Le roi Charles III à l'hôpital pour son opération de la prostate

Le roi Charles III assiste au service traditionnel du jour de Noël de la famille royale à l'église Sainte-Marie-Madeleine, sur le domaine de Sandringham, dans l'est de l'Angleterre, le 25 décembre 2023 (Photo d'Adrian DENNIS / AFP).
Le roi Charles III assiste au service traditionnel du jour de Noël de la famille royale à l'église Sainte-Marie-Madeleine, sur le domaine de Sandringham, dans l'est de l'Angleterre, le 25 décembre 2023 (Photo d'Adrian DENNIS / AFP).
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Publié le Vendredi 26 janvier 2024

Le roi Charles III à l'hôpital pour son opération de la prostate

  • Accompagné de la reine Camilla, le monarque de 75 ans est entré dans la matinée à la London clinic, un hôpital haut de gamme du quartier huppé de Marylebone
  • Charles III, arrivé à la clinique en costume, devra ensuite se plier à «une courte période» de convalescence, dont la durée n'a pas été précisée

LONDRES: Le roi Charles III a été admis vendredi dans une clinique londonienne pour une opération de la prostate programmée, où il a rendu visite à Kate, la princesse de Galles, qui y est hospitalisée depuis la semaine dernière.

Accompagné de la reine Camilla, le monarque de 75 ans est entré dans la matinée à la London clinic, un hôpital haut de gamme du quartier huppé de Marylebone, où ont été soignés avant lui son père, le prince Philip, mais aussi le président américain John F. Kennedy ou l'actrice Elizabeth Taylor.

La princesse Kate, épouse du prince William, s'y remet d'une opération abdominale menée "avec succès" le 16 janvier. La princesse de 42 ans, extrêmement populaire, a suspendu ses activités publiques jusqu'à Pâques.

Selon les médias britanniques, le roi lui a rendu visite avant son opération de la prostate.

Charles III, arrivé à la clinique en costume, devra ensuite se plier à "une courte période" de convalescence, dont la durée n'a pas été précisée mais qui oscille habituellement entre un et deux jours.

Cette communication sur la santé du roi marque une rupture claire avec le passé, quand la santé royale était entourée de mystère. Le palais de Buckingham a volontairement communiqué afin d'encourager le dépistage de cette pathologie très fréquente chez les hommes d'un certain âge et généralement sans gravité. L'hypertrophie bénigne de la prostate peut entraîner une détérioration progressive du fonctionnement de la vessie ainsi que des infections urinaires en l'absence de traitement.

"Sa Majesté tient à remercier tous ceux qui lui ont adressé leurs voeux au cours de la semaine écoulée et se réjouit d'apprendre que son diagnostic a un impact positif sur la sensibilisation aux problèmes de santé publique", a souligné le palais de Buckingham dans son communiqué vendredi.

L'annonce la semaine dernière de son diagnostic avait fait bondir le nombre de visites sur la page dédiée à cette pathologie sur le site du NHS, le système britannique de santé publique.

Mystérieuse hospitalisation pour Kate 

Charles III, qui a succédé à Elizabeth II en septembre 2022, a un emploi du temps généralement très chargé. Il avait annulé plusieurs engagements publics la semaine dernière pour prendre du repos.

Il est revenu à Londres jeudi après-midi après avoir passé quelques jours dans sa résidence de Sandringham, dans l'est de l'Angleterre.

La reine Camilla, qui a quitté la clinique en milieu d'après-midi, s'était alors montrée rassurante, assurant que son époux allait "bien" et qu'il était "pressé de se remettre au travail".

Si le Palais a insisté sur le caractère routinier de cette procédure qui touche "des milliers d'hommes chaque année", il s'agit des premiers soucis de santé du souverain rendus publics depuis son accession au trône.

A l'exception de quelques blessures de polo et d'un accident de ski, qui a failli lui coûter la vie en 1998, Charles III a globalement été en bonne santé toute sa vie.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak lui a souhaité vendredi un "prompt rétablissement", a déclaré un porte-parole de Downing Street.

La princesse Kate doit elle passer au moins dix jours à l'hôpital. La pathologie dont elle souffre n'a pas été dévoilée.

Les services du couple princier ont assuré que son opération s'était déroulée "avec succès" et ont demandé le respect de sa vie privée, réclamant "que ses informations médicales personnelles restent confidentielles". Seule information que la monarchie a laissé fuiter: il ne s'agit pas d'un cancer.

Le prince William a vidé son agenda le temps que la princesse de Galles, avec laquelle il a trois enfants, se remette de son opération.

Ses ennuis de santé privent la monarchie britannique de son couple star, très populaire, au moment où la famille royale s'est resserrée au fil des crises.

Elle doit composer avec l'exil du prince Harry aux Etats-Unis et la mise en retrait du prince Andrew, après des accusations d'agressions sexuelles soldées par un accord financier avec son accusatrice.

Et si les ennuis de santé du roi et de la princesse Kate ne suffisaient pas, l'ex-épouse du prince Andrew, Sarah Ferguson, déjà opérée récemment d'un cancer du sein, a fait savoir dimanche qu'elle était atteinte d'un "mélanome malin", un cancer de la peau.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.