Le monde arabe amorce 2024 entre espoirs, tensions et appréhension

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Publié le Mardi 02 janvier 2024

Le monde arabe amorce 2024 entre espoirs, tensions et appréhension

  • Du Liban à Gaza en passant par la Syrie et le Soudan, les crises et les conflits risquent de se poursuivre 2024
  • Les succès commerciaux, touristiques et diplomatiques dans le monde arabe offrent cependant une lueur d’espoir en ce début d’année morose

ERBIL: Alors que l’année 2023 s’éloigne dans le rétroviseur, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord  abordent la nouvelle année avec un mélange d’espoir et d’appréhension.

Pour de nombreux habitants de la région, les douze derniers mois ont été tumultueux, marqués par des violences et des catastrophes naturelles parmi les plus graves depuis des années. Si plusieurs conflits risquent de se poursuivre en 2024, notamment à Gaza et au Soudan, la nouvelle année semble présenter quelques signes positifs.

Visa unifié pour le CCG

Dans le golfe Arabique, les voyageurs pourront bientôt demander un visa unifié pour le Conseil de coopération du Golfe (CCG).

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Le visa touristique unifié du CCG est la dernière mesure prise pour développer le secteur du tourisme dans le Golfe. (AFP)

Dévoilé en octobre par Abdallah ben Touq, ministre de l’économie des Émirats arabes unis (EAU), le visa unique permettra aux voyageurs de se rendre dans les six pays membres du CCG: le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les EAU.

Ce nouveau permis de voyage est considéré comme l’équivalent pour le Golfe du visa Schengen européen, et pourrait transformer les secteurs du voyage, du tourisme et de l’hôtellerie de la région.

Nouveaux membres des Brics

L’organisation intergouvernementale des Brics, qui compte cinq membres et qui est souvent présentée comme une rivale du G7, pourrait accueillir de nouveaux membres.

Lors du sommet de l’Union européenne en Afrique du Sud en août dernier, l’Arabie saoudite, les EAU, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie et l’Argentine ont été invités à rejoindre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud en tant que membres de l’organisation commerciale des économies émergentes.

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Une femme se tient près des drapeaux de l’Afrique du Sud, du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine lors du sommet 2023 des Brics au Sandton Convention Centre à Johannesbourg, le 24 août 2023. (Photo, AFP)

Au cours de cet événement, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, avait déclaré que le Royaume étudiait la proposition et pourrait devenir un membre de premier plan du bloc, compte tenu de ses vastes ressources et de l’importance de sa position stratégique.

Le groupe a pour objectif de créer un nouveau monde multipolaire, dans lequel les institutions financières et politiques ne sont plus dominées par une poignée de puissances occidentales. Cependant, Riyad n’a pas encore donné de réponse définitive, tandis que le nouveau gouvernement argentin a écarté la possibilité d’adhérer au groupe. L’avenir nous dira si les Brics accueilleront de nouveaux membres comme prévu.

Guerre Israël-Hamas

Israël mène une guerre sans précédent contre le Hamas dans la bande de Gaza depuis que des combattants palestiniens ont tué au moins 1200 personnes et en ont enlevé 240 autres le 7 octobre.

Les opérations de représailles israéliennes ont pulvérisé des pans entiers de Gaza, faisant plus de 20 000 morts et 50 000 blessés – dont 70% de femmes et d’enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas – ce qui a provoqué une grave crise humanitaire.

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Des Palestiniens évacuent un site touché par un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 décembre 2023. (Photo, AP)

Malgré les efforts déployés pour obtenir un nouveau cessez-le-feu temporaire, le conflit devrait se poursuivre en 2024. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a prévenu à plusieurs reprises que les opérations prendraient fin dans des «mois» et qu’Israël «ne s’arrêterait pas» tant qu’il n’aura pas atteint ses objectifs.

Par ailleurs, le Hamas a indiqué qu’il n’était pas disposé à négocier la libération d’autres otages tant qu’Israël ne cesserait pas ses opérations à Gaza.

Changements de dirigeants

L’attaque du 7 octobre menée par les combattants du Hamas a constitué un revers politique majeur pour le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui s’est longtemps présenté comme le gardien de la sécurité de la nation.

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, préside une réunion du cabinet à la base militaire de Kirya, qui abrite le ministère israélien de la Défense, à Tel Aviv, en Israël, le 24 décembre 2023. (Photo, AP)

Bien qu’il soit peu probable qu’il soit remplacé tant que la guerre à Gaza se poursuit, il est possible qu’il soit démis de ses fonctions une fois qu’elle aura pris fin. Selon un récent sondage, seuls 27% des Israéliens estiment que M. Netanyahou est apte à exercer les fonctions de Premier ministre.

Brièvement démis de ses fonctions en 2021, M. Netanyahou est revenu au pouvoir à la fin de 2022, à la tête du gouvernement israélien le plus à droite de l’histoire. Il a ensuite fait adopter une réforme judiciaire impopulaire qui a donné lieu à des manifestations massives en 2023 et à des menaces de désertion de la part du personnel militaire. Il est probable que 2024 soit la dernière année de son mandat.

Il se peut également que 2024 soit l’année où le Guide suprême iranien âgé de 84 ans, l’ayatollah Ali Khamenei, renonce au pouvoir dans la République islamique. Dans un contexte de tensions régionales croissantes, le pays pourrait se retrouver sous le contrôle de son fils, Mojtaba, âgé de 54 ans, afin d’assurer le maintien et la survie du régime des mollahs qui dirige l’Iran depuis la révolution de 1979.

Ouverture du Grand musée égyptien

Au premier trimestre 2024, l’Égypte espère enfin ouvrir le Grand musée égyptien tant attendu, situé près du complexe de la pyramide de Gizeh, dans la banlieue du Caire. Après vingt ans de planification et un milliard de dollars (1 dollar = 0,91 euro) de dépenses, le plus grand musée archéologique de la planète présentera plus de 100 000 objets de l’ancienne civilisation égyptienne, dont beaucoup n’ont jamais été exposés en public auparavant.

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Le Grand musée égyptien tant attendu, près du complexe des pyramides de Gizeh, dans la banlieue du Caire. (Photo fournie)

Détérioration de la situation au Soudan

Le Soudan est en proie à la violence depuis que des combats ont éclaté entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) le 15 avril.

Au total, 6,3 millions de personnes ont été déplacées depuis le mois d’avril, s’ajoutant aux 3,7 millions de Soudanais qui avaient déjà fui lors de conflits précédents et aux 1,1 million d’étrangers qui avaient déjà cherché refuge au Soudan.

Plus de 1,4 million de Soudanais se sont réfugiés dans les pays voisins depuis le début du conflit. Aucune fin n’étant en vue, le conflit au Soudan se poursuivra sans aucun doute en 2024, voire au-delà.

Le Soudan figure en tête de l’Emergency Watchlist de l’International Rescue Committee (IRC) des pays les plus menacés par une aggravation de la situation humanitaire en 2024, en raison de «l’escalade du conflit, des déplacements massifs de population, d’une crise économique et d’un quasi-effondrement des services de santé».

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Environ 6,3 millions de personnes ont été déplacées par la guerre au Soudan depuis le mois d’avril. (Photo, AP)

Temple hindou à Abu Dhabi

Le premier temple hindou dans la capitale des EAU, Abu Dhabi, devrait ouvrir ses portes en février. Le temple sera inauguré par le Premier ministre indien, Narendra Modi, après la consécration et la bénédiction de sept divinités lors de prières matinales spéciales.

M. Modi avait lancé le projet en 2018 en dévoilant la première maquette montrant un monument avec sept flèches pour refléter les sept émirats. Les travaux de construction ont commencé en 2020 et la forme particulière du temple ainsi que ses pierres roses sculptées se dressent désormais dans le paysage désertique.

L’édifice sculpté à la main est construit sur un terrain de plus de 5,4 hectares donné à la communauté indienne en 2015 par le président cheikh Mohammed ben Zayed lorsqu’il était prince héritier d’Abu Dhabi.

Règlement du conflit au Yémen

Il y a des espoirs que la trêve entre la milice houthie et la Coalition pour le rétablissement de la légitimité au Yémen devienne un accord de cessez-le-feu permanent en 2024.

Une trêve de deux mois négociée par l’ONU est entrée en vigueur entre avril et octobre 2022. Toutefois, les hostilités n’ont pas repris depuis.

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Un Yéménite se tient au milieu des ruines d’une école et d’un club de bowling touchés par une frappe aérienne dans la capitale Sanaa, le 12 février 2016. (AFP)

L’Arabie saoudite a salué les «résultats positifs» des négociations avec les Houthis en septembre, après la visite d’une délégation du groupe. Toutefois, depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, la milice houthie a intensifié ses attaques contre les navires commerciaux en mer Rouge.

Ces attaques ont provoqué des tensions supplémentaires, mais on s’attend largement à ce que cela retarde plutôt que cela ne fasse capoter un accord de cessez-le-feu pouvant conduire à un règlement durable du conflit au Yémen.

Enrichissement nucléaire de l’Iran

L’avancement du programme nucléaire iranien est une autre question qui devrait se poursuivre en 2024. L’Iran a continué à stocker de l’uranium enrichi à 60% tout au long de l’année 2023, ce qui lui donne la capacité d’enrichir rapidement cette matière à 90%, soit à des niveaux permettant la fabrication d’armes.

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Une photo fournie par la présidence iranienne le 8 octobre 2021 montre le président iranien, Ebrahim Raïssi (D), accompagné du chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran, Mohammed Eslami, visitant la centrale nucléaire de Bouchehr, au sud-est de la ville du même nom. (Présidence iranienne / AFP)

En décembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a qualifié d’«inutile» toute tentative de relancer l’accord sur le nucléaire de 2015, qui imposait des restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’un allègement des sanctions occidentales.

L’Iran a «augmenté sa production d’uranium hautement enrichi, annulant une réduction de la production prévue pour la mi-2023», a précisé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un communiqué publié en décembre résumant un récent rapport confidentiel destiné aux États membres.

Eau et sécurité alimentaire

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) continuera à être confrontée à des problèmes d’eau et de sécurité alimentaire en 2024, l’Irak étant particulièrement vulnérable.

Le changement climatique et les tensions régionales ont réduit le niveau de l’eau des rivières et des nappes phréatiques, en particulier dans le sud du pays, qui est plus aride. L’ONU considère l’Irak comme le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique.

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Des buffles pataugent dans les eaux usées qui s’accumulent sur le lit de la rivière Diyala asséchée en Irak, considéré comme le cinquième pays le plus vulnérable du monde au changement climatique. (Photo, AFP)

Le pays arabe le plus peuplé a été confronté à des problèmes croissants de sécurité alimentaire au cours des douze derniers mois, qui se prolongeront probablement jusqu’en 2024. L’Égypte est fortement tributaire des importations de blé, dont elle est devenue le premier importateur mondial ces dernières années, afin de nourrir sa population, en particulier les pauvres, qui dépendent des subventions.

Deux événements survenus en 2023 ont particulièrement aggravé les inquiétudes de l’Égypte en matière de sécurité alimentaire: le retrait de la Russie de l’initiative céréalière de la mer Noire, négociée par l’ONU et la Turquie, et la décision de l’Inde d’imposer des restrictions à l’exportation de variétés de riz non basmati et d’autres denrées alimentaires de base.

Divisions concernant le Gerd

L’Égypte et l’Éthiopie risquent de rester enlisées dans un conflit larvé au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopien (Gerd). Des années de pourparlers interrompus sur la gestion partagée du Nil se sont révélées infructueuses, laissant entrevoir la possibilité d’un conflit ouvert.

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Vue d’ensemble du Grand barrage de la Renaissance éthiopien à Guba, en Éthiopie, qui constitue une source de discorde opposant l’Éthiopie à l’Égypte et au Soudan. (Photo, AFP)

L’Égypte s’oppose depuis longtemps au projet de barrage de l’Éthiopie en raison de ses inquiétudes concernant son approvisionnement en eau. Le Soudan, un autre pays situé en aval, a lui aussi exprimé des inquiétudes au sujet de la régulation de son propre approvisionnement en eau et de ses barrages.

L’Éthiopie, qui affirme exercer son droit au développement économique, a indiqué en septembre qu’elle avait achevé la dernière phase de remplissage d’un réservoir destiné à une énorme centrale hydroélectrique installée dans le barrage sur le Nil Bleu.

En décembre, l’Égypte a déclaré que les derniers pourparlers avaient également échoué, mais qu'elle continuerait à surveiller le processus de remplissage et d’exploitation du barrage.

Persistance du commerce de Captagon

Les nombreux défis posés par le commerce illicite du stimulant communément appelé «Captagon» devraient se poursuivre en 2024.

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La guerre civile effroyable en Syrie, qui a duré une décennie, a laissé le pays fragmenté et en ruines, mais une drogue traverse toutes les lignes de front: la fénétylline, connue sous le nom commercial de «Captagon». Ce stimulant a donné naissance à une industrie illégale de 10 milliards de dollars qui soutient non seulement le régime paria du président Bachar al-Assad, mais aussi plusieurs de ses ennemis. (Photo, AFP)

On estime que la Syrie produit environ 80% de l’offre mondiale de stupéfiants, qu’elle exporte dans tout le Moyen-Orient, en particulier sur le marché du Golfe. Selon les gouvernements occidentaux, les exportations de Captagon permettent à Damas, soumise à des sanctions, d’engranger chaque année des milliards de dollars de recettes indispensables.

Les gouvernements régionaux ont intercepté plusieurs cargaisons massives de cette drogue, saisissant souvent des centaines de milliers, voire des millions de comprimés.

Le 18 décembre, la Jordanie a lancé plusieurs raids aériens transfrontaliers contre la Syrie, visant des repaires de trafiquants de drogue.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com