Les princes Andrew et Harry ne peuvent plus remplacer le roi Charles en cas d'incapacité

Le prince britannique Andrew et le prince britannique Harry, duc de Sussex, arrivent aux funérailles nationales de la reine Elizabeth II, qui ont eu lieu à l'abbaye de Westminster, à Londres, le 19 septembre 2022 (Photo de James Manning / AFP).
Le prince britannique Andrew et le prince britannique Harry, duc de Sussex, arrivent aux funérailles nationales de la reine Elizabeth II, qui ont eu lieu à l'abbaye de Westminster, à Londres, le 19 septembre 2022 (Photo de James Manning / AFP).
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Publié le Vendredi 19 janvier 2024

Les princes Andrew et Harry ne peuvent plus remplacer le roi Charles en cas d'incapacité

  • Le prince Harry, fils cadet du roi Charles III, et son épouse Meghan ont en effet décidé de se mettre en retrait de la famille royale en 2020 et de s'installer aux États-Unis
  • La loi adoptée fin 2022 indique que Charles III a décidé d'accorder la fonction de «conseiller d’État» à sa sœur la princesse Anne et à son frère Edward

LONDRES: Les princes Andrew et Harry, tous deux en retrait de la famille royale britannique, ont perdu leur rôle de remplaçants potentiels du roi Charles III ou "conseillers d’État" en cas d'absence et maladie, en vertu d'une loi datant de fin 2022 passée alors inaperçue, évoquée vendredi par The Times.

Le quotidien britannique a fait état de cette précision protocolaire au moment où le roi et la princesse Kate sont tous les deux en retrait forcé pour des problèmes de santé, tout comme le prince héritier William, au chevet de sa femme après son opération.

Un conseiller d’État est un membre de la famille royale à qui le monarque peut déléguer certaines de ses fonctions en cas de maladie ou déplacement à l'étranger.

Il s'agit généralement, en plus du consort du monarque qui est la reine Camilla, des quatre premiers adultes âgés de plus de 21 ans dans l'ordre de succession au trône, soit les princes William, Harry, Andrew et la princesse Beatrice, fille aînée de ce dernier.

Mais le sujet a été mis sur la table quand Charles III est monté sur le trône en 2022, car trois de ces membres n'étaient déjà plus actifs au sein de la monarchie.

Le prince Harry, fils cadet du roi Charles III, et son épouse Meghan ont en effet décidé de se mettre en retrait de la famille royale en 2020 et de s'installer aux États-Unis.

Quant à lui le prince Andrew est en retrait de la monarchie en raison de ses liens avec le défunt financier américain Jeffrey Epstein et d'accusations d'agressions sexuelles soldées par un accord financier. 

Afin de clarifier la situation, la famille royale a précisé, dans le cadre d'une loi adoptée par le Parlement britannique en novembre 2022, que "seuls ses membres actifs" pouvaient "en pratique" agir comme conseillers d’État, même si les membres non actifs conservent ce titre.

La loi adoptée fin 2022 indique que Charles III a décidé d'accorder la fonction de "conseiller d’État" à sa sœur la princesse Anne et à son frère Edward.

Buckingham Palace a toutefois tenu à préciser que le roi n'aurait pas besoin de faire appel à ses conseillers d’État pour le remplacer la semaine prochaine, lorsqu'il subira une intervention pour une hypertrophie bénigne de la prostate.


Trump assure que l'économie va décoller mais reconnaît un risque de récession

Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
Des camions transportant des conteneurs sont vus au port de Los Angeles le 30 avril 2025 dans le quartier de San Pedro à Los Angeles, en Californie. Dans le port de Los Angeles, la valse des grues déchargeant les conteneurs acheminés d'Asie par d'immenses navires s'est déréglée ces derniers jours : ce baromètre de l'économie américaine tourne au ralenti en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps
  • Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président

WASHINGTON: Donald Trump a assuré vendredi que ses choix politiques allaient, au bout du compte, doper l'économie américaine, tout en reconnaissant l’existence d'un risque de récession dans un premier temps.

Le produit intérieur brut des Etats-Unis s'est contracté au premier trimestre 2025 (-0,3% en rythme annualisé), pour les débuts du second mandat du président, selon des chiffres publiés mercredi.

"C'est une période de transition, et je pense que ça va super bien se passer", a déclaré Donald Trump à la chaîne NBC News, selon un extrait diffusé vendredi d'un entretien à paraître entièrement dimanche.

Interrogé sur le risque d'une récession aux Etats-Unis, le président américain a répondu que "tout peut se passer."

"Mais je pense que nous allons avoir la plus grande économie de l'histoire de notre pays. Je pense que nous allons observer le plus grand boom économique de l'histoire", a-t-il déclaré à NBC.

Le milliardaire républicain a déclenché une guerre commerciale en imposant d'importants droits de douane à de très nombreux pays, faisant initialement chuter les cours à Wall Street.

Mais les marchés ont terminé vendredi la semaine en hausse après des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu.


Vatican: la cheminée sur la chapelle Sixtine installée en vue du conclave

Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai. (AFP)
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  • Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans
  • À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle

CITE DU VATICAN: Le Vatican a installé vendredi une cheminée au sommet de la chapelle Sixtine en vue du conclave qui débutera le 7 mai, a constaté une journaliste de l'AFP.

À l'issue de chaque session de vote des cardinaux réunis à l'intérieur de la chapelle, les bulletins sont brûlés dans un poêle. La cheminée, visible depuis la place Saint-Pierre, émet alors une fumée noire si aucun pape n'a été élu, ou une fumée blanche en cas d'élection, par ajout de produits chimiques.

Les cardinaux du monde entier ont été rappelés à Rome à la suite du décès du pape François, mort le 21 avril à l'âge de 88 ans.

Les 133 "Princes de l'Eglise" âgés de moins de 80 ans et donc habilités à élire son successeur - il y en a 135 mais deux se sont fait porter pâle - se réuniront à partir du 7 mai pour commencer à voter en secret, au cours d'un processus qui devrait durer plusieurs jours.

Le premier jour, ils voteront une fois, puis deux fois le matin et deux fois l'après-midi.

Pour qu'un cardinal soit élu, il doit obtenir la majorité des deux tiers requise, soit au moins 89 voix.

Si aucun candidat n'obtient suffisamment de voix lors du premier vote du matin, les cardinaux procéderont à un second vote, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura de la fumée.

Il en va de même pour la session de l'après-midi : si un pape est élu lors du premier vote, il y aura de la fumée blanche, mais si ce n'est pas le cas, les cardinaux procéderont à un second vote sans brûler les bulletins.

Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d'autres séries de scrutins sont organisées jusqu'à l'élection définitive.


Washington condamne les violences contre les Druzes en Syrie

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, rencontre d'autres diplomates au siège des Nations Unies à New York, le 29 avril 2025. (Getty Images via AFP)
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  • Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, de Bachar al-Assadr
  • Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont condamné jeudi les violences contre la communauté druze en Syrie, parlant d'actes "répréhensibles et inacceptables".

"Les violences récentes et la rhétorique incendiaire visant les membres de la communauté druze en Syrie sont répréhensibles et inacceptables", a déclaré Tammy Bruce, porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.

"Les autorités intérimaires doivent faire cesser les combats, tenir les auteurs de violences et de dommages aux civils responsables de leurs actes et assurer la sécurité de tous les Syriens", a-t-elle ajouté.

Le plus influent chef religieux druze en Syrie s'en est pris au pouvoir du président Ahmad al-Chareh jeudi, dénonçant une "campagne génocidaire" contre sa communauté, après que des affrontements confessionnels ont fait plus de 100 morts en début de semaine selon une ONG.

Les Etats-Unis ont confirmé par ailleurs jeudi avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne et ont appelé les autorités intérimaires à prendre des mesures contre le sectarisme, alors que la minorité druze est victime d'une flambée de violence.

Vendredi dernier, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a hissé le drapeau de son nouveau pays au siège des Nations unies, marquant ainsi un nouveau chapitre après le renversement, en décembre, du dirigeant de longue date Bachar al-Assad.

La porte-parole du département d'Etat a confirmé que des représentants américains avaient rencontré la délégation syrienne à New York mardi.

Elle a indiqué que les Etats-Unis ont exhorté les autorités post-Assad à "choisir des politiques qui renforcent la stabilité", sans fournir d'évaluation sur les progrès accomplis.