Depuis l’assassinat du général iranien le plus important par un missile américain il y a près d’un an, le régime jure de se venger. La dernière menace remonte juste à la semaine dernière. Cependant, mis à part quelques missiles sur une base irakienne en janvier dernier, causant des lésions cérébrales traumatiques aux soldats américains qui y sont stationnés, la réponse de l’Iran a été relativement modérée.
Même si l’armée américaine se prépare à toute action de la part de l’Iran ou de ses mandataires, le régime de Téhéran semble vouloir éviter une confrontation ouverte avec l’armée la plus puissante du monde, d’après le général Frank McKenzie, l'homme responsable du commandement central américain.
«C'est une question très complexe», a déclaré McKenzie dans une interview dimanche accordée à un groupe restreint de journalistes. «À un certain niveau, les Iraniens ne recherchent pas un incident majeur avec les États-Unis, ils ne recherchent pas une guerre», a-t-il dit, tout en reconnaissant dans le même temps qu’il existe une réelle volonté du régime de venger la mort du général Qassem Soleimani.
Ce désir de vengeance est parfaitement compréhensible. Soleimani était un fin stratège, un militaire doué, commandant une guerre à plusieurs fronts et dont les acteurs allies de l’Iran avaient la capacité de frapper au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban. La compétence de Soleimani résidait dans son leadership qui se concrétisait par son pouvoir de coordonner la guerre à plusieurs fronts tout en gardant les mandataires et les milices pro iraniennes disparates sur la même longueur d'onde.
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