Libye: L'ONU préoccupée par la mort de 7 détenus dans l'Est dont un ex-ministre

L'ONU s'est dite préoccupée par la mort en détention d'un ancien ministre de la Défense et de six de ses proches, arrêtés en octobre à Benghazi, la grande ville de l'est de la Libye (Photo d'illustration, AFP).
L'ONU s'est dite préoccupée par la mort en détention d'un ancien ministre de la Défense et de six de ses proches, arrêtés en octobre à Benghazi, la grande ville de l'est de la Libye (Photo d'illustration, AFP).
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Publié le Vendredi 22 décembre 2023

Libye: L'ONU préoccupée par la mort de 7 détenus dans l'Est dont un ex-ministre

  • L'ancien ministre, le colonel al-Mahdi al-Barghathi, et plusieurs de ses proches avaient été arrêtés et conduits dans un lieu inconnu
  • Aucune annonce officielle n'a été faite jusqu'ici à propos de ce décès

TRIPOLI: L'ONU s'est dite préoccupée par la mort en détention d'un ancien ministre de la Défense et de six de ses proches, arrêtés en octobre à Benghazi, la grande ville de l'est de la Libye contrôlée par le camp de Khalifa Haftar.

L'ancien ministre, le colonel al-Mahdi al-Barghathi, et plusieurs de ses proches avaient été arrêtés et conduits dans un lieu inconnu après des combats entre ses partisans et les forces rivales du maréchal Haftar.

Aucune annonce officielle n'a été faite jusqu'ici à propos de ce décès.

Al-Mahdi al-Barghathi, qui était en 2017 ministre de la Défense du gouvernement rival reconnu par l'ONU et basé dans l'ouest de la Libye, est retourné à Benghazi, sa ville natale, en octobre après des années d'exil.

Il est notamment accusé par le clan Haftar d'avoir ordonné en 2017 une attaque contre une base militaire dans le sud du pays, dans laquelle plus de 140 soldats pro-Haftar avaient été tués.

A son retour à Benghazi, il a été qualifié lui et ses proches par les médias pro-Haftar de « cellule de saboteurs ».

Les réseaux de télécommunications ont été ensuite coupés dans la ville où des combats ont éclaté le même jour entre les pro-Barghathi et les pro-Haftar.

Les affrontements ont fait des victimes dans les deux camps et Barghathi a été arrêté le 7 octobre avec plusieurs de ses proches et membres de famille.

La Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) a annoncé dans un communiqué jeudi soir la mort en détention du colonel Barghathi, de son fils et de cinq autres personnes, après "des allégations de mauvais traitements et de torture en détention" .

"Etant donné le peu d'informations officielles, la cause exacte de ces décès reste incertaine", ajoute toutefois le communiqué.

La Manul a appelé "les autorités libyennes compétentes à mener une enquête indépendante et transparente sur ces décès et à fournir des informations sur le tri des personnes toujours portées disparues", selon la même source.

Selon la mission de l'ONU, 40 personnes sont toujours portées disparues.

Depuis la chute du dirigeant Mouammar Kadhafi tué lors d'une révolte populaire en 2011, la Libye, minée par les violences fratricides et les divisions, est gouvernée par deux exécutifs rivaux: l'un à Tripoli (ouest), dirigé par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par l'ONU, l'autre dans l'Est, incarné par le Parlement et affilié au camp du maréchal Haftar, dont le fief est à Benghazi.


L’université du prince Sultan organise une table ronde sur l’exploration spatiale

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  • L’avenir des missions humaines dans l’espace a été évoqué lors de la table ronde organisée à l’université du prince Sultan
  • Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient présents à la table ronde

RIYAD: Mardi, des délégations de la Nasa et de l’Agence spatiale saoudienne se sont rendues à l’université du prince Sultan afin de discuter avec les étudiants de l’avenir des missions humaines dans l’espace.

Une table ronde intitulée «Au-delà de la Terre: voyages vers les étoiles» a réuni l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson, et les astronautes saoudiens Rayannah Barnawi, Ali al-Ghamdi et Mariam Fardous, qui ont partagé leurs propres expériences dans l’espace.

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Le président de l’Agence spatiale saoudienne, Abdallah al-Swaha, s’est récemment entretenu avec l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson. (Photo fournie)

Ils ont par ailleurs évoqué l’avenir des missions humaines dans l’espace et ont encouragé les étudiants de l’université à participer aux aspirations du Royaume dans le domaine spatial.

Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient également présents à cette table ronde. 

 


Tunisie: le bâtonnier dénonce des «abus de pouvoir» après l'arrestation d'avocats

L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat
  • Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés

TUNIS: Le bâtonnier de l'Ordre des avocats en Tunisie a appelé mardi à mettre fin aux "abus de pouvoir" après l'intervention musclée de la police à deux reprises dans des locaux professionnels pour arrêter des avocats.

Lors d'une conférence de presse, Hatem Meziou a demandé au président tunisien Kais Saïed d'"intervenir en urgence", réclamant "une justice indépendante et équitable, sans abus de pouvoir ni recours à la violence".

Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés dans le pays berceau du Printemps arabe.

Le bâtonnier a critiqué "des actes criminels graves" commis selon lui par des policiers lors des arrestations mouvementées samedi de l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, et lundi soir de leur confrère Mehdi Zagrouba.

"Ils nous ont traités comme des criminels ou des barbares. Nous ne sommes pas des hors-la-loi", a protesté le bâtonnier, soulignant que toute arrestation d'avocat nécessite des autorisations de la corporation.

Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat, siège de  l'Ordre, ce qui reflète "un manque de respect pour la profession", a ajouté M. Meziou.

 


Algérie: disparu depuis 26 ans, un homme retrouvé séquestré chez son voisin

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
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  • L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes
  • Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années

ALGER: Un Algérien porté disparu depuis 26 ans a été retrouvé séquestré chez son voisin dans une un village du centre de l'Algérie, ont annoncé les autorités mardi.

L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes à la suite d'une dénonciation publiée sur les réseau sociaux, a indiqué dans un communiqué le bureau du procureur  du gouvernorat de Djelfa, à 300 km d'Alger, où ces rocambolesques évènements ont eu lieu.

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid.

incapable de crier 

Des proches, cités par des médias, ont affirmé que l'homme pouvait pendant sa captivité voir et entendre les membres de sa famille à travers une ouverture dans l'enclos "mais était incapable de crier ou de fuir à cause d'un sort que son ravisseur lui avait jeté".

Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années, a été arrêté et sera jugé à l'issue de son interrogatoire.