LE CAIRE: Mardi, les Égyptiens ont voté lors du troisième et dernier jour d’une élection présidentielle qui devrait permettre au président Abdel Fattah al-Sissi de remporter une victoire écrasante et de commencer un nouveau mandat de six ans en l’absence de concurrence réelle.
L’Autorité électorale nationale d’Égypte (NEA) a annoncé que le vote pour les élections présidentielles de 2024 s’était achevé mardi soir et que le dépouillement avait commencé. Des bureaux de vote ont déjà commencé à trier les bulletins après la fermeture des bureaux à 21h.
Chaque sous-commission annoncera la répartition détaillée des votes dans des rapports statistiques. Les résultats des élections devraient être annoncés le 18 décembre. De nombreux Égyptiens ont manifesté peu d’intérêt pour les élections, estimant que le vote ne changerait pas grand-chose, bien que les autorités et les commentateurs des médias locaux étroitement contrôlés aient continué à les appeler à voter par devoir national.
Trois autres candidats peu reconnus ont participé à l’élection. Le candidat potentiel le plus en vue a interrompu sa campagne en octobre, affirmant que des responsables et des voyous avaient pris ses partisans pour cible, des accusations rejetées par la NEA.
L’organe de presse du gouvernement a indiqué que le vote était un pas en avant vers le pluralisme politique, et les autorités ont nié toute violation des règles électorales. Les autorités ont cherché à répondre aux critiques formulées à l’encontre de leur bilan en prenant des mesures prévoyant l’ouverture d’un dialogue national et la libération de certains prisonniers importants.
M. Al-Sissi affirme que la stabilité et la sécurité sont primordiales. Ce message a trouvé un écho auprès de certains électeurs qui se sont adressés à Reuters à un moment où l’Égypte est confrontée à deux guerres à ses frontières, dans la bande de Gaza et au Soudan.
Lundi, la NEA a déclaré que la participation aux deux premiers jours de vote avait atteint environ 45%, dépassant celle de la dernière élection présidentielle de 2018.
(Avec Reuters)
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com