RIYAD: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réaffirmé mercredi son «engagement inébranlable envers les objectifs communs d'unité et de cohésion au sein de l'organisation», et avec ses alliés, également connue sous le nom «d'Opep+».
Dans un communiqué, le groupe des pays producteurs de pétrole a affirmé que les mesures de l’Opep+ «ont aidé l’économie mondiale à surmonter les défis de ces dernières années, et ont assuré la stabilité du marché».
«Les niveaux inégalés de coopération, de dialogue, de respect mutuel et de confiance continueront de constituer la base de ces efforts de collaboration continus. C’est dans l’intérêt de tous les producteurs, consommateurs et investisseurs, ainsi que de l’économie mondiale dans son ensemble», a ajouté le groupe dans ce communiqué.
Fluctuations journalières
Les prix du pétrole ont augmenté de plus d'un dollar le baril mercredi après des informations faisant état d'une perturbation dans le principal gisement pétrolier de Libye, ajoutant ainsi aux inquiétudes concernant l'approvisionnement liées aux tensions en mer Rouge.
Le cours du pétrole brut Brent était en hausse de 1,34 dollar (un dollar = 0,92 euro), soit 1,8%, à 77,23 dollars le baril à 14 h 50 GMT, tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) augmentaient de 1,29 dollars, soit 1,8%, à 71,67 dollars le baril.
Des manifestations ont conduit à une réduction partielle de la production du champ pétrolier de Sharara, en Libye, d'une capacité de 300 000 barils par jour, ont déclaré deux ingénieurs à Reuters.
«La fermeture de Sharara influe certainement sur la hausse des prix, en particulier du Brent», selon Viktor Katona, de l’entreprise de data intelligence Kpler, qui a estimé que la perturbation serait probablement de courte durée.
Les prix du pétrole ont grimpé d’environ 2 dollars en début de semaine après des attaques contre des navires en mer Rouge par les Houthis.
Dans le même temps, les attentes d'une offre abondante de pétrole au premier semestre 2024 ont contenu les prix avant que l'Opep+ n’envisage de réunir son comité ministériel conjoint de surveillance, début février.
Aucune date exacte n'a été décidée, ont déclaré à Reuters trois sources de l'alliance.
L'attention du marché sera centrée sur la demande et sur la capacité des banques centrales à réaliser l'atterrissage en douceur souhaité, affirme Craig Erlam, analyste chez Oanda. «Toute évolution de l'économie mondiale allégerait le fardeau de l'Opep+ à un moment où le respect des quotas semble être un combat», précise-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com