DUBAÏ: Le mannequin saoudien, Amira al-Zouhair, a défilé cette semaine pour la Maison Alaïa, présentant la collection été/automne 2024 de la marque lors de la Paris Fashion Week.
Al-Zouhair, née à Paris d’une mère française et d’un père saoudien, a porté un superbe manteau noir à col montant et à mi-mollet, orné de grosses paillettes. Il était associé à des bottes en cuir élégantes, à des gants assortis et à un sac à main chic en forme de cône.
Al-Zouhair n’était pas le seul mannequin arabe sur le podium, elle était accompagnée du mannequin franco-algérien Loli Bahia.
Bahia a donné le coup d’envoi du défilé dans une mini robe à franges de couleur crème et à col montant. La robe à manches longues comportait trois plis, lui conférant une touche d’élégance supplémentaire.
«La collection été-automne 2024 est placée sous le signe de la simplicité et de la pureté», décrit sur son site la marque fondée par le couturier tunisien Azzedine Alaïa, aujourd’hui décédé. «Il s’agit d’intimité, de réduction à une essence, de trouver une liberté et une invention dans cela. C’est une décision, un choix, de ne pas minimiser mais de se concentrer, d'élargir les possibilités.»
La collection est réalisée à partir d’un seul fil de laine mérinos, réimaginé grâce à l’expertise des fournisseurs de textiles et de tricots de la maison de couture, qui collaborent avec Alaïa depuis quatre décennies.
Les dessins sont axés sur les courbes féminines et l’idée des cercles, qui représentent les liens avec les amis et la famille choisie, un concept essentiel pour la maison.
«Pour ce défilé, j'ai voulu rassembler tout le monde, tout voir de près – rapprocher les gens et les rapprocher des vêtements. L’espace intègre la collection aux objets de design, car cette fusion est au cœur même de l’identité de la maison», explique Pieter Mulier, directeur créatif de la marque de mode, dans un communiqué.
«J’ai toujours voulu qu’Alaïa soit plus que des vêtements, parce qu’il s’agit plus que de vêtements. Alaïa représente la vie, le fait d’être ensemble», ajoute-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com