Le Red Sea film festival célèbre «Women in Cinema» avec des vedettes mondiales

Zoe Saldana au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Zoe Saldana au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yousra au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yousra au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yasmine Sabri au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Yasmine Sabri au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Sofia Vergara au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Sofia Vergara au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Diane Kruger au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Diane Kruger au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films (Photo, Getty Images).
Sharon Stone au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Sharon Stone au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Nancy Ajram et Nabil Ebeid au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Nancy Ajram et Nabil Ebeid au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Amina Khalil au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
Amina Khalil au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).
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Publié le Samedi 02 décembre 2023

Le Red Sea film festival célèbre «Women in Cinema» avec des vedettes mondiales

  • Née le 21 janvier 1945, Nabila Ebeid a été surnommée «la première étoile de l’Égypte.»
  • Le festival a commencé par une projection de gala du film «HWJN», du réalisateur irakien basé à Dubaï Yasir Al-Yasiri

DJEDDAH: Le Red Sea Film Festival et Vanity Fair Europe ont organisé vendredi soir une célébration des «Women in Cinema» (Femmes dans le cinéma), en présence de célébrités du monde entier.

La star de Bollywood, Katrina Kaif, était présente aux côtés des actrices hollywoodiennes Sofia Vergara, Sharon Stone, Diane Kruger, Michelle Rodriguez et Zoe Saldana, lors de la soirée de gala, tout comme la mannequin britannique Naomi Campbell.

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Michelle Rodriguez au gala de Women In Cinema, lors du Red Sea International Film Festival (Photo, Getty Images). 

La liste prestigieuse des invitées du monde arabe était composée de Yasmine Sabri, l'icône égyptienne Yousra, Amina Khalil, Nadine Nassib Njeim, Andria Tayeh, Aseel Omran et Sarah Taibah, ainsi que de nombreuses autres vedettes de la région.

«En collaboration avec Vanity Fair Europe, et en marge de la troisième édition du Red Sea International Film Festival, nous avons eu le plaisir d'accueillir «Womenin Cinema » qui est une célébration de la contribution des femmes dans le cinéma – où nous avons rendu hommage à l'icône du cinéma égyptien Nabila Ebeid et sa riche carrière cinématographique», a posté le festival sur Instagram.

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Nabila Ebeid et Mohammed Al-Turki au gala de Women In Cinema, lors du RedSea International Film Festival (Photo, Getty Images).

Née le 21 janvier 1945, Nabila Ebeid a été surnommée «la première étoile de l’Égypte.» Elle est à la fois connue en tant qu’actrice, aussi bien au cinéma que sur les planches, qu’en tant que productrice.

Le Red Sea International Film Festival se déroule du 30 novembre au 9 décembre et propose 11 catégories de films: Sélections spéciales - Red Sea: Concours - RedSea: Concours de courts métrages - Favoris du festival -  Spectaculaire arabe - Spectaculaire international - Nouveau cinéma saoudien/Nouveau cinéma: courts métrages – Red sea: Nouvelle Vision – Red Sea: Familles et enfants – Red sea: Séries - et Red sea: Trésors.

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Mohammed Al-Turki et Naomi Campbell au gala de Women In Cinema, lors duRed Sea International Film Festival (Photo, Getty Images).

Le jury du festival, constellé de célébrités, est présidé cette année par le réalisateur Baz Luhrmann, ayant à ses côtés l'acteur suédo-américain Joel Kinnaman («SuicideSquad»), ainsi que Freida Pinto («Slumdog Millionnaire»), l'actrice égyptienne Amina Khalil («Grand Hotel»), et l’actrice espagnole Paz Vega («Sex and Lucía», et «The OA»).

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Sharon Stone et Shivani Pandya assistant au gala de Women In Cinema, lors duRed Sea International Film Festival (Photo, Getty Images). 

Le festival a commencé par une projection de gala du film «HWJN», du réalisateur irakien basé à Dubaï Yasir Al-Yasiri, inspiré du roman YA de l’écrivain saoudien Ibraheem Abbas. «HWJN», qui se passe dans l’actuelle Djeddah, relate l'histoire d'un djinn au bon cœur – un personnage invisible, dans la tradition islamique – alors qu'il découvre la vérité sur son lignage royal.

L'actrice libanaise Nadine Nassib Njeim s'est entretenue avec Arab News sur le tapis rouge lors de cet évènement, notant: «Le festival marque un tournant pour tout cinéaste saoudien ambitieux, tout en offrant un excellent soutien aux jeunes personnes talentueuses pour présenter leur travail dans des festivals internationaux.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mohammed al-Turki assiste à la première de « Mission : Impossible - The Final Reckoning » à Cannes

Mohammed Al-Turki portait pour l'occasion un ensemble Berluti bleu nuit. (Fourni)
Mohammed Al-Turki portait pour l'occasion un ensemble Berluti bleu nuit. (Fourni)
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  • Le producteur de films saoudien Mohammed Al-Turki a foulé le tapis rouge mercredi, à l'occasion de la première de « Mission : Impossible – The Final Reckoning », lors de la 78e édition du Festival de Cannes

DUBAÏ : Le producteur de films saoudien Mohammed Al-Turki a foulé le tapis rouge mercredi, à l'occasion de la première de « Mission : Impossible – The Final Reckoning », lors de la 78e édition du Festival de Cannes.

M. Al-Turki, ancien PDG du Festival international du film de la mer Rouge, s’est distingué sur le tapis rouge avec une tenue signée Berluti. Pour l’occasion, il arborait un smoking trois pièces en satin et laine Super 200s à micro motifs, dans un élégant bleu nuit. Il avait assorti son nœud papillon et sa chemise en coton à la teinte de son costume, complétant l’ensemble avec des mocassins noirs en cuir verni. 

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M. Al-Turki a posé pour des photos aux côtés de l'actrice égyptienne Yousra avant la projection du film. (Getty Images)

Avant la projection, il a partagé le tapis rouge avec la célèbre actrice égyptienne Yousra.

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L'acteur américain Greg Tarzan Davis, l'actrice américaine Angela Bassett, l'acteur et producteur américain Tom Cruise, l'actrice française Pom Klementieff, le réalisateur et scénariste américain Christopher McQuarrie quittent la salle après la projection du film 'Mission : Impossible - The Final Reckoning' lors de la 78ème édition du Festival de Cannes à Cannes. (Getty Images)

« Mission : Impossible - The Final Reckoning » met en scène Tom Cruise, Hayley Atwell et Ving Rhames, et poursuit l'histoire du film « Dead Reckoning - Part One », sorti en 2023. La suite suit Ethan Hunt et son équipe dans leur lutte contre l'Entité, une IA malveillante qui menace la sécurité mondiale. Le précédent volet n'ayant pas eu de succès au box-office, ce chapitre est considéré comme une sortie cruciale pour la franchise.

La sortie du film est prévue pour le 22 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Hoda Barakat, lauréate du Zayed Book Award et porte-voix des oubliés

Née à Beyrouth, Hoda Barakat vit en France depuis 1989. Son œuvre, publiée notamment chez Actes Sud, a été récompensée à maintes reprises: Prix Naguib Mahfouz en 2000, Prix Al-Owais en 2017 pour l’ensemble de son œuvre, et Prix international de la fiction arabe en 2019 pour Le Cours de l’amour et de la mort. (AFP)
Née à Beyrouth, Hoda Barakat vit en France depuis 1989. Son œuvre, publiée notamment chez Actes Sud, a été récompensée à maintes reprises: Prix Naguib Mahfouz en 2000, Prix Al-Owais en 2017 pour l’ensemble de son œuvre, et Prix international de la fiction arabe en 2019 pour Le Cours de l’amour et de la mort. (AFP)
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  • Son écriture naît d’un processus d’écoute intérieure, elle ne commence pas un roman avec une trame claire, mais avec une voix
  • Les histoires se construisent au fil des pages, comme des révélations, dans une langue qui épouse les failles et les silences

PARIS: Ouvrir un livre de l’écrivaine franco-libanaise Hoda Barakat, c’est comme entrer dans un lieu étrange, atypique.

Aller vers l’inconnu à la rencontre de personnes que nous côtoyons tous les jours sans les voir ni les entendre.

Partager des vies, des quotidiens que nous nous efforçons d’ignorer – par dégoût, par superstition ou par peur d’y reconnaître, en miroir, l’être humain que nous sommes, à l’état brut.

Cet être que nous tentons d’enfouir sous les couches de diplômes, de réussites professionnelles ou sociales, mais que la plume de Barakat met à nu avec une intensité captivante.

 


A Cannes, les plans de Trump pour sauver Hollywood font grincer des dents

Donald Trump veut sauver un Hollywood "mourant à une vitesse fulgurante" en imposant des droits de douane de 100% sur les films produits à l'étranger. Mauvaise idée répondent unanimement les représentants de l'industrie américaine du cinéma présents au Festival de Cannes. (AFP)
Donald Trump veut sauver un Hollywood "mourant à une vitesse fulgurante" en imposant des droits de douane de 100% sur les films produits à l'étranger. Mauvaise idée répondent unanimement les représentants de l'industrie américaine du cinéma présents au Festival de Cannes. (AFP)
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  • "Je ne vois aucun avantage à ce qu'il essaie de faire. C'est quelque chose qui pourrait vraiment nous faire du mal", estime Scott Jones, patron du distributeur Artist View Entertainment
  • "Beaucoup de gens sont sans travail en ce moment et cela ne va pas améliorer les choses", poursuit le producteur, qui présente sur la Croisette une épopée sur la guerre civile américaine tournée dans l'Etat du Tennessee

CANNES: Donald Trump veut sauver un Hollywood "mourant à une vitesse fulgurante" en imposant des droits de douane de 100% sur les films produits à l'étranger. Mauvaise idée répondent unanimement les représentants de l'industrie américaine du cinéma présents au Festival de Cannes.

"Je ne vois aucun avantage à ce qu'il essaie de faire. C'est quelque chose qui pourrait vraiment nous faire du mal", estime Scott Jones, patron du distributeur Artist View Entertainment, rencontré par l'AFP au Marché du film.

"Beaucoup de gens sont sans travail en ce moment et cela ne va pas améliorer les choses", poursuit le producteur, qui présente sur la Croisette une épopée sur la guerre civile américaine tournée dans l'Etat du Tennessee.

Les grands studios hollywoodiens, plusieurs syndicats professionnels de l'audiovisuel américain mais aussi les "ambassadeurs spéciaux" de Trump pour le cinéma, les acteurs Jon Voight et Sylvester Stallone, ont publié mardi une lettre remerciant le président pour son "soutien" mais lui demandant plutôt des avantages fiscaux pour tourner des films et des séries aux Etats-Unis. "Plus de 80 pays offrent des incitations fiscales à la production et, par conséquent, de nombreuses productions qui auraient pu être tournées aux USA se sont plutôt installées ailleurs", argumentent-ils.

Quel meilleur exemple de ce phénomène que "Mission: Impossible - The Final Reckoning" avec Tom Cruise, plus grand film américain projeté à Cannes, tourné principalement en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud.

"Inapplicable" 

"Les films hollywoodiens sont réalisés partout dans le monde," confirme Louise Lantagne, directrice de Quebecreatif, qui soutient l'industrie cinématographique canadienne.

Les productions américaines migrent vers le Canada depuis des décennies "parce que nous sommes moins chers et que nous avons des crédits d'impôt, d'excellentes installations et des véritables techniciens de talent", ajoute-t-elle.

"Bien sûr, ce sera l'enfer si (les droits de douane) sont mis en place," prophétise Louise Lantagne, mais "pour le moment, ce n'est qu'un tweet - même si tout le monde est vraiment stressé par ces déclarations."

Beaucoup, comme Monique White, agent commercial du distributeur California Pictures, pensent que la mesure est "inapplicable" et que Trump laissera retomber l'idée.

C'est "légalement et techniquement impossible sans changer la loi, ce qui ne semble pas probable", explique-t-elle.

D'autres craignent toutefois qu'il ne soit trop tard.

"Il nous tue" 

Cette simple menace est déjà "catastrophique en terme de confiance", affirme ce producteur vétéran, deux fois électeur de Trump, mais préférant conserver l'anonymat. "Les investisseurs, particulièrement étrangers, ne veulent pas se brûler les ailes sur le long terme. Il (Trump) nous tue", lâche-t-il.

Même si le président américain parvenait à faire appliquer cette mesure, Louise Lantagne soutient que décider ce qui est ou non un film américain serait un "cauchemar bureaucratique" car les financements et les compétences sont internationalisées.

Sylvain Bellemare, qui a remporté l'Oscar du montage sonore pour "Premier Contact" de Denis Villeneuve en 2017, l'illustre avec deux exemples récents. "Splitsville" avec Dakota Johnson, pour lequel il est présent à Cannes cette année, a été "entièrement tourné au Québec" mais avec de l'argent américain. Et l'an dernier, Novocaïne, distribué par Paramount, a été tourné en Afrique du Sud et post-produit au Québec, alors que l'intrigue se déroule à San Diego. Les producteurs américains "n'ont plus l'argent nécessaire pour tourner aux États-Unis comme ils le faisaient en Californie, c'est tellement cher", conclut-il.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a doublé non sans mal les allégements fiscaux pour l'industrie du cinéma à 750 millions de dollars annuel (670 millions d'euros) pour freiner la fuite - une somme que White qualifie de "toujours beaucoup trop petite".