L’Arabie saoudite a fourni une aide de 18 milliards de dollars aux réfugiés dans le Royaume, selon le chef de KSrelief

L’Arabie saoudite a fourni plus de 18,57 milliards de dollars d’aide aux réfugiés dans le Royaume à ce jour, selon Abdallah al-Rabeeah, superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief). (X: @KSRelief)
L’Arabie saoudite a fourni plus de 18,57 milliards de dollars d’aide aux réfugiés dans le Royaume à ce jour, selon Abdallah al-Rabeeah, superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief). (X: @KSRelief)
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Publié le Vendredi 15 décembre 2023

L’Arabie saoudite a fourni une aide de 18 milliards de dollars aux réfugiés dans le Royaume, selon le chef de KSrelief

  • Lors du Forum mondial sur les réfugiés 2023, le superviseur général de KSrelief a indiqué que le Royaume accueillait 1,07 million de réfugiés, soit 5,5% de la population nationale
  • L’Arabie saoudite a fourni une aide de 1,15 milliard de dollars aux réfugiés dans d’autres pays d’accueil à travers le monde, selon Abdallah al-Rabeeah

RIYAD: L’Arabie saoudite a fourni plus de 18,57 milliards de dollars (1 dollar = 0,91 euro) d’aide aux réfugiés dans le Royaume à ce jour, selon Abdallah al-Rabeeah, superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief).

Intervenant lors du Forum mondial sur les réfugiés 2023, qui a débuté mercredi à Genève, il a expliqué aux délégués que le Royaume accueille 1,07 million de réfugiés, représentant 5,5% de la population nationale, et leur fournit des soins de santé gratuits, des possibilités d’éducation et une aide pour s’intégrer dans leurs nouvelles communautés, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

L’Arabie saoudite a également fourni une aide de 1,15 milliard de dollars aux réfugiés dans d’autres pays d’accueil à travers le monde, a ajouté le Dr Al-Rabeeah.

Il a ensuite révélé que le Royaume prévoyait de lancer plusieurs nouveaux projets d’une valeur totale de 170 millions de dollars, dont une aide de 40 millions de dollars pour les réfugiés palestiniens à Gaza et 10 millions de dollars pour le Fonds islamique mondial pour les réfugiés.

M. Al-Rabeeah a souligné l’importance accordée par le Royaume aux questions humanitaires, tant au niveau politique qu’humanitaire, et a évoqué les défis posés par le nombre croissant de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays dans le monde.

Il a par ailleurs mis l’accent sur l’importance pour les nations de travailler ensemble pour aborder les questions liées aux réfugiés et contribuer à alléger leurs souffrances. Il a plaidé en faveur de la formation de partenariats et d’initiatives de qualité, ainsi que de l’assistance aux pays d’accueil, afin de contribuer à créer un meilleur environnement pour les réfugiés, dans le respect de la dignité humaine et de la stabilité.

Mardi, KSrelief a conclu un accord avec une organisation de la société civile pour gérer le Centre d’urgence pour le contrôle des maladies épidémiques dans le gouvernorat de Hajjah, au Yémen. Le centre fournira des services de diagnostic, de traitement et d’isolement des patients, ainsi que des médicaments et d’autres fournitures médicales et préventives, et des services d’intraveineuse et de laboratoire.

Il vise également à intensifier les efforts de lutte contre les maladies épidémiques parmi les personnes déplacées et les communautés d’accueil, à fournir des données statistiques pour la base de données du système de surveillance épidémiologique, à améliorer la sensibilisation et l’éducation à la santé, et à contribuer à la distribution de moustiquaires et à l’élimination des déchets médicaux, ce qui bénéficiera à plus de 63 000 personnes.

Le Forum mondial sur les réfugiés se poursuivra jusqu’à vendredi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.