RIYAD: Le PDG de la Commission royale pour AlUla, Amr ben Saleh Abdelrahmane al-Madani, a été arrêté en raison de son implication dans des infractions relatives à la corruption, a déclaré dimanche une source officielle de l’Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption (Nazaha).
L’abus de pouvoir et le blanchiment d’argent comptent parmi les infractions qui lui sont reprochées.
L’autorité soutient que M. Al-Madani a obtenu illégalement des contrats au profit de la National Talents Company (dont il est propriétaire) de la Ville du roi Abdallah pour l’énergie atomique et renouvelable.
La valeur des contrats s’élevait à 206,6 millions de riyals saoudiens (SAR) ; 1 SAR = 0,25 euro.
M. Al-Madani a ensuite rejoint le secteur des administrations publiques grâce à la médiation de l’un de ses proches. Il détenait toujours une partie de l’entreprise et l’a recommandée aux ministères en charge de la Commission royale pour AlUla.
Ainsi, l’entreprise a pu obtenir des projets d’une valeur totale d’1,3 million de SAR.
M. Al-Madani a acquis des avantages personnels auprès d’entreprises sous-traitant avec la commission et il a reçu des bénéfices qui découlaient de ces projets par l’intermédiaire d’un de ses proches, Mohammed ben Souleïmane Mohammed al-Harbi, qui a également été arrêté.
M. Al-Harbi reconnaît avoir reçu de l’argent de la société et de ses propriétaires et l’avoir transféré à M. Al-Madani.
Les partenaires d’Al-Madani dans l’entreprise ont également été arrêtés. Il s’agit de Saïd ben Atef Ahmed Saïd et de Jamel ben Khaled Abdallah al-Dabal. Ils ont reconnu avoir comploté avec le PDG en ce qui concerne les incidents mentionnés ci-dessus.
Nazaha a précisé que des procédures judiciaires étaient en cours contre les détenus pour les traduire devant un tribunal, conformément aux lois et aux réglementations.
L’autorité a réitéré sa détermination à poursuivre quiconque exploite une fonction publique pour obtenir des gains personnels ou nuire à l’intérêt public de quelque manière que ce soit. Elle a souligné qu’elle continuerait à appliquer la loi.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com