ALGER: Marylin Baron, une Franco-Israélienne résidant près de Tel-Aviv, a récemment perdu son fils, Moshé Avraham Baron, au cours d'une opération dans le nord-est de la bande de Gaza.
Dans une déclaration choquante sur la chaîne d'information internationale i24News, elle a déclaré: «Nous sommes un pays doté d'armes nucléaires», faisant référence à Israël, où elle réside depuis 2007.
Profondément sioniste, Marylin Baron a appelé à l'utilisation de bombes atomiques sur la population de Gaza. Ajoutant même l'idée que la «terre de Gaza ne devrait être habitée que par le peuple juif».
L'interview a eu lieu sur i24News, une chaîne de télévision d'information internationale basée en Israël et diffusant en anglais, en français et en arabe.
Hamas, «le monstre»
Malgré la perte de son fils de 23 ans et le bilan croissant du côté des Forces de défense israéliennes (FDI) et des civils palestiniens, la femme aux idées extrémistes reste inébranlable dans son soutien à l'offensive à Gaza.
Elle estime que le Hamas est «le monstre» qu'il faut éliminer, plaidant pour l'unité derrière les soldats.
Ces appels décomplexés au génocide et au nettoyage ethnique sont devenues monnaie courante chez les colons sionistes.
Durant les semaines qui ont suivi le 7 octobre, un rapport de l’ONU a fait état d'une "forte hausse des attaques de colons", avec "des fusillades, des incendies volontaires de maisons et de véhicules et des arbres déracinés"
Sur les réseaux sociaux, cet appel sans détour au génocide a suscité un grand émoi.
Dans la sphère politique française, Thomas Portes, cheminot affilié à la CGT et député de La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis, a exhorté le ministre français de la Justice à veiller à ce que plus de «quatre mille ressortissants français actuellement au service de l'armée israélienne», y compris les binationaux, soient traduits en justice s'ils sont reconnus coupables de crimes de guerre.
Cette demande fait suite à ses commentaires à l'Assemblée nationale française sur Gaza, les députés estimant que ses propos pourraient s'apparenter à une apologie des crimes de guerre.