A Paris, l'échappée sauvage de Pharrell Williams dans le western américain pour Vuitton

Le joueur du Paris-Saint-Germain Warren Zaire-Emery pose lors de la présentation de la collection Louis Vuitton, le 16 janvier à Paris (Photo, AFP).
Le joueur du Paris-Saint-Germain Warren Zaire-Emery pose lors de la présentation de la collection Louis Vuitton, le 16 janvier à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 17 janvier 2024

A Paris, l'échappée sauvage de Pharrell Williams dans le western américain pour Vuitton

  • Cette troisième collection homme du créateur star de Louis Vuitton a voulu «illuminer les racines du vestiaire du western américain»
  • Il y a six mois, Pharrell Williams, arrivé aux manettes artistiques de la marque en février 2023, avait fait une entrée fracassante dans le monde de la mode

PARIS: Le créateur Pharrell Williams a présenté mardi soir, en lancement de la Fashion Week masculine de Paris, un défilé "Paris Virginia", une virée dans le western américain rythmée de tambours et motifs amérindiens et de looks tout en chaps de cow-boy et bottes texanes.

Cette troisième collection homme du créateur star de Louis Vuitton a voulu "illuminer les racines du vestiaire du western américain", avec en clin d'oeil à chaque bout de bras l'emblématique sac de voyage souple siglé Vuitton, "l'instinct fondamental de la Maison", selon celle-ci.

Les stars, au premier rang desquelles le rappeur américain Playboi Carti, les membres du groupe de K-Pop Riize, mais aussi les acteurs américain Bradley Cooper ou français Tahar Rahim et Omar Sy, étaient présentes dans la salle, un cube sans fioritures installé au pied de la Fondation Vuitton, au Bois de Boulogne.

Après le show, Pharrell Williams a repris le micro, accompagné du groupe britannique Mumford and Sons et des percussions de chanteurs traditionnels amérindiens.

Il y a six mois, le chanteur américain, arrivé aux manettes artistiques de la marque en février 2023, avait fait une entrée fracassante dans le monde de la mode, avec un défilé déjà considéré comme mythique par sa démesure sur le Pont-Neuf à Paris.

Cette fois-ci, la proposition, qui n'est pas sans rappeler le récent film de Martin Scorsese "Killers of the Flower Moon", a épuré le décorum et recentré le spectacle sur des silhouettes très homogènes et un thème fort et lisible.

Cow-boy moderne

Côté silhouettes, pour ces cow-boys modernes et sensibles, le denim est glacé de perles et de paillettes ou adouci, aux motifs floraux. Les pantalons en cuir imitent le gaufrage des selles de cheval et les plaids pour les nuits froides du désert reprennent le traditionnel motif de la marque, le damier.

Le daim, le jean, le cuir et les matières brutes arrivent patinées, comme vieillies sous le soleil des prairies du grand Ouest américain.

Tous les marqueurs du costume de cow-boy sont là, de la veste à franges à la lavallière de shérif, en passant par le chapeau à large bord ou la bottine.

Mais la touche autochtone, avec notamment des musiciens de tribus du Dakota invités sur scène, est venue nuancer cette version du narratif américain pouvant être jugé comme coloniale.

L'accessoire était par ailleurs omniprésent, avec une vaste majorité de mannequins affichant des lunettes, portées sous la forme de deux miroirs sans monture.

Le show s'est éteint sous une chute de neige artificielle, qui a laissé le public peu réactif, tout comme l'interruption de l'after party par un militant de l'association de défense des animaux Peta, rapidement évacué par la sécurité.

Troisième collection

Pharrell Williams, touche-à-tout célèbre pour ses tubes "Happy" et "Get Lucky" aux côtés de Daft Punk, était très attendu pour cette collection, après avoir présenté à Hong Kong une pré-collection inspirée d'Hawaï.

Après l'immeuble-malle sur les Champs-Elysées, le groupe français de luxe continue aussi de conquérir l'espace public parisien, malgré les protestations de certains élus, et annonce l'installation de sacs XXL, des structures gonflables immenses déjà vues en Chine, en parallèle de la Fashion Week.

Outre cette tête d'affiche, les grandes maisons seront présentes, comme Balmain, Valentino, Dior Homme ou Givenchy, qui défilera sans son directeur créatif Matthew Williams, parti au 1er janvier.

La semaine de la mode parisienne automne-hiver 2024-2025 emboîte le pas à celle de Milan. Et elle sera cadencée, avec 42 défilés et 32 présentations réparties sur six jours, de mardi à dimanche.


Le quartier historique de Djeddah accueille une rencontre littéraire réunissant d'éminents scénaristes saoudiens

Une rencontre littéraire intitulée "La nuit des écrivains" s'est tenue au cinéma Al-Balad, où les principaux scénaristes saoudiens Afnan Linjawi, Dahlia Baeshen et Dania Altayeb ont partagé leurs idées, inspirant la créativité. (AN Photos)
Une rencontre littéraire intitulée "La nuit des écrivains" s'est tenue au cinéma Al-Balad, où les principaux scénaristes saoudiens Afnan Linjawi, Dahlia Baeshen et Dania Altayeb ont partagé leurs idées, inspirant la créativité. (AN Photos)
Une rencontre littéraire intitulée "La nuit des écrivains" s'est tenue au cinéma Al-Balad, où les principaux scénaristes saoudiens Afnan Linjawi, Dahlia Baeshen et Dania Altayeb ont partagé leurs idées, inspirant la créativité. (AN Photos)
Une rencontre littéraire intitulée "La nuit des écrivains" s'est tenue au cinéma Al-Balad, où les principaux scénaristes saoudiens Afnan Linjawi, Dahlia Baeshen et Dania Altayeb ont partagé leurs idées, inspirant la créativité. (AN Photos)
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  • La session était animée par la personnalité médiatique Reham Farrash.
  • Danya Al-Hamrani, cofondatrice de Maflam, a déclaré : "Des événements comme celui-ci reflètent la mission de Maflam, qui est de susciter un dialogue constructif et d'inspirer la prochaine génération de créateurs.

JEDDAH : La rencontre littéraire Writers' Night s'est tenue jeudi au Cinema Al-Balad à Jeddah, où les principaux scénaristes saoudiens Afnan Linjawi, Dahlia Baeshen et Dania Al-Tayeb ont partagé leurs expériences et leurs points de vue sur la créativité.

Organisée par Maflam, qui propose une formation complète à la réalisation de films, la soirée a attiré des passionnés de littérature et de cinéma désireux d'explorer l'art de l'écriture.

La session était animée par la personnalité des médias Reham Farrash.

Danya Al-Hamrani, cofondatrice et directrice de la création de Maflam, a déclaré : "C'est un plaisir de réunir des scénaristes aussi talentueux sous un même toit. Des événements comme celui-ci reflètent la mission de Maflam, qui est de susciter un dialogue constructif et d'inspirer la prochaine génération de créateurs."

L'événement a ouvert un dialogue franc sur les défis et les inspirations qui façonnent les scénaristes saoudiens aujourd'hui.

Linjawi a déclaré : "Mon parcours d'écrivain a été long et merveilleux à la fois. J'ai expérimenté de nombreuses formes d'écriture créative, de la poésie à l'écriture de scénarios en passant par les pièces de théâtre. J'ai également évolué, passant de l'écriture (pour) moi à l'écriture pour les autres".

Elle a souligné que son objectif pour cette soirée était d'"avoir une discussion ouverte avec le public" et de "démystifier le processus d'écriture pour les autres", en mettant l'accent sur les voies diverses et variées qui mènent à l'écriture.

De même, Mme Al-Tayeb a fait part de son profond attachement à la narration, déclarant : "Les conversations et les événements de la vie réelle alimentent la narration : "Les conversations et les événements de la vie réelle alimentent mon écriture, mais ce qui motive vraiment le processus, c'est la curiosité et un petit peu de masochisme émotionnel.
"Mes histoires visent à tendre un miroir sans offrir de réponses faciles, car le public d'aujourd'hui a soif d'honnêteté et de vérité émotionnelle. L'inspiration frappe souvent comme un éclair, mais le véritable travail de création se fait dans les luttes discrètes et peu glorieuses en coulisses, le doute, les soirées tardives et les crises existentielles occasionnelles. Ces défis s'infiltrent dans mes personnages, qui portent des morceaux de mes propres peurs, obsessions et déchirements, vivant sous un meilleur éclairage grâce à mon écriture."

Cinema Al-Balad, créé par le réalisateur Abdullah Saharti et le producteur Waheed Jamjoum, est rapidement devenu un point de repère culturel dans le quartier historique de Jeddah, dans le cadre de l'initiative du ministère de la culture visant à positionner le quartier historique de Jeddah comme une destination culturelle et patrimoniale mondiale.

M. Saharti a expliqué l'importance de cette collaboration : "Ce cinéma artistique associe des projections de films soigneusement sélectionnées à des ateliers artistiques. Grâce à lui, nous ravivons les souvenirs créés autrefois par le Cinema Hosh Jamjoum, la première cour cinématographique de Djeddah, en introduisant des concepts modernes et une créativité contemporaine unique qui reflète l'environnement dans lequel l'art et la littérature ont vu le jour".
Il a décrit la Nuit des écrivains comme "une soirée importante pour permettre aux cinéastes saoudiens de s'épanouir dans l'industrie" et a souligné le rôle du Cinema Al-Balad dans le soutien de l'industrie cinématographique locale.

Il a fait part de ses projets pour une série d'événements passionnants : Notre programme comprend des projections, ou "Nuits du film arabe", tous les jeudis, vendredis et samedis, avec des films primés soigneusement sélectionnés dans des festivals de films arabes et internationaux. Tous les dimanches, nous organisons des ateliers de réalisation.

Les lundis sont consacrés aux classiques du cinéma arabe et international, tandis que les mardis sont l'occasion de présenter des cinéastes saoudiens. Le mercredi, en collaboration avec Maflam, nous présentons une soirée spéciale consacrée aux cinéastes saoudiens, avec des séances artistiques qui enrichissent la communauté des créateurs de cinéma et des amateurs du septième art. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« Vessel of Wreckage » : Basmah Felemban expose à Riyad sur le thème de l’identité et de la mémoire

"Je vois cette œuvre comme une ancienne machine utilisée par les poissons-chats pour collecter des données en écoutant les appels à la prière des pays situés autour de la mer Rouge. En les écoutant, les poissons peuvent mesurer les distances, étudier l'eau, etc". (Photo AN)
"Je vois cette œuvre comme une ancienne machine utilisée par les poissons-chats pour collecter des données en écoutant les appels à la prière des pays situés autour de la mer Rouge. En les écoutant, les poissons peuvent mesurer les distances, étudier l'eau, etc". (Photo AN)
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  • "À la maternelle, j'avais l'habitude de dire aux gens que j'étais une princesse parce que j'étais habituée à la famille al-Saud et à l'Arabie saoudite, et je me disais que puisque je suis Felemban de Palembang, je dois être une princesse »
  • En grandissant, Felemban pensait qu'ils n'avaient pas de famille saoudienne, jusqu'à ce que son frère découvre par hasard qu'ils avaient des cousins en ville

RIYAD: L’œuvre de l’artiste saoudienne chevronnée Basmah Felemban invite à la réflexion. Dans sa nouvelle exposition personnelle, « Vessel of Wreckage », présentée à la galerie ATHR de Riyad jusqu’au 26 juin, elle mêle des éléments profondément universels à une expression artistique résolument personnelle, sincère et authentique.

"Au cours des cinq ou six dernières années, ma pratique a consisté à enquêter sur les racines de ma famille indonésienne et - un peu comme si je m'étais mis à la science-fiction - à donner des explications imaginaires aux raisons pour lesquelles ils sont venus d'Indonésie en Arabie saoudite, parce que je n'ai pas réussi à faire des recherches factuelles", a confié Felemban, qui vit et travaille entre Londres et Djeddah, à Arab News.

« Quand ma famille a-t-elle déménagé ? C'est l'un des mystères - une partie du mythe de la famille. Je n'en ai aucune idée. Je dirais que mon grand-père est venu en Arabie saoudite pour travailler, probablement dans les années soixante-dix. Mais j'ai appris que Felemban, notre nom de famille, vient d'une île appelée Palembang. À la maternelle, j'avais l'habitude de dire aux gens que j'étais une princesse parce que j'étais habituée à la famille al-Saud et à l'Arabie saoudite, et je me disais que puisque je suis Felemban de Palembang, je dois être une princesse », a-t-elle expliqué. 

En grandissant, Felemban pensait qu'ils n'avaient pas de famille saoudienne, jusqu'à ce que son frère découvre par hasard qu'ils avaient des cousins en ville.

« Je me suis rendu compte que nous avions une grande famille ici, mais aucun véritable lien avec elle. Et cela fait aussi partie du mythe et de l’histoire de notre famille. Une fois que j’ai compris cela, j’ai réalisé qu’il importait peu que nos identités soient entièrement réelles ou non. Je ne pense pas que ma famille ait voulu mentir intentionnellement. Je crois simplement qu’elle pensait que c’était la vérité, » a-t-elle raconté. 

Tout cela fait partie de la construction du monde de Felemban.

Je pense qu'au Hejaz en général, les gens venaient de partout et qu'il y avait tout un parapluie sous lequel nous voulions nous identifier en tant que "Saoudiens" pour de nombreuses années. Si vous me parlez de quelque chose d'indonésien, je n'en ai aucune idée, parce que ma famille s'est vraiment assimilée", dit-elle, ajoutant qu'elle espère se rendre bientôt en Indonésie.

« Je ne dirais pas que j'ai l'impression de faire partie d'une diaspora, même si c'est le cas dans les faits. Mais je pense que l'Arabie saoudite est un cas très spécifique et particulier en termes d'identité. J'ai l'impression de m'intéresser davantage à l'histoire de la famille et aux raisons pour lesquelles ses liens sont ainsi », s’est-elle demandée. 

"Je n'ai pas grandi dans un environnement où notre histoire était bizarre", ajoute-t-elle. "Même mes amis bédouins sont encore éloignés de leur lieu d'origine.

Felemban nous parle ici de plusieurs œuvres de l'exposition.

« Il y a cinq fenêtres de bateau qui donnent sur cinq sujets différents sur lesquels j'ai fait des recherches, des faits aux histoires de science-fiction absurdes. Il s'agit de vidéos collectées sur YouTube - des trous de lapin dans lesquels je suis tombée. J'aime beaucoup documenter mes recherches et mes notes, et mon travail se développe alors comme une carte mentale - je relie des mots et j'essaie ensuite de relier des concepts entre ces mots et ces images. La première fenêtre commence par un documentaire de propagande sur l'histoire coloniale de l'Indonésie et son impact sur les danses et la musique folkloriques. Vient ensuite une scène sur laquelle repose une grande partie de mon univers : des pèlerins indonésiens récitant un chant religieux sur le prophète », a-t-elle révélé. 

« J'ai réalisé qu'un autre lien entre l'Indonésie et l'Arabie saoudite était le poisson-chat, une autre créature mythique. Il y a quelques années, les gens ont réalisé qu'il y avait beaucoup d'énormes poissons-chats dans le Wadi Hanifa et ils ont commencé à se demander comment ils étaient arrivés ici. J'aime ce mythe. En Indonésie, le poisson-chat est un atout considérable, mais il a aussi des connotations négatives », a-t-elle précisé. 

« Le poisson du sol »

fish

Cette œuvre traite du mythe du poisson-chat. Il s'agit d'une espèce envahissante qui a tendance à être très vicieuse et à s'adapter très rapidement. Ainsi, en moins de quelques centaines d'années, le poisson-chat est passé de la nage à la capacité de "marcher", presque sur la terre ferme. C'est probablement de là que vient le terme "pêche au chat".

« Wave Catcher »

wave

« Lorsque j'ai été contacté par la Biennale des arts islamiques (en 2023), je me suis dit : Mon travail est assez futuriste, très coloré et numérique, alors comment l'intégrer ? Je vois cette œuvre comme une ancienne machine utilisée par les poissons-chats pour collecter des données en écoutant les appels à la prière des pays situés autour de la mer Rouge. En les écoutant, les poissons peuvent mesurer les distances, étudier l'eau, etc. Cette idée était basée sur des recherches effectuées lors de conférences données par des scientifiques », a-t-elle affirmé. 

Le Gömböc, la tortue et l'évolution des formes

tortue

« Il s'agit d'un jeu basé sur une conférence donnée par un scientifique. Si vous mettez un casque, vous pouvez entendre la conférence et lorsque vous atteignez le sommet de cette montagne de poissons, il y a une pièce où se trouve une table qui existait également dans la conférence et avec laquelle vous pouvez interagir. C'est un jeu vidéo que j'ai créé avec mon mari. Il est économiste et m'aide donc beaucoup à conceptualiser ce que pourraient être les données - c'est l'aspect un peu geek de mon travail. C'est très expérimental et un peu loufoque - dans le meilleur sens du terme ! » a détaillé Felemban. 

Série « Elemental Sprite »

elemental

« Ces œuvres d'IA - "Sphere", "Rod", "Disc" et "Blade" (présentées ici) - sont basées sur certaines des mêmes recherches que "Wave Catcher", qui est une sorte d'étude mathématique des cailloux et de la façon dont les cailloux changent dans la nature. Mais aussi, si vous scannez l'un des carrés, il s'anime. Je suis un artiste numérique dans l'âme et l'IA m'intéresse beaucoup, mais je dois dire que je n'utilise pas l'IA dans les moteurs ; j'utilise une sorte d'"IA hors ligne". J'utilise les modules eux-mêmes, les interfaces. Tous les six mois, la qualité de l'IA change complètement parce qu'elle se développe vraiment, et j'en apprends davantage aussi. Il s'agit presque d'une documentation sur ma courbe d'apprentissage et sur la technologie elle-même » a-t-elle confié. 

Avant l'asphalte

asphalte

Ce sont des photos que j'ai volées à mon père avant qu'il ne décède. Il travaillait à la municipalité et ces photos datent des années 90. Elles documentent certains des nids-de-poule de Djeddah. J'aime considérer la ville comme une galaxie et les nids-de-poule comme des portails. Le jaune ressemble à de la bave - je suis vraiment une fille de dessin animé et cela ressemble à de la boue des Tortues Ninja (Teenaged Mutant). Je pense qu'il réapparaîtra peut-être dans une autre œuvre et que j'approfondirai cette idée de portail.
 


TikTok et SRMG lancent un partenariat pour les talents et l’innovation dans les médias de la région MENA

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  • Le partenariat accélérera l'économie des créateurs et stimulera la croissance commerciale en intégrant la plateforme de TikTok à l'écosystème médiatique, aux événements et aux initiatives de formation de SRMG, ont déclaré les entreprises

RIYAD : Le groupe de médias SRMG a annoncé un partenariat stratégique avec TikTok afin d'encourager la prochaine génération de créateurs de contenu en Arabie saoudite et dans la région MENA, tout en stimulant la croissance commerciale par le biais d'une série d'initiatives novatrices.

Ce partenariat s'appuiera sur l'expertise de TikTok en matière d'amplification de la portée des contenus, d'exploitation des possibilités de monétisation et d'approfondissement des liens avec le public numériquement natif de la région. Il vise également à étendre l'empreinte de TikTok en l'intégrant aux événements phares et aux diverses plateformes médiatiques de la SRMG, en particulier dans les domaines du divertissement, du sport et de l'art de vivre.

Une initiative clé du partenariat a été le lancement de #TikTokAcademy, un programme local adapté à l'Arabie saoudite et développé en collaboration avec la SRMG Academy. Cette initiative invite les narrateurs numériques en herbe à soumettre des contenus originaux dans les domaines du style de vie, de la mode, du cinéma et du divertissement, de l'actualité et du sport. Les créateurs sélectionnés bénéficieront d'une formation exclusive au sein des marques de médias de la SRMG et acquerront une expérience de première main aux côtés de rédacteurs en chef, de journalistes et de producteurs.

Dans le cadre de ce partenariat, les événements culturels et de divertissement organisés par la SRMG — tels que les Billboard Arabia Music Awards et Hia Hub — serviront de plateformes de premier plan pour mettre en lumière les créateurs TikTok et accroître leur visibilité. La SRMG activera également son vaste réseau médiatique, notamment Hia Magazine, Sayidaty, Arriyadiyah et Billboard Arabia, pour amplifier le contenu et mettre en valeur les créateurs par le biais de plateformes éditoriales et numériques.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une dynamique industrielle plus large, le secteur des médias ayant ajouté 14,5 milliards de riyals saoudiens (3,86 milliards de dollars) au PIB en 2023, avec l'ambition de plus que tripler ce chiffre d'ici à 2030 et de créer 67 000 emplois d'ici à 2024. Le secteur du divertissement est également en plein essor, avec plus d'un milliard de RS de recettes et plus de 75 millions de personnes impliquées au cours des cinq dernières années. Les médias sociaux sont l'un des principaux moteurs de cet essor, l'Arabie saoudite étant classée parmi les premiers pays en termes d'utilisation, ce qui alimente une nouvelle ère de création de contenu, de narration numérique et d'innovation dirigée par des influenceurs.

Bassil al Mouallimi, directeur de la stratégie et du commerce chez SRMG, a commenté ce partenariat : "Nous croyons au pouvoir de la communauté et au rôle influent que joue la nouvelle génération pour façonner l'avenir des médias dans notre région. Il a noté que "l'économie créative de la région connaît une croissance remarquable et rapide, en particulier dans les secteurs des médias, du divertissement et des plateformes sociales". 

"Notre partenariat stratégique avec TikTok marque une étape importante dans la consolidation de notre présence au cœur de ce mouvement créatif. Nous nous efforçons de mettre en relation des créateurs talentueux avec des plateformes mondiales et de favoriser un environnement qui leur permette de prospérer et d'avoir un impact significatif," a-t-il ajouté. Il a souligné que "cela va au-delà de la simple production de contenu axé sur les tendances - il s'agit de construire des parcours de carrière durables, d'amplifier les voix authentiques et de stimuler la croissance de l'économie du contenu."

Kinda Ibrahim, directrice général des opérations de contenu de TikTok pour la région MEA, l'Asie du Sud et l'Asie centrale, a déclaré : "Chez TikTok, nous nous engageons à donner du pouvoir à une nouvelle génération de conteurs en leur offrant les outils, la plateforme et la scène mondiale qui leur permettent de s'exprimer et de façonner la culture. L'Arabie saoudite abrite une communauté incroyablement engagée et créative. Grâce à ce partenariat avec la SRMG, nous redoublons d'efforts pour cultiver les talents locaux, alimenter l'économie créative de la région et aider les créateurs à prospérer, non seulement dans le Royaume, mais aussi dans le monde entier."

Ce partenariat stratégique s'appuie sur la dynamique d'initiatives conjointes antérieures, notamment le lancement du Billboard Arabia TikTok Music Charts, une plateforme inédite qui met en lumière les chansons les plus diffusées et les plus influentes sur le plan culturel dans le monde arabe. Elle fait également suite au lancement du premier cours de journalisme technologique de la SRMG Academy, encouragé par TikTok, conçu pour former la prochaine vague de journalistes saoudiens à naviguer et à rendre compte de l'évolution rapide du paysage technologique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com