La propriété de Douchy, le refuge d'Alain Delon

L'acteur français Alain Delon montre des photos de deux chiens qui lui ont été offerts par Alexander Lebed, un général et homme politique russe décédé en avril 2002 dans un accident d'hélicoptère en Sibérie, lors de sa conférence de presse à Moscou, le 16 mars 2005. Alain Delon est arrivé à Moscou pour participer au Festival international du film "Faces of Love". (Photo  Frank Viliagra, GAZETA, AFP)
L'acteur français Alain Delon montre des photos de deux chiens qui lui ont été offerts par Alexander Lebed, un général et homme politique russe décédé en avril 2002 dans un accident d'hélicoptère en Sibérie, lors de sa conférence de presse à Moscou, le 16 mars 2005. Alain Delon est arrivé à Moscou pour participer au Festival international du film "Faces of Love". (Photo Frank Viliagra, GAZETA, AFP)
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Publié le Samedi 06 janvier 2024

La propriété de Douchy, le refuge d'Alain Delon

  • Ne conservant que des dépendances, le couple Delon-Darc a créé un lac à l'emplacement du château, au milieu d'un parc gigantesque de plusieurs dizaines d'hectares entouré de hauts murs
  • C'est d'ailleurs dans son antre que l'acteur souhaite être enterré, avec ses chiens, comme il l'a expliqué maintes fois dans les médias

DOUCHY-MONTCORBON, France : A Douchy (Loiret), Alain Delon est propriétaire du domaine de La Brûlerie depuis plus de 50 ans et le monstre sacré du cinéma français apprécie tellement l'endroit, qu'il entend s'y faire enterrer avec ses chiens.

Dans le petit village du Gâtinais de 1.373 habitants, tout le monde a déjà vu l'acteur, propriétaire depuis 1971.

«Alain déjeunait souvent à l'Auberge du Terroir. (...) On le voyait à la pharmacie, chez les commerçants, il faisait ses courses comme tout le monde. C'était un citoyen comme un autre», raconte le maire Abel Martin. «Il participait aux fêtes de village, à la fête des écoles. (...) Surtout à l'époque de Mireille Darc.»

Celui qui incarna «Le Guépard» pour Visconti s'était en effet installé sur le domaine loirétain dès le début des années 1970 avec l'actrice, jusqu'à leur séparation dans les années 1980.

«Lorsque j'étais écolier, Alain Delon et Mireille Darc venaient tous les ans pour les fêtes de fin d’année dans l’école. Ils jouaient les Pères Noël et offraient à chacun de nous un cadeau», se rappelle ainsi Maxime, aujourd'hui âgé de 57 ans et toujours habitant du village.

Construit sous le Premier Empire, devenu ensuite un centre de vacances de la SNCF dans les années 1950, le château de La Brûlerie a ensuite «brûlé», selon Abel Martin. «C'est là qu'Alain Delon a rasé le château pour faire sa propriété actuelle.»

Ne conservant que des dépendances, le couple Delon-Darc a créé un lac à l'emplacement du château, au milieu d'un parc gigantesque de plusieurs dizaines d'hectares entouré de hauts murs. A l'intérieur, Alain Delon reste discret, tout juste sait-on qu'il y a fait construire une salle de cinéma.

Malgré son installation en Suisse dans les années 1980, c'est avec Rosalie van Breemen, la mère de ses deux plus jeunes enfants, que l'acteur s'y installera à nouveau. Anouchka et Alain-Fabien sont d'ailleurs nés à Gien (Loiret) dans les années 1990.

Si Alain Delon dispose toujours d'une résidence à Genève, c'est bien dans sa maison de coeur qu'il est réfugié depuis juillet 2023 et qu'il se trouve encore actuellement, selon Abel Martin.

C'est d'ailleurs dans son antre que l'acteur souhaite être enterré, avec ses chiens, comme il l'a expliqué maintes fois dans les médias.

«Je sais qu'il veut être enterré ici. Il en a parlé au maire précédent et il a prévenu la préfecture», confirme M. Martin à l'AFP.

«Il y a des règles», temporise toutefois l'élu. «C'est une autorisation préfectorale. A ma connaissance, elle n'est pas encore tout à fait acquise.»


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.