendre part à l'opération, a-t-on appris mercredi auprès de son ministère.

Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP.

M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes.

Le ministre a par ailleurs approuvé "les préparatifs humanitaires pour l'évacuation" des populations de la ville de Gaza.

Israël a dit début août se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l'attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait annoncé en fin de semaine dernière avoir adopté ce nouveau plan, approuvé par son cabinet de sécurité, pour cette nouvelle phase des opérations dans la bande de Gaza.