Le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, a réuni des envoyés spéciaux de Chine, de Russie, d'Iran, ainsi que des représentants du Pakistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirgizstan, Kazakhstan, Inde, Indonésie et Turquie.
Une coopération permettrait de «faire face aux menaces» dans la région, a déclaré Muttaqi à la presse en référence au terrorisme, et d'apporter une «connectivité qui apporterait un développement économique» bénéfique pour tous.
Depuis le retour au pouvoir en août 2021 des talibans qui appliquent une interprétation de la charia, la loi islamique, ultra-rigoureuse, ce pays pauvre est très isolé et vit sous sanctions internationales.
«L'Emirat islamique d'Afghanistan respecte les choix, les structures de gouvernement et les modèles de développement des autres pays et attend en retour que les autres respectent ses choix», a lancé Muttaqi.
«Aujourd'hui, nous prenons notre destin en main», a poursuivi le chef de la diplomatie.
«L'Afghanistan, qui a traversé de longs conflits et a atteint la paix, la sécurité et la stabilité, n'a pas besoin d'un nouvel envoyé spécial de l'ONU», a-t-il dit.
Mais le ministre des Affaires étrangères a demandé aux pays invités à Kaboul de présenter «les réalités de l'Afghanistan» d'aujourd'hui à la conférence de l'ONU en février à Doha, pour que les pays y participant choisissent «un engagement constructif» avec l'Afghanistan, qui «ne cherche la confrontation avec personne».