En Nouvelle-Zélande, ambiance zen pour des moutons ultra-choyés

Cette photo prise le 21 septembre 2023 montre des moutons attendant d'être tondus à la station de Lake Hawea, d'une superficie de 6 500 hectares, située sur les rives orientales du lac Hawea, près de la ville de Wanaka, sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Musique classique, matelas moelleux et le plus doux contact d'une tondeuse à laine : bienvenue dans la ferme néo-zélandaise où les moutons sont peut-être les plus choyés du monde. (Photo Kavinda Herath AFP)
Cette photo prise le 21 septembre 2023 montre des moutons attendant d'être tondus à la station de Lake Hawea, d'une superficie de 6 500 hectares, située sur les rives orientales du lac Hawea, près de la ville de Wanaka, sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Musique classique, matelas moelleux et le plus doux contact d'une tondeuse à laine : bienvenue dans la ferme néo-zélandaise où les moutons sont peut-être les plus choyés du monde. (Photo Kavinda Herath AFP)
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Publié le Vendredi 01 décembre 2023

En Nouvelle-Zélande, ambiance zen pour des moutons ultra-choyés

  • Les tondeurs sont priés de pratiquer une tonte lente et douce, sans rechercher le rendement : tout stress, bleu ou coupure est susceptible d'entraîner une baisse de leur paie
  • «L'énergie que l'animal ne met pas dans le stress, il l'utilise pour produire plus de laine», assure une éleveuse

WANAKA, Nouvelle-Zélande : Du Vivaldi et des papouilles pour une tonte tout en douceur... dans une ferme de Nouvelle-Zélande, les moutons pourraient bien être les plus heureux et choyés du monde, pour une laine de haute qualité.

Dans l'exploitation agricole de Lake Hawea à Wanaka, sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, la tonte se fait dans une atmosphère des plus zen, bien différente des hangars habituellement bondés et bruyants.

«Notre objectif est d'avoir des moutons plus heureux et plus calmes. Cela commence par la façon dont nous les traitons», explique à l'AFP Justine Ross, qui a racheté cette grosse exploitation en 2017 avec son mari Geoff.

Dans le hangar où les ovins de race mérinos sont débarrassés de leur toison, le bruissement des tondeuses résonne au milieu d'un morceau de musique classique.

Les tondeurs sont priés de pratiquer une tonte lente et douce, sans rechercher le rendement. A l'inverse, leur salaire dépend de la manière dont ils ont traité le mouton: tout stress, bleu ou coupure est susceptible d'entraîner une baisse de leur paie.

La tonte s'effectue sur un plan de travail d'un blanc immaculé afin de mieux remarquer toute éventuelle trace de sang liée à une coupure infligée à l'ovin.

- «Le point de vue du mouton» -

«Nous avons décidé d'aborder la tonte en nous plaçant du point de vue du mouton», souligne Mme Ross. «Quand on voit le caractère de chacun, leurs personnalités, on mesure notre responsabilité. Et on en a 10.000».

Les chiens de troupeau de l'exploitation ont été dressés à ne pas aboyer et les moutons malades sont particulièrement choyés.

«Dans l'agriculture, on perd des animaux, c'est un fait. Mais parfois, avec un peu plus d'amour et de soins, ils s'en sortent», relève Mme Ross.

L'élevage des moutons est une affaire sérieuse en Nouvelle-Zélande, pays qui compte 25 millions d'ovins pour 5 millions d'habitants.

Le pays est un des plus gros exportateurs mondiaux de viande de mouton (environ 1 milliard d'euros par an) et de laine (300 millions d'euros), celle de mérinos étant une des plus prisées.

Un professionnel expérimenté, payé à la tâche, peut y tondre jusqu'à 400 moutons par jour et gagner l'équivalent de près de 80.000 euros par an.

Le métier exige habileté et endurance: les moutons pèsent un demi-quintal et peuvent donner des coups de pied, en particulier s'ils sont stressés.

Un cas de figure rarissime à Lake Hawea. «Si nous sommes calmes et détendus, les moutons le sont aussi», relève le chef tondeur Kevin Patrick O'Neill.

- Qualité augmentée -

Ici, un professionnel tond rarement plus de 50 moutons par jour. «Le manque à gagner est compensé par une prime versée par l'éleveur», souligne M. O'Neill.

Et les tondeurs sont eux-mêmes plus détendus: «le rythme plus lent signifie également que les moutons ont moins tendance à se tortiller ou à donner des coups de pied», relève-t-il.

Selon Justine Ross, l'attention portée au bien-être des animaux représente également un avantage commercial.

«L'énergie que l'animal ne met pas dans le stress, il l'utilise pour produire plus de laine», assure-t-elle. Sans compter que les clients avertis sont prêts à débourser davantage pour de la laine assortie d'un «certificat de bien-être animal».

Une démarche qui a séduit l'entreprise britannique Sheep Inc., spécialisée dans les tricots en mérinos, qui s'approvisionne auprès de l'exploitation. Celle-ci a par ailleurs été la première ferme néozélandaise à avoir été labellisée pour sa neutralité carbone.

«Si l'on réduit le stress dans la vie d'un mouton, les fibres de sa laine sont moins cassantes, et la durabilité est augmentée», assure le cofondateur de Sheep Inc., Edzard van der Wyck.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com