L'Arabie saoudite se joint à la course des taxis aériens

Image de synthèse / CGI d'un concept de Vertiport développé pour la Mobilité Aérienne Urbaine par Setec et ses partenaires. (photo fournie)
Image de synthèse / CGI d'un concept de Vertiport développé pour la Mobilité Aérienne Urbaine par Setec et ses partenaires. (photo fournie)
King Salman Park, le plus grand parc urbain du monde au cœur de Riyad. Conception en ingénierie pluridisciplinaire par Setec (au sein de la coentreprise Gerber Happold Setec) pour le plan directeur du paysage et la conception détaillée du projet KSP. (photo fournie)
King Salman Park, le plus grand parc urbain du monde au cœur de Riyad. Conception en ingénierie pluridisciplinaire par Setec (au sein de la coentreprise Gerber Happold Setec) pour le plan directeur du paysage et la conception détaillée du projet KSP. (photo fournie)
La Fondation Louis Vuitton, un centre d'art contemporain situé dans le Bois de Boulogne, à Paris. Conception architecturale de Frank Gehry et conception en ingénierie pluridisciplinaire par Setec. (photo fournie)
La Fondation Louis Vuitton, un centre d'art contemporain situé dans le Bois de Boulogne, à Paris. Conception architecturale de Frank Gehry et conception en ingénierie pluridisciplinaire par Setec. (photo fournie)
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Publié le Vendredi 19 avril 2024

L'Arabie saoudite se joint à la course des taxis aériens

  • Le groupe d'ingénierie français Setec, un partenaire clé dans le transport durable
  • «Nous cherchons à apporter notre touche verte et notre expertise en ingénierie pour avoir des bâtiments ayant un impact moindre sur l'environnement», déclare un responsable

RIYAD : Le groupe d'ingénierie et de conseil français Setec travaille sur la mobilité aérienne urbaine dans le Royaume d’Arabie saoudite.

Le concept en cours de développement avec les partenaires européens de la société et les fabricants vise à fournir une mobilité aérienne pour les personnes et les biens.

Avec Dubaï prévoyant de lancer son premier taxi volant d'ici 2026 et les pays envisageant ce service comme un moyen de soulager les conditions de trafic, l'Arabie saoudite se joint également à la course pour la mobilité aérienne.

Le fournisseur français de solutions d'ingénierie intégrée développe de nouvelles solutions de mobilité, notamment pour la région du Golfe, avec le développement de services de transport public et de mobilité douce (ou « soft mobility ») pour les villes intelligentes.

«C’est comme un taxi aérien. Nous avons élaboré une étude de faisabilité préliminaire pour Riyad, pour relier Riyad aux nouvelles centralités qui sont en cours de développement à proximité, à savoir Diriyah et Qiddiyah, et le service pourrait être mis en œuvre dans les années à venir, pour désengorger l'infrastructure routière et réduire le temps de parcours entre les différentes centralités», a déclaré Patrick Bteich, un associé du groupe Setec, à Arab News en français.

«La mobilité aérienne nécessite des autorisations spéciales de divers ministères, et vous devez travailler sur des corridors pour atténuer les problèmes de sécurité... De la phase pilote à la mise en œuvre, cela peut prendre quelques années en fonction de la réglementation. Mais c'est un projet qui pourrait être développé pour la Vision 2030», a ajouté Bteich.

Le développement d'AlUla au cours des dernières années a été le théâtre d'une collaboration significative entre la France et l'Arabie saoudite par le biais de l'accord intergouvernemental AFALULA et RCU. Ces partenariats démontrent l'ambition du Royaume de faire d'AlUla une destination internationale de premier plan pour la culture et le tourisme.

Setec est l'une des entreprises françaises travaillant à AlUla.

La présence de la société d'ingénierie à AlUla intervient dans le cadre de l'accord intergouvernemental, ainsi qu'à la volonté du groupe d'étendre sa présence dans les régions ouest du Royaume.

Le groupe français, qui travaille également sur le King Salman Park et le développement des lignes de métro, vise à «aider le Royaume à atteindre ses objectifs dans le cadre de la Vision 2030», a déclaré Bteich.

«Nous cherchons à nous positionner, en travaillant sur des bâtiments emblématiques, de projets de tours de grande hauteur, et nous sommes intéressés par tous les développements de métro et de train léger (LRT) qui se déroulent dans la région. À Riyad, nous avons des extensions de lignes qui vont être proposées sur le marché, notamment le LRT de Qiddiya», a-t-il ajouté.

Dans son manifeste pour la construction à faible empreinte carbone, le groupe Setec s'est engagé à offrir des alternatives à faible empreinte carbone sur ses projets.

«Nous essayons également d'apporter notre touche verte et notre expertise en ingénierie pour avoir des bâtiments ayant un impact moindre sur l'environnement. Notre devise aujourd'hui est la résilience et l'adaptation au changement climatique, ce qui est assez important dans la région sachant que les vagues de chaleur peuvent devenir plus fortes et peuvent durer plus longtemps», a-t-il ajouté.

Le cabinet d'ingénierie est axé sur l'expansion internationale, qui représente plus de 30 % de son activité.

Avec des bureaux établis en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Égypte, le groupe concentre ses efforts et son développement commercial en Arabie saoudite, en ligne avec les méga-projets en cours au Royaume, avec trois bureaux à travers le pays.

«En Arabie saoudite, nous finalisons actuellement notre travail sur le King Salman Park, le design paysager avec nos partenaires Gerber Architekten (architectes allemands) et Buro Happold (ingénieurs anglais), et nous avons soumis le dernier lot fin octobre, et la construction est en cours et dans les délais. Le projet devrait ouvrir bientôt», a déclaré Bteich.

Setec travaille également sur la gestion de projet pour Diriyah Gate et a travaillé sur la gestion de projet au sein du consortium FAST sur 3 des 6 lignes de métro de Riyad.

«Le cœur de notre activité est lié aux transports et aux infrastructures : métros, trains, autoroutes, lignes à grande vitesse, aéroports... cela représente environ 60 % à 65 % de notre activité, et c'était l'activité principale lorsque nous avons commencé, avec des structures complexes», a-t-il ajouté.

Parmi ses projets phares, Setec a travaillé sur la section française du Tunnel sous la Manche entre la France et le Royaume-Uni.

Le groupe a également conçu le Viaduc de Millau, le plus haut pont à haubans du monde, ainsi que des bâtiments emblématiques, dont le musée de la Fondation Louis Vuitton en France, le Tribunal de Justice à Paris et le Louvre Abu Dhabi.

«Nous aidons les architectes dans la conception pour concrétiser le projet... nous avons récemment eu l'occasion de rencontrer des clients clés d'Arabie saoudite et cela va permettre de belles opportunités de collaboration», a déclaré Bteich.

Le groupe Setec comprend plus de 40 entreprises. La firme élabore des études de faisabilité conduisant à des études de conception détaillées, à des évaluations d'impact environnemental et propose des services de supervision de site client et de conseil.


Décès d'un otage israélien détenu dans la bande de Gaza

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Il en reste 209 retenus dans la bande de Gaza. (AFP).
Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Il en reste 209 retenus dans la bande de Gaza. (AFP).
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  • Dror Or, âgé de 49 ans, a été tué et retenu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, a indiqué dans un communiqué le kibboutz Be'eri où il vivait
  • Son épouse, Yonat, avait été tuée lors de cet assaut tandis que deux de leurs trois enfants, Noam et Alma, âgés respectivement de 17 ans et de 13 ans, avaient été kidnappés puis libérés

JERUSALEM: Un otage israélien retenu dans la bande de Gaza depuis les attaques du Hamas le 7 octobre a été déclaré mort, ont annoncé tôt vendredi les autorités israéliennes et des proches.

Dror Or, âgé de 49 ans, a été tué et retenu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, a indiqué dans un communiqué le kibboutz Be'eri où il vivait et dont les habitants ont été parmi les plus touchés par l'attaque en territoire israélien du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Son épouse, Yonat, avait été tuée lors de cet assaut tandis que deux de leurs trois enfants, Noam et Alma, âgés respectivement de 17 ans et de 13 ans, avaient été kidnappés puis libérés dans le cadre d'un accord de trêve à la fin du mois de novembre.

"Il est désormais confirmé que Dror Or, kidnappé par le Hamas le 7 Octobre, a été assassiné et son corps retenu à Gaza", a indiqué le gouvernement israélien sur son compte X officiel, précisant que Alma, Noam et leur frère Yahli étaient désormais orphelins.

L'annonce du décès de Dror Or intervient alors que les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - attendent la réponse du Hamas à une nouvelle proposition de trêve associée à la libération d'otages.

Fin novembre, une trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont désormais 35 sont mortes en comptant Dror Or.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une vaste offensive dans la bande de Gaza, qui a fait jusqu'à présent plus de 34.500 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste armé.


Des frappes israéliennes blessent huit soldats syriens, affirme Damas

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  • Jeudi soir, "l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un site près de Damas (...) blessant huit soldats"
  • Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu'il ne permettra pas à son ennemi juré, l'Iran, d'accroître sa présence en Syrie

DAMAS: Des frappes aériennes israéliennes ont blessé huit soldats syriens près de Damas, a annoncé le ministère syrien de la Défense vendredi.

Jeudi soir, "l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis la direction du Golan syrien occupé, ciblant un site près de Damas (...) blessant huit soldats", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu'il ne permettra pas à son ennemi juré, l'Iran, d'accroître sa présence en Syrie.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, rapporte qu'Israël a frappé un bâtiment gouvernemental dans la campagne aux abords de Damas, utilisé par le Hezbollah libanais pro-iranien depuis 2014.

L'armée israélienne a conduit des centaines de frappes en Syrie depuis le déclenchement en 2011 de la guerre civile qui y fait rage, ciblant principalement des positions militaires et des combattants pro-iraniens.

Le nombre de frappes s'est accru depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, lorsque le mouvement islamiste palestinien a mené une attaque meurtrière sans précédent contre Israël.

Le 19 avril, des frappes israéliennes ont ciblé une position de l'armée syrienne dans le sud du pays, selon le gouvernement syrien et l'OSDH.

Le 13 avril, l'Iran a mené une attaque inédite contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays. Téhéran a dit avoir agi en "légitime défense" après l'attaque meurtrière, attribuée à Israël, qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril.

La guerre en Syrie a fait plus de 500.000 morts et des millions de déplacés depuis son déclenchement en mars 2011.


Le Hamas dit étudier avec un « esprit positif  » l'offre de trêve à Gaza

Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la nouvelle offre sur la table, pour une pause de 40 jours dans les combats, a déclaré jeudi son chef, Ismaïl Haniyeh, dans une conversation téléphonique avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel. (AFP).
Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la nouvelle offre sur la table, pour une pause de 40 jours dans les combats, a déclaré jeudi son chef, Ismaïl Haniyeh, dans une conversation téléphonique avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel. (AFP).
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  • Des sources médicales dans la bande de Gaza ont fait état vendredi de frappes israéliennes dans le secteur de Rafah
  • Et Israël a annoncé le décès d'un des otages israéliens à Gaza, Dror Or, un habitant du kibboutz Be'eri dont deux des enfants, kidnappés aussi le 7 octobre par le Hamas, avaient été libérés fin novembre dans le cadre d'une première trêve

TERRITOIRES: Le Hamas dit étudier dans un "esprit positif" la dernière offre de trêve associée à la libération d'otages dans la bande de Gaza où près de sept mois de guerre meurtrière ont provoqué selon l'ONU des destructions "sans précédent".

Alors que les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) attendent la réponse du Hamas à cette nouvelle proposition, des sources médicales dans la bande de Gaza ont fait état vendredi de frappes israéliennes dans le secteur de Rafah (sud).

Et Israël a annoncé le décès d'un des otages israéliens à Gaza, Dror Or, un habitant du kibboutz Be'eri dont deux des enfants, kidnappés aussi le 7 octobre par le Hamas, avaient été libérés fin novembre dans le cadre d'une première trêve.

Cette trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages contre 240 Palestiniens détenus par Israël. Depuis, les nombreuses tentatives de médiation sont restées vaines.

Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la nouvelle offre sur la table, pour une pause de 40 jours dans les combats, a déclaré jeudi son chef, Ismaïl Haniyeh, dans une conversation téléphonique avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel.

Lors de cet entretien, M. Haniyeh a "confirmé" qu'une délégation du mouvement se rendrait en Egypte "sous peu" pour compléter les discussions récentes en vue d'un éventuel accord qui "réponde aux exigences de notre peuple" et "mette fin à l'agression".

Le chef du Hamas, dont le mouvement est considéré comme une organisation terroriste par Israël ou encore les Etats-Unis, s'est aussi entretenu avec le ministre qatari des Affaires étrangères, à qui il a répété son souhait de "parvenir à un accord".

Ces propos jurent avec ceux la veille d'un responsable du mouvement qui évoquait une position pour l'instant "négative" du Hamas à propos de ces tractations.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, maintient ses exigences, en premier lieu un cessez-le-feu permanent, ce qu'Israël a toujours refusé.

Se défendre « seuls »

En visite mercredi en Israël, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, avait appelé le Hamas à dire "oui" à un accord qu'il a jugé "extraordinairement généreux" de la part d'Israël.

Il a aussi exhorté Israël à renoncer à une offensive terrestre sur la ville de Rafah, dernier grand bastion du mouvement islamiste selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, où s'entassent un million et demi de Palestiniens en majorité déplacés par la guerre.

"Nous ferons ce qui est nécessaire pour gagner et vaincre notre ennemi, y compris à Rafah", a répété jeudi M. Netanyahu, après avoir promis d'y lancer une offensive terrestre, "avec ou sans accord" de trêve.

De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent de lourdes pertes civiles, en l'absence d'un plan jugé crédible pour protéger la population.

"Si nous devons nous défendre seuls, nous nous défendrons seuls", a-t-il dit alors que la mobilisation s'accentue dans certains pays contre Israël pour la conduite de sa guerre à Gaza.

Outre des manifestations sur les campus de grandes universités aux Etats-Unis, au Canada, ou encore en France à Sciences Po, la Colombie a annoncé mercredi rompre ses liens diplomatiques avec Israël, et la Turquie a suspendu jeudi ses relations commerciales avec ce même pays.

Le tout alors que des responsables israéliens commencent à craindre une possible inculpation par la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle s'oppose toutefois leur allié américain.

Selon les sites américain Axios et israélien Walla, des sénateurs américains ont tenu une rencontre virtuelle mercredi avec des responsables du tribunal de La Haye pour témoigner de leur préoccupation à propos de possibles mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens pour la guerre à Gaza.

Le 7 octobre, une attaque de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 129 restent captives dans Gaza, dont 35 sont mortes, en incluant Dror Or, selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a lancé une offensive dans le territoire palestinien qui a fait 34.596 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

30 à 40 milliards

En plus de ce bilan humain, la reconstruction devrait coûter entre 30 et 40 milliards de dollars (entre 28 et 37 milliards d'euros), a estimé jeudi le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

"L'ampleur de la destruction est énorme et sans précédent (...) C'est une mission à laquelle la communauté internationale n'a pas été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale", a déclaré le directeur du bureau régional pour les Etats arabes du PNUD, Abdallah al-Dardari.

Sur le plan de l'aide internationale, strictement contrôlée par Israël, elle continue d'arriver au compte-gouttes, principalement depuis l'Egypte, via Rafah, dans le territoire de 2,4 millions d'habitants menacé de famine.

L'ONG américaine World Central Kitchen, qui avait suspendu ses activités dans la bande de Gaza après la mort de sept travailleurs humanitaires lors d'une frappe aérienne israélienne au début du mois d'avril, a repris cette semaine ses activités.

"Après la fermeture de la cuisine, nous nous sommes rendu compte que de nombreuses bouches restaient affamées", a déclaré jeudi à l'AFP Zakria Yahya Abukuwaik, responsable d'une cuisine soutenue par cette ONG à Rafah où la population craint ces jours-ci une opération au sol des soldats israéliens à défaut d'accord de trêve.