Comment Dubaï rebondit contre vents et marées

Une photo prise avec un objectif grand angle le 19 juillet 2020 montre Bourj Khalifa à Dubaï, une des plus hautes structure du monde, avant le lancement de la sonde Mars «Hope» des EAU (AFP / Fichier Photo).
Une photo prise avec un objectif grand angle le 19 juillet 2020 montre Bourj Khalifa à Dubaï, une des plus hautes structure du monde, avant le lancement de la sonde Mars «Hope» des EAU (AFP / Fichier Photo).
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

Comment Dubaï rebondit contre vents et marées

  • Dubaï, ville innervée par le commerce, l'aviation et l'hôtellerie, et située dans une région qui dépend des revenus des hydrocarbures pour survivre, pourrait rebondir plus tôt que prévu
  • Les clubs de plage, les hôtels et les restaurants enregistrent une activité florissante alors que les touristes affluent vers la capitale commerciale des EAU

DUBAI: Peu de villes du monde regretteront 2020, l'année de la Covid-19, avec ses confinements et avions cloués au sol. Nombre d’entre elles subissent des déficits budgétaires, et se voient contraintes de fermer leurs portes aux visiteurs. Pour la plupart, remonter la pente sera lent et douloureux, à en croire les avertissements des experts. Mais Dubaï, ville innervée par le commerce, l'aviation et l'hôtellerie, et située dans une région qui dépend des revenus des hydrocarbures pour survivre, pourrait rebondir plus tôt que prévu.

Le secret de la capitale commerciale des Émirats arabes unis qui continue de déjouer le destin faces aux sceptiques est complexe et multifactoriel. Mais quoi qu’il en soit, Dubaï semble se remettre une fois de plus de ses péripéties, alors de nombreuses métropoles luttent parallèlement contre la paralysie économique, conséquence des mesures de confinement successives. Non seulement la «ville bouillonnante de vie» a survécu à la pire année de son histoire récente, elle semble d’ores et déjà prête à reprendre ses couleurs au cours de la nouvelle année, d’autant plus qu’elle ouvre ses portes à l'Exposition universelle à partir du 1er octobre 2021.

Depuis que Dubaï a rouvert ses portes, le 7 juillet, aux voyageurs du monde entier, elle connaît une augmentation constante du nombre de visiteurs, ce qui a rapidement renfloué les coffres de nombreux hôtels et stations balnéaires. Les restaurants, les bars et même les discothèques ont rouvert. Les hôtels qui ont réussi à résister à la récession ont augmenté leurs tarifs, alors que les réservations montent en flèche pendant cette saison, traditionnellement la plus convoitée par les touristes.

Les rendements de la paix jouent aussi un rôle. La normalisation des relations des Émirats arabes unis avec Israël, annoncée dans une déclaration conjointe en août, n’aurait pu se produire à un moment plus opportun. L'hébreu résonne désormais dans les hôtels et les restaurants de Dubaï. Un rapport récent du Times of Israel note que plus de 50000 Israéliens se sont déjà rendus aux EAU depuis la signature de l'accord de paix des Accords d'Abraham le 15 septembre.

Il existe à présent un nombre de vols directs quotidiens entre Tel Aviv et Dubaï, et les deux pays se sont mutuellement déclarés «zones vertes», ce qui élimine la quarantaine à l'arrivée et au retour. Près de 200 hôtels et restaurants aux EAU servent désormais des repas casher.

Un rapport publié en décembre par STR, une société d'analyse de la gestion hôtelière, indique que les principaux marchés hôteliers des Émirats arabes unis ont atteint ou dépassé les 50% d'occupation. Le document y voit une conséquence directe de la forte demande, locale et internationale, avec un pic de 65% d'occupation enregistré dans la semaine du 30 novembre au 6 décembre.

«Les EAU comptent parmi les pays les plus agiles au monde, avec une capacité d’évoluer à un rythme incroyable», affirme Philip Wooller, directeur régional de STR pour le Moyen-Orient et l’Afrique, à Arab News. «Les décisions qui y sont prises en une heures peuvent, dans d’autres pays, prendre des mois, voire des années. Les économies émergentes connaissent naturellement des hauts et des bas, mais si nous prenons le secteur de l'hôtellerie comme indicateur, le rythme de croissance de Dubaï est tout simplement prodigieux».

Wooller résume ainsi l’évolution de l’émirat: «Il y a à peine quelques années, Dubaï ne comptait qu’une poignée d’hôtels et ne recevait que quelques visiteurs. La pandémie mise de côté, cette même ville est aujourd’hui la quatrième ville la plus visitée au monde, avec l'un des plus grands marchés hôteliers, et un répertoire croissant d’installations de calibre mondial».

Et bien entendu, les règles de distanciation sociale restent en vigueur, le port du masque est obligatoire, même sur les plages, et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits, à l'exception des membres d'une même famille. Les mesures de précaution restent clairement en place tant que les autorités le jugent nécessaires.

 

Dubaï EN CHIFFRES
200 000 - Voyageurs visitent l'émirat pour les vacances de Noël et du Nouvel An.
30% - Hausse du cours des actions de Damac Properties Dubai Co. en décembre.
2021 - La ville accueillera l'Exposition universelle du 1er octobre.

 

En même temps, si une reprise est effectivement en cours, elle n’en est qu’à ses premiers pas. Avant même que la pandémie ne frappe, Dubaï connaissait un ralentissement général de l'activité économique. Le rythme des départs d'expatriés s’accélérait, et de nombreux magasins, commerces et entreprises avaient du mal à rester à flot dans une ville habituée à une croissance quasi continue depuis premier puits de pétrole.

Le retour des résidents de longue date dans leur pays d’origine ne laissaient présager rien de bon par rapport à l’avenir de ce modèle économique fondé sur la présence des expatriés. Ceux-là représentent près de 90% de la population de Dubaï.

Le début de la pandémie marque la chute des cours de pétrole, avec l'effondrement de la demande d'énergie dans le monde. Les prix du brut atteignent ainsi leurs niveaux les plus bas depuis deux décennies. Les ministres des Finances des pays du Golfe ont sonné l'alarme, et les gouverneurs des banques centrales ont dû prendre des mesures exceptionnelles en prévision d'une nouvelle récession mondiale. Les images des cols bleus sud-asiatiques et philippins qui embarquaient sur les vols de rapatriement on fait le tour du globe.

Pour Dubaï, les problèmes économiques ont été exacerbés par l'impact de la crise du coronavirus sur l'industrie mondiale du voyage et du tourisme, freinée à une vitesse ahurissante. Un confinement strict en avril a forcé les entreprises, au bilan déjà boiteux, à fermer ou à licencier du personnel.

Les travailleurs migrants étrangers ont été les plus touchés par les mesures de réduction des coûts, et nombre d'entre eux ont vu leurs salaires réduits, différés ou gelés. Oxford Economics estime que pas moins de 900 000 emplois auraient été perdus aux EAU, et 10% de ses habitants déracinés.

L'anxiété étouffait doucement Dubaï, cette ville cosmopolite, capitale de l’énergie entrepreneuriale, aux ambitions sans bornes et aux occasions de shopping illimitées. A partir du mois de mars, deux des plus grandes forces de l’émirat, les secteurs de l’aviation et de l’hôtellerie, sont devenus les deux maillons faibles de l’économie, rongés un virus extrêmement contagieux et potentiellement mortel.

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Cette photo prise le 8 juillet 2020 à Dubaï montre une vue aérienne de l'Atlantis The Palm, un hôtel de luxe situé à la pointe de l'archipel artificiel de Palm Jumeirah, au large de l'émirat du golfe (Photo, AFP/Fichier Photo).

Pourtant, avec le lancement de la campagne de vaccination aux EAU, les jours sombres de Dubaï pourraient devenir chose du passé. Les hôtels adaptent leurs stratégies commerciales au nouveau flux de de visiteurs. Le groupe Jumeirah, qui gère le célèbre hôtel Burj Al-Arab, a mis en place une série d'expériences éphémères du style pop-up, comme SAL, un nouveau club de piscine et de plage chic considéré comme un concept avant-gardiste.

«L’essence même Dubaï est dans l’entreprenariat, cette ville peut prendre des virages radicaux pour s’adapter aux dunes changeantes, et cette qualité lui permet de braver la crise pour en ressortir plus forte», affirme Danielle Wilson Naqvi, propriétaire de l’agence de voyage locale Unique Family Travels, à Arab News.

Les grandes entreprises ne sont pas seules à parier sur un avenir meilleur. Les premiers bourgeons d’une reprise, quoique anecdotiques, peuvent être repérés dans l'humeur optimiste de nombreux propriétaires de petites entreprises qui ont connu le stress et l'incertitude du confinement.

«Malgré les mois difficiles qui ont précédé l'été, nous réalisons nos meilleures ventes en ce moment», se réjouit Haider Madani, propriétaire et co-fondateur de Cassette DXB, un café-restaurant ouvert en février 2019. «Avec la hausse du nombre de clients, nous avons pu élargir notre équipe. D’une part nous aidons les gens à réintégrer le marché du travail, et d’autre part nous élargissons notre offre de produits alimentaires et de boissons».

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Une photo prise avec un objectif grand angle le 19 juillet 2020 montre Burj Khalifa à Dubaï avant le lancement de la sonde émiratie «Hope» vers Mars (Photo, AFP/Fichier Photo).

Seul le temps dira à quel point la reprise est durable, mais Dubaï aura réussi le cas échéant à éviter à temps un plongeon dans le néant. «Avant la pandémie, Dubaï faisait face à des défis économiques, son secteur immobilier et hôtelier était peut-être surchargé», a déclaré Wooller. «La pandémie aura en quelque sorte permis à Dubaï de faire le point sur la situation, et a fourni l'occasion de changer de cap».

«Je crois qu'il est trop tôt pour parler d'un deuxième boom, mais Dubaï respire bien en ce moment. La gestion de la pandémie a également été un honneur pour l’émirat, et je m'attends à une consolidation de cette performance en 2021».

Au cours des deux derniers mois, le gouvernement des Émirats arabes unis a adopté une série de mesures afin de stimuler l'économie et à attirer des compétences du monde entier. Une modification révolutionnaire de la loi sur les sociétés des Émirats arabes unis en particulier autorise désormais la propriété commerciale étrangère à 100%. Jusque-là, EAU exigeaient une participation émiratie de 51% dans les entreprises opérant en dehors des zones franches.

En novembre, une refonte majeure des lois relatives au statut personnel a permis aux couples non mariés de cohabiter, en plus d’assouplir les restrictions en matière d’alcool. Pour sa part, Dubaï a lancé en octobre un programme de travail à distance qui permet aux travailleurs nomades numériques et à leurs familles de s'installer dans l'émirat, sur une base annuelle, pour seulement 287 dollars et les frais d’une assurance médicale.

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Un rapport récent du Times of Israel note que plus de 50000 Israéliens se sont déjà rendus aux EAU depuis la signature de l'accord de paix des Accords d'Abraham le 15 septembre (Photo, AFP/Fichier Photo).

L’amendement faisait suite à l’approbation en octobre par Dubaï d’un plan de relance économique supplémentaire de 136 millions de dollars (500 millions AED) pour soutenir l’économie locale, ce qui porte le total des mesures de relance de l’année à 1,8 milliard de dollars.

Les courtiers immobiliers espèrent bien que ces petites fluctuations du marché immobilier de Dubaï présagent la reprise très attendue. Selon l'UBS Global Real Estate Bubble Index, toutes les grandes villes ont connu des hausses de prix à l'exception de Dubaï en 2020, dont le marché a décliné pendant la pandémie en raison d'un manque de liquidités, et se place donc «à sa juste valeur» du point de vue de l'investissement.

«Cela s'ajoutait à un marché immobilier déjà sous-évalué», explique à Arab News Taufiq Rahim, chercheur principal basé aux EAU au New America Research Institute. «Les actifs de Dubaï étaient déjà révisés à la baisse, et ont dû s’ajuster à une baisse supplémentaire. A présent, nous observons une augmentation du nombre de visiteurs, de futurs résidents à la recherche d'une propriété».

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Cette photo prise le 8 juillet 2020 montre une vue aérienne du monument Dubai Frame dans l'émirat du golfe (Photo, AFP/Fichier Photo).

Dubaï Land Department (DLD), en coopération avec Property Finder, a publié fin novembre la septième édition de Mo’asher, l’indice officiel des prix de vente dans l’émirat. Il indique que la demande de villas et de pavillons se retrouve de nouveau à un niveau record, avec une croissance de plus de 500% enregistrée depuis mai 2020.

Aux bonnes nouvelles s’ajoute la réception la semaine dernière du premier lot de vaccins de Pfizer-BioNTech, transportés aux Émirats par Emirates SkyCargo pour le compte de L’autorité sanitaire de Dubaï. Saluant la «gestion efficace de la pandémie par les dirigeants visionnaires de Dubaï», Nabil Sultan, un cadre supérieur du transporteur, assure qu’en « transportant les vaccins contre la Covid-19 à travers notre vaste réseau, nous sommes impatients d'aider les gens du monde entier à se relever après les effets dévastateurs de la pandémie».

L’heure dans l’émirat est à l’optimisme prudent et à la confiance. «Il faut être très courageux pour affronter Dubaï», a déclaré Wooller, de la société d'analyse de la gestion hôtelière STR, à Arab News. «C'est une ville extrêmement rapide».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com