Israël pilonne le sud de Gaza à la fin du marathon diplomatique de Blinken

Pour tenter d'esquisser un après-guerre, M. Blinken s'est aussi entretenu à Ramallah avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Photo, AN).
Pour tenter d'esquisser un après-guerre, M. Blinken s'est aussi entretenu à Ramallah avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Photo, AN).
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Publié le Vendredi 12 janvier 2024

Israël pilonne le sud de Gaza à la fin du marathon diplomatique de Blinken

  • L'aviation israélienne a pilonné jeudi le sud de la bande de Gaza, au dernier jour d'une tournée régionale du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken
  • Dans une audience historique devant la Cour internationale de justice (CIJ), Israël a en parallèle été accusée «d'actes génocidaires» à Gaza par Pretoria

GAZA: L'aviation israélienne a pilonné jeudi le sud de la bande de Gaza, au dernier jour d'une tournée régionale du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, visant à endiguer la propagation du conflit opposant Israël au Hamas palestinien.

Dans une audience historique devant la Cour internationale de justice (CIJ), Israël a en parallèle été accusée "d'actes génocidaires" à Gaza par Pretoria. Israël "est accusé de génocide au moment où il combat le génocide", s'est offusqué son Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

Au Caire, où il a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, M. Blinken a lié "la sécurité et l'intégration" régionale d'Israël "au fait d'ouvrir une voie vers un Etat palestinien".

Il a aussi jugé qu'un rapprochement entre Israël et les pays arabes qui, dans leur majorité, ne le reconnaissent pas, serait "le meilleur moyen d'isoler l'Iran et ses supplétifs".

Avant son départ, il a toutefois relevé ne pas penser que "le conflit s'intensifie", les acteurs régionaux ne le souhaitant pas selon lui.

«En train de disparaître»

La guerre a été déclenchée par l'attaque inédite le 7 octobre du Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste, qu'il classe groupe terroriste comme les Etats-Unis et l'Union européenne.

Ses opérations militaires dans le petit territoire assiégé ont fait au moins 23.469 morts, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Sur le front, l'aviation israélienne a multiplié les frappes dans le secteur de Khan Younès, épicentre des combats dans le sud de Gaza, selon des témoins.

L'armée a affirmé y avoir découvert un réseau de tunnels, par où des "otages israéliens sont passés".

Des familles d'otages se sont rassemblées à Nirim, dans le sud d'Israël limitrophe de Gaza, pour faire retentir via des hauts-parleurs le nom de leurs proches retenus depuis bientôt 100 jours, a constaté l'AFPTV.

"Je suis sûre qu'ils sont dans une mauvaise condition, ils sont en train de disparaître de la vie", s'angoisse Efrat Machikawa, dont l'oncle a été enlevé.

De l'autre côté de la barrière de séparation, l'intensité des hostilités aggrave le désastre sanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont 85% ont été déplacés.

"Israël se considère comme au-dessus des lois", fustige Hisham al-Kullah, portant le corps d'un nourrisson à l'hôpital Al-Najjar de Rafah, à la pointe sud de Gaza. "Nous voulons que les juges internationaux jugent Israël".

«Sélectivité» occidentale

Devant la plus haute juridiction de l'ONU, l'Afrique du Sud, soutien de longue date de la cause palestinienne, a accusé Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l'attaque du Hamas ne pouvait justifier les événements à Gaza.

"Le monde à l'envers" selon M. Netanyahu, dont le pays s'exprimera vendredi devant la CIJ, avant une décision de la Cour, possiblement dans quelques semaines. Ses jugements sont sans appel et juridiquement contraignants, mais elle n'a aucun pouvoir pour les faire appliquer.

L'Afrique du Sud se comporte comme "le bras juridique de l'organisation terroriste Hamas", a accusé le ministère israélien des Affaires étrangère.

La patronne de Human Rights Watch, Tirana Hassan, a déploré pour sa part la "sélectivité" des Occidentaux sur ce conflit. "Il y a eu des condamnations sévères des attaques du 7 octobre" mais "les réactions des Etats-Unis, de l'UE et d'autres pays ont été beaucoup plus contenues pour condamner les (...) morts de civils à Gaza", a-t-elle pointé jeudi dans un entretien à l'AFP.

Al Jazeera a par ailleurs rejeté jeudi comme "fausses et trompeuses" les accusations d'Israël, qui avait décrit les deux journalistes travaillant pour la chaîne qatarie tués dans une de ses frappes à Rafah dimanche comme "des agents terroristes" affiliés au Hamas et à son allié du Jihad islamique.

L'ONU déplore les entraves israéliennes à l'aide humanitaire au nord de Gaza

"Nos collègues humanitaires nous disent qu'entre le 1er et le 10 janvier, seulement trois des 21 livraisons d'aide humanitaire en nourriture, médicaments, eau et autres produits vitaux au nord de Wadi Gaza ont été possibles", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

"Cela inclut plusieurs missions pour apporter du matériel médical vers la ville de Gaza et du carburant à des installations d'eau et d'assainissement de la ville de Gaza et du Nord. Elles ont été refusées par les autorités israéliennes".

"La capacité de l'ONU de répondre aux besoins importants dans la partie Nord de Gaza est entravée par les refus répétés d'accès pour les livraisons d'aide et le manque de coordination pour un accès sécurisé de la part des autorités israéliennes", a-t-il regretté.

"Ces refus et les contraintes d'accès paralysent la capacité des acteurs humanitaires à répondre de façon significative, consistante et à l'échelle nécessaire", a-t-il ajouté, notant une "détérioration importante" du taux d'autorisation des demandes d'accès par rapport à décembre.

"Chaque jour où nous ne pouvons pas fournir d'aide conduit à des vies perdues et à la souffrance de milliers de personnes qui sont toujours dans le nord de Gaza", a insisté le porte-parole.

Avertissement aux Houthis

En dépit des efforts diplomatiques, aucune perspective ne se dessine pour mettre fin à la guerre, entrée dans son quatrième mois et qui exacerbe les tensions régionales.

A la frontière israélo-libanaise, les échanges de tirs se sont intensifiés après la frappe attribuée à Israël le 2 janvier qui a tué près de Beyrouth, dans un fief du Hezbollah libanais, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri.

Deux secouristes d'un organisme relevant du Hezbollah ont été tués jeudi dans une frappe israélienne, a affirmé ce mouvement pro-iranien, disant avoir mené des bombardements en riposte dans le nord d'Israël.

A Beyrouth, un émissaire américain a appelé à une "solution diplomatique" entre les deux pays pour ramener le calme à leur frontière.

En mer Rouge, les rebelles yéménites, soutenus par l'Iran, multiplient les attaques contre des navires marchands, perturbant le trafic mondial, par "solidarité" avec les Gazaouis.

Après que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé l'arrêt "immédiat" de ces actions, le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a menacé de riposter à toute attaque américaine par des opérations encore "plus grandes".

Dans le golfe d'Oman, l'Iran a par ailleurs saisi jeudi un pétrolier, dont la cargaison de pétrole iranien avait été saisie en 2023 par les Etats-Unis. Washington a exhorté l'Iran à libérer "immédiatement" le navire.

En Cisjordanie occupée, où le niveau de violence est inédit depuis près de 20 ans, un Palestinien a été tué jeudi à Jénine, selon son cousin, Faraj Malashi, alors qu'il se livrait à des soldats israéliens venus l'arrêter, a rapporté l'AFPTV.


L’ambassade de l’Union européenne célèbre la Journée nationale de la fondation de l’Arabie saoudite à Diriyah

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
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  • L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »
  • Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

RIYAD : À l'occasion de la célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite, Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite, a souligné la longue et profonde relation entre l'Union européenne et le royaume d'Arabie saoudite. Cet événement a rassemblé les membres de la délégation de l'UE et des journalistes pour réfléchir aux liens solides qui ont façonné le partenariat entre l'UE et l'Arabie saoudite au fil des ans. 

Ce 22 février, nous rendons hommage à la vision, au leadership et à la résilience qui ont fait de l'Arabie saoudite une nation prospère et influente. L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »

Les relations entre l'Union européenne et l'Arabie saoudite reposent sur des valeurs communes, un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect mutuel, en particulier dans les domaines de la culture, du commerce, de la technologie et de la durabilité environnementale. En coopérant sur des questions régionales et mondiales, les deux parties œuvrent à renforcer leurs liens qui ne font que mûrir et évoluer.

L'ambassadeur Farnaud a souligné l'importance de poursuivre dans cet esprit chaleureux et collaboratif, en particulier face aux défis mondiaux. Il a déclaré : « Alors que nous évoluons dans un monde de plus en plus complexe, il est plus important que jamais de célébrer et de renforcer ce partenariat, et de consolider notre engagement commun en faveur du progrès, de la sécurité et de la prospérité. Notre amitié et notre vision commune constitueront une base solide pour relever les défis et saisir toutes les opportunités de l'avenir. »

L'événement célébrant la fondation de l'Arabie saoudite a été un moment marquant, illustrant ainsi la solidité des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne. L'ambassadeur de l'Union européenne a souligné l'importance de cette amitié historique, mettant en avant les valeurs communes aux deux régions : la paix, la stabilité et le respect mutuel.

Christophe Farnaud a confié à Arab News : « Nous avons fait le choix de nous associer à la célébration de la fondation du Royaume d'Arabie saoudite, qui est l'une des dates importantes pour l'identité du pays. C'est le moment idéal pour unir nos efforts. Je crois que c'est aussi l'une des raisons d'être de cette journée, qui est bien sûr une journée du peuple saoudien, mais aussi une journée de réunion nationale.

Je pense que pour les ambassades et pour nous qui sommes ici, aujourd'hui c'est un moyen de nous associer justement à cette célébration en nous rapprochant du patrimoine saoudien, qui est en fait un patrimoine très important. Nous nous trouvons dans l'une de ces vieilles maisons de Diriyah, un lieu historique par définition, où est née la dynastie saoudienne. »

« C'est aussi aujourd'hui un lieu emblématique de l'un des grands projets du pays, et un lieu où subsistent des témoignages de ce patrimoine ancien qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce cadre, j'ai pu réunir mon équipe et mes invités pour faire quelque chose ensemble, dans le but de célébrer cet événement et de nous associer à l'héritage saoudien. Nous sommes présents dans ce lieu pour toucher du doigt, au sens propre, ce patrimoine local. Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

La célébration, qui s'est tenue au siège de Bonjour Saudi à Diriyah, a permis aux invités de découvrir la gastronomie locale et de participer à des ateliers enrichissants. Ils ont également offert un fascinant aperçu des portes Najdi, révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien. Cette initiative a non seulement renforcé les liens entre les nations, mais elle a aussi mis en valeur la richesse et la diversité de la culture saoudienne, attirant les touristes locaux et internationaux.

Bonjour Saudi C'est sa rencontre avec la culture profonde et l'hospitalité saoudienne qui a incité Cecilia à créer Bonjour Saudi en 2024. Son projet a pris forme grâce à un partenariat avec Mansour Alsanooni, un entrepreneur saoudien visionnaire. 

En rendant hommage à la vision et au leadership de l'Arabie saoudite, cet événement du 22 février a démontré combien la coopération entre l'Europe et le Royaume est essentielle pour la prospérité future.


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.