NEW YORK: Avec la pandémie de coronavirus qui a bouleversé le monde en 2020, aucune semaine n’est passée sans que le secrétaire général de l’ONU ne tire la sonnette d’alarme sur une autre pandémie: celle d’un monde inéquitable où les plus défavorisés supportent de manière disproportionnée le poids de la maladie et du chaos déclenchés par la Covid- 19.
Tout au long de l’année, Antonio Guterres a appelé à un cessez-le-feu pour endiguer la propagation du virus – des appels qui, pour la plupart, n’ont pas été entendus. Il a répété maintes fois que personne n’est en sécurité jusqu’à ce que tout le monde le soit.
«La pandémie fait rage, créant de nouvelles vagues de maladie et de mort», a-t-il déclaré dans son message vidéo pour le Nouvel An. «La pauvreté, l’inégalité et la faim sont en hausse. Les emplois disparaissent et les dettes s’accumulent. Les enfants souffrent. La violence domestique augmente et l’insécurité est partout».
Contre cette sombre description du monde en 2020, c’est avec une note d’espoir qu’Antonio Guterres a décidé de clore cette «année d’épreuves, de tragédies et de larmes»: l’espoir de «travailler ensemble dans l’unité et la solidarité».
Il a salué la générosité des personnes du monde entier, les efforts héroïques des travailleurs de première ligne, les scientifiques qui ont produit des vaccins en un temps record, et les pays qui ont pris de nouveaux engagements pour sauver la planète d’une catastrophe climatique.
Une fois de plus, Guterres a martelé le message que tous les maux, de la pandémie aux inégalités en passant par le changement climatique, sont interconnectés.
«Le changement climatique et la pandémie de Covid-19 sont des crises qui ne peuvent être abordées que par tout le monde, ensemble, dans le cadre d’une transition vers un avenir inclusif et durable», a-t-il indiqué.
«L’ambition principale des Nations unies pour 2021 est de former une coalition mondiale pour la neutralité carbone –zéro émission nette – d’ici à 2050.»
Il a exhorté tous les gouvernements, villes, entreprises et individus à faire la paix, non seulement entre eux mais aussi avec la nature, à lutter contre la crise climatique, à stopper la propagation de la Covid-19, et à faire de 2021 une année de «guérison de l’impact d’un virus mortel, guérison des économies et des sociétés brisées, et guérison des divisions afin de commencer à guérir la planète ».
Cette guérison «doit être notre résolution du Nouvel An», a conclu Guterres, en souhaitant à tout le monde une bonne année 2021.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com