General Motors a profité d'une «forte demande» en 2023

Le constructeur automobile américain General Motors a livré près de 2,6 millions de véhicules en 2023 aux États-Unis (Photo d'illustration, AFP).
Le constructeur automobile américain General Motors a livré près de 2,6 millions de véhicules en 2023 aux États-Unis (Photo d'illustration, AFP).
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Publié le Jeudi 04 janvier 2024

General Motors a profité d'une «forte demande» en 2023

  • GM a livré exactement 2 594 698 véhicules dans le pays entre janvier et décembre, ce qui en fait le premier constructeur du marché américain
  • Le groupe revendique désormais une part de marché de 16,3%, soit 0,3 point de mieux qu'un an plus tôt

NEW YORK: Le constructeur automobile américain General Motors a livré près de 2,6 millions de véhicules en 2023 aux États-Unis, attribuant ce bond de 14,1% sur un an à une "forte demande" qui lui a permis d'accroître sa part de marché, a-t-il annoncé mercredi.

GM a livré exactement 2.594.698 véhicules dans le pays entre janvier et décembre, ce qui en fait le premier constructeur du marché américain.

En revanche, sur le quatrième trimestre, ses livraisons sont restées quasi stable (+0,3%) par rapport à la même période de l'année précédente, avec 625.176 véhicules remis à leurs propriétaires.

Une partie du trimestre a pâti d'une grève inédite de six semaines menée par le syndicat United Auto Workers (UAW) chez les trois grands constructeurs historiques américains — GM, Ford et Stellantis (Jeep, Chrysler, etc.)

Elle s'est achevée le 30 octobre et a mobilisé jusqu'à 45.000 des 146.000 encartés de l'UAW travaillant pour les "Big Three" de Détroit, bloquant des sites majeurs des constructeurs.

Entre octobre et décembre, les livraisons de Buick ont progressé de 56,6% mais celles de Cadillac ont fondu de 7%, celles de GMC de 6,5% et celles de Chevrolet de 0,3%.

"GM connait une dynamique exceptionnelle. Nous avons accru notre part de marché, maintenu une politique forte en matière de prix et un niveau faible d'offres commerciales", a commenté Marissa West, patronne de la branche américaine du constructeur, citée mercredi dans un communiqué.

Le groupe revendique désormais une part de marché de 16,3%, soit 0,3 point de mieux qu'un an plus tôt.

Selon Mme West, le groupe a su tirer son épingle du jeu avec ses pick-up et a connu un "grand succès" avec ses SUV d'entrée de gamme comme le Chevrolet Trax et le Buick Envista qui lui ont permis de franchir, pour la première fois, la barre du million de SUV vendus sur un an.

"En 2024, nous anticipons que les ventes du secteur vont continuer d'être de bonne mouture et nous sommes enthousiastes concernant les opportunités qui s'offrent à nous" avec le lancement de nouveaux véhicules comme la version électrique du Chevrolet Equinox et le Cadillac Escalade IQ.

Les ventes annuelles de véhicules électriques toutes marques du groupe confondues ont bondi de 93% à 75.883 exemplaires.

Mais face à un marché de l'électrique moins dynamique qu'escompté aux Etats-Unis, GM a — comme d'autres constructeurs — élagué ses projets et notamment repoussé d'un an, à fin 2025, la conversion de son usine d'assemblage d'Orion (Michigan).

A fin décembre, les stocks chez les concessionnaires atteignaient 456.686 véhicules, ce qui est conforme à ses objectifs, a précisé GM.

Par ailleurs, la filiale américaine du constructeur japonais Toyota a annoncé mercredi avoir vendu 2,25 millions de véhicules (+6,6%) en 2023, dont près de 620.000 sur le quatrième trimestre (+15,4%).

Elle a terminé l'année en fanfare, puisque ses ventes ont bondi de 25,5% sur le seul mois de décembre.

Plus de 657.000 exemplaires de ses 26 modèles de véhicules dits électrifiés (100% électrique, hybride, etc) ont été écoulés en 2023, soit une hausse de 29,2%.

Le groupe a annoncé depuis 2021 pour près de 16 milliards de dollars d'investissements aux États-Unis, dont presque 14 milliards pour une gigantesque usine de batteries en Caroline du Nord (Est).


Tesla s'implante en Arabie saoudite dès avril

La cérémonie de lancement à Riyad est prévue pour le 10 avril. (Shutterstock)
La cérémonie de lancement à Riyad est prévue pour le 10 avril. (Shutterstock)
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  • Le constructeur de véhicules électriques, dirigé par le PDG Elon Musk, est déjà présent dans plusieurs pays du Moyen-Orient, mais n’a pas encore établi sa présence en Arabie saoudite

RIYAD : Tesla, le constructeur américain de véhicules électriques, lancera ses activités en Arabie saoudite le mois prochain, selon une annonce de l'entreprise.

Le constructeur de véhicules électriques, dirigé par le PDG Elon Musk, est déjà présent dans plusieurs pays du Moyen-Orient, mais n’a pas encore établi sa présence en Arabie saoudite, le plus grand marché de la région du Golfe.

Le lancement prochain de Tesla s'inscrit également dans la stratégie plus large de l'Arabie saoudite visant à réduire sa dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

Cette initiative devrait également contribuer au développement durable du Royaume, qui s'est fixé pour objectif d'atteindre un niveau d'émissions nettes nulles d'ici à 2060.

"Vous et votre famille êtes chaleureusement invités à notre événement de lancement à la Bujairi Terrace le 10 avril. Venez découvrir notre gamme de best-sellers et plongez dans un monde alimenté par l'énergie solaire, soutenu par des batteries et propulsé par des véhicules électriques", a indiqué la société sur son site web.

"Découvrez l'avenir de la conduite autonome avec Cybercab et rencontrez Optimus, notre robot humanoïde, lors de la présentation de nos prochaines innovations en matière d'IA (intelligence artificielle) et de robotique", ajoute le communiqué.

L'entreprise n'a pas précisé quand ces véhicules électriques seraient disponibles à l'achat en Arabie saoudite.

L'implantation de Tesla dans le Royaume survient à un moment délicat pour l'entreprise, qui fait face à une baisse des ventes sur plusieurs marchés, notamment en Europe et aux États-Unis.

Selon les données de l'Association des constructeurs européens d'automobiles, Tesla a enregistré une baisse de 42,6% de ses ventes sur le continent en 2025, alors même que les achats globaux de véhicules électriques dans la région continuent d'augmenter.

Aux États-Unis, de vastes manifestations ont été organisées contre Tesla ces derniers mois, suite à la nomination de Musk à la tête du département de l'Efficacité gouvernementale sous l'administration de Donald Trump.

Le gouvernement saoudien a activement promu l'industrie des VE pour parvenir à la diversification économique et à la durabilité.

Le Fonds d'investissement public du Royaume est l'investisseur majoritaire de Lucid Group, une startup qui concurrence Tesla sur le marché mondial.

En janvier, Lucid Motors est devenue la première entreprise automobile mondiale à rejoindre le programme "Made in Saudi" du Royaume. Cette étape importante donne à l'entreprise le droit d'utiliser le label "Saudi Made" sur ses produits, ce qui témoigne de l'importance accordée par le Royaume à la qualité et à l'innovation.

En septembre 2023, Lucid a également lancé sa première usine de fabrication en dehors des États-Unis dans le Royaume, avec une capacité initiale de production de 5 000 voitures électriques par an.

En plus d'investir dans des entreprises établies, l'Arabie saoudite va de l'avant avec sa propre marque de véhicules électriques, Ceer.

Annoncée en novembre 2022 par le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, la société devrait contribuer à hauteur de 30 milliards de riyals saoudiens (7,9 milliards de dollars) au produit intérieur brut du Royaume d'ici à 2034.

En février, lors du Forum du secteur privé organisé par le Fonds d'investissement public, Ceer a signé 11 contrats d'une valeur de 5,5 milliards de RS avant le lancement de son modèle en 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Commercial Bank of Dubai et Siemens Energy LLC annoncent un partenariat de financement commercial de 550 millions d'AED

Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. (Photo: fournie)
Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. (Photo: fournie)
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  • La facilité bilatérale soutiendra l'expansion et la croissance opérationnelle du leader mondial des technologies de l'énergie

DUBAI: Commercial Bank of Dubai (CBD), une institution financière de premier plan aux Émirats arabes unis, s'est associée à Siemens Energy, un leader de la technologie énergétique, en fournissant une facilité de crédit bilatérale de 550 millions d'AED à Siemens Energy LLC aux Émirats arabes unis. Cette facilité renforce l'engagement de CBD à soutenir les entreprises avec des solutions financières sur mesure, permettant à Siemens Energy LLC d'exécuter son pipeline de projets en expansion et de stimuler sa croissance future.

Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. En outre, cette facilité met en évidence les solides capacités de CBD à structurer des solutions financières à grande échelle, renforçant ainsi sa position de partenaire bancaire privilégié des multinationales et de catalyseur clé de la croissance dans le secteur.

"La CBD est heureuse d'accorder cette facilité de crédit bilatérale à Siemens Energy, un acteur clé du secteur de l'énergie ", a déclaré Bernd van Linder, PDG de la Commercial Bank of Dubai. "Ce partenariat démontre notre solidité financière et notre capacité à soutenir les grandes entreprises mondiales dans leurs ambitions de croissance, tout en renforçant notre position de partenaire bancaire de confiance dans les Émirats arabes unis", a-t-il ajouté. 

"La résilience financière et la flexibilité stratégique sont essentielles pour tenir nos engagements et faire progresser la transition énergétique. Cette facilité renforce notre capacité à naviguer dans un secteur dynamique et à soutenir l'évolution du paysage énergétique, en particulier au Moyen-Orient, l'un des marchés énergétiques à la croissance la plus rapide au monde", a affirmé Robert McAnally, responsable de la trésorerie et du financement des entreprises chez Siemens Energy. 

Cette facilité s'inscrit dans la vision stratégique de CBD, qui consiste à renforcer sa présence sur le marché en fournissant des solutions financières sur mesure aux leaders du secteur. En facilitant l'expansion des activités de Siemens Energy LLC, le partenariat renforce le rôle de CBD en tant que partenaire financier de confiance, tout en permettant à Siemens Energy LLC de tirer parti de nouvelles opportunités dans la région.

Le secteur de l'énergie reste un pilier essentiel de la croissance économique aux Émirats arabes unis, et ce partenariat conclu entre CBD et Siemens Energy LLC reflète l'engagement de la Banque à soutenir les industries clés qui favorisent le progrès et l'innovation.


Aramco finalise l'acquisition de 50% de Blue Hydrogen Industrial Gases Co.

Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite. (Dossier)
Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite. (Dossier)
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  • Saudi Aramco a finalisé l'acquisition d'une participation de 50% dans Blue Hydrogen Industrial Gases Co (BHIG), une coentreprise avec Air Products Qudra (APQ)
  • Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite

DJEDDAH : Saudi Aramco a finalisé l'acquisition d'une participation de 50% dans Blue Hydrogen Industrial Gases Co (BHIG), une coentreprise avec Air Products Qudra (APQ). Cette opération fait suite à l'accord initial conclu l'année dernière.

Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite, et dans la mise en place d'un réseau d'hydrogène dans la province orientale du Royaume.

Le BHIG devrait produire de l'hydrogène, y compris de l'hydrogène à faible teneur en carbone dérivé du gaz naturel, connu sous le nom d'"hydrogène bleu", grâce au processus de capture et de stockage du dioxyde de carbone.

L'entreprise devrait commencer ses activités commerciales en coordination avec les activités de capture et de stockage du carbone d'Aramco à Jubail, comme l'a confirmé une déclaration commune d'Aramco et d'APQ le 24 mars.

Ashraf Al-Ghazzawi, vice-président exécutif d'Aramco chargé de la stratégie et du développement de l'entreprise, a expliqué que l'investissement de l'entreprise dans BHIG contribuera de manière significative au développement du réseau d'hydrogène dans la province orientale de l'Arabie saoudite.

"Ce réseau, ainsi que notre centre de CSC à Jubail, peuvent nous aider à capitaliser sur les opportunités émergentes, tant au niveau national que mondial, pour réduire les émissions de carbone, soutenir la croissance et diversifier notre portefeuille énergétique", a affirmé M. Al-Ghazzawi.

Ahmed Hababou, président d'APQ, a souligné que cette coentreprise représente une étape importante dans la poursuite du développement d'un réseau d'hydrogène robuste dans la province orientale du Royaume, en particulier au service des industries du raffinage, de la chimie et de la pétrochimie.

Mohammad Abunayyan, vice-président d'APQ, s'est déclaré fier du partenariat avec Aramco, soulignant la collaboration stratégique entre l'une des plus grandes sociétés énergétiques du monde et le principal fournisseur d'hydrogène. Ce partenariat vise à produire des solutions énergétiques à faible teneur en carbone, conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

En juillet, Aramco a signé des accords définitifs pour acquérir une participation dans BHIG, une filiale à 100% d'APQ. À l'époque, Aramco a confirmé que l'accord, soumis aux conditions de clôture habituelles, inclurait des options permettant à l'entreprise d'acheter de l'hydrogène et de l'azote.

S'appuyant sur son engagement à développer une activité hydrogène à faible teneur en carbone et à élargir son portefeuille d'énergies alternatives, Aramco a souligné que son investissement dans BHIG jouerait un rôle essentiel dans la création d'un réseau hydrogène à faible teneur en carbone dans la province de l'Est, qui s'adressera à la fois aux clients nationaux et régionaux.

Ce partenariat souligne la volonté d'Aramco d'élargir son portefeuille dans le domaine des nouvelles énergies et de promouvoir des solutions énergétiques durables, conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

En outre, l'accord réunit l'expertise des deux entreprises pour fournir de l'hydrogène - y compris de l'hydrogène à faible teneur en carbone - à grande échelle dans la zone industrielle de Jubail.

Cette initiative est conforme à l'engagement de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2060 grâce à une approche d'économie circulaire du carbone, qui met l'accent sur la réduction, la réutilisation, le recyclage et l'élimination du carbone.

Elle soutient également l'initiative verte saoudienne, qui vise à réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d'ici à 2030 et à convertir 50% des sources d'énergie du pays en énergies renouvelables. En outre, elle s'aligne sur l'objectif d'Aramco de réduire à zéro les émissions nettes de ses propres activités d'ici à 2050.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com