Le festival Noor Riyadh transforme la ville en une œuvre d’art lumineuse

On retrouve de grandes installations artistiques produites par des artistes d’Arabie saoudite, du Moyen-Orient et du monde entier dans toute la ville de Riyad pendant le festival. (Photo fournie)
On retrouve de grandes installations artistiques produites par des artistes d’Arabie saoudite, du Moyen-Orient et du monde entier dans toute la ville de Riyad pendant le festival. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 29 novembre 2023

Le festival Noor Riyadh transforme la ville en une œuvre d’art lumineuse

  • La force de Noor Riyadh, selon ses directeurs et ses conservateurs, réside dans son aptitude à rassembler les gens de tous horizons grâce à de saisissantes œuvres d’art
  • Le festival est l’occasion pour les visiteurs de découvrir Riyad sous un nouvel angle et d’apprécier son paysage en constante évolution ainsi que son histoire si riche

RIYAD: Le festival Noor Riyadh a présenté sa première exposition en 2021 pendant la pandémie de Covid-19. Cet événement permet non seulement de véhiculer l’art dans la ville de Riyad et ses différents quartiers, mais aussi d’en faire bénéficier l’ensemble de la population saoudienne.

On trouve ainsi de vastes installations artistiques produites par des artistes d’Arabie saoudite, du Moyen-Orient et du monde entier dans toute la ville de Riyad pendant le festival. Voir ces œuvres d’art la nuit, lorsqu’elles sont illuminées, est un moyen de découvrir des quartiers et des monuments de la capitale dont beaucoup ignoraient l’existence. En outre, cela aux spectateurs de se familiariser avec de nouveaux artistes, d’autres modes de pensée et des cultures diverses.

La force de Noor Riyadh, selon ses directeurs et ses conservateurs, réside dans son aptitude à rassembler les gens de tous horizons grâce à de saisissantes œuvres d’art spécialement commandées pour cette occasion.

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Lancement de l’édition 2023 du festival Noor Riyadh. (Photo fournie)

«L’un des éléments clés du festival est d’être présent partout dans la ville de Riyad», confie Miguel Blanco-Carrasco, conseiller auprès de la Commission royale pour la ville de Riyad et de Riyadh Art, dans un entretien accordé à Arab News.

«Notre public est très diversifié. Nous ciblons aussi bien les personnes qui fréquentent les musées et s’intéressent profondément à l’art que celles qui n’iraient pas spontanément à une exposition.»

Évoquant l’importance de l’événement, il ajoute: «Noor Riyadh fait partie de la transformation créative qui est en train de se mettre en place dans le Royaume.»

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Les Fantômes d’aujourd’hui et de demain d’Ahaad Alamoudi. (Photo fournie)

«Cette année, nous avons concentré toutes les œuvres dans cinq pôles principaux pour améliorer l’expérience du visiteur. Nous avons par ailleurs trois œuvres dans d’autres endroits à Riyad.»

Noor Riyadh présentera des artistes du monde entier qui travaillent dans divers domaines, notamment la performance artistique, l’architecture, l’ingénierie, le graphisme et même la médecine.

Les cinq pôles principaux sont situés partout dans la ville de Riyad. Le pôle central se trouve dans le quartier financier du roi Abdallah, la destination par excellence pour les affaires et le style de vie, où la 1re Fashion Week de Riyad a récemment été organisée.

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L’œuvre Oasis de l’artiste conceptuel belge Arne Quinze est exposée au festival Noor Riyadh 2022. (Photo fournie/Instagram/noorriyadhfestival)

La 3eédition du festival Noor Riyadh se tiendra du 30 novembre au 16 décembre sous le thème «La face ensoleillée de la lune du désert» et explore le désert comme lieu de reconnexion.

Elle comprendra 120 œuvres d’art de plus de 100 artistes en provenance de quelque 35 pays, avec un nombre non négligeable de talents saoudiens – près d’un tiers des artistes participants.

Les œuvres comprennent des pièces remarquables d’Ange Leccia, de Carsten Höller, de Chris Levine, de Dana-Fiona Armour, de Diana Thater, de Janet Echelman, d’Ivan Argote, de Laurent Grasso et de Philippe Parreno, entre autres.

«L’engagement communautaire demeure la pierre angulaire de notre festival. Notre objectif est de rendre l’art accessible et pédagogique à travers diverses initiatives telles que les conférences, les ateliers et les programmes scolaires.»

Nouf al-Moneef, gestionnaire de projet chez Noor Riyadh.

Bien que la liste des artistes se soit élargie, plusieurs créateurs reviennent également cette année, comme Muhannad Shono, Rashed al-Shashai, Bruno Ribeiro, Christopher Bauder, Studio Drift, Ahaad Alamoudi ou Zahra al-Ghamdi.

L’équipe de conservation de Noor Riyadh est tout aussi diversifiée et multinationale que sa palette d’artistes. Elle comprend des noms de renommée locale et internationale. Elle est dirigée par Jérôme Sans et soutenue par les conservateurs Pedro Alonzo, Fahad ben Naïf et Alaa Tarabzouni.

Parallèlement au festival, on peut assister à une exposition intitulée «Identités réfractées, avenirs partagés» de Noor Riyadh. Elle est mise en place par Neville Wakefield, qui revient en tant que commissaire principal. Il travaille aux côtés de Maya al-Athel, qui occupait le poste de directrice artistique du festival en 2022.

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Nouf al-Moneef, gestionnaire de projet chez Noor Riyadh.

L’exposition, qui se poursuit jusqu’au 2 mars, comprend notamment des œuvres d’Abdallah al-Othman, Ahaad Alamoudi, Conrad Shawcross, Farah al-Qasimi, Julian Charrière, Kim Farkas, Mariko Mori, Rashed al-Shashai, Sarah Brahim et Sophie al-Maria.

Noor Riyadh a pour objectif de soutenir la communauté artistique tout en rendant la ville encore plus attrayante.

Nouf al-Moneef, gestionnaire de projet de Noor Riyadh et conseillère en architecture auprès de la Commission royale pour la ville de Riyad, confie à Arab News: «L’engagement communautaire demeure la pierre angulaire de notre festival. Notre objectif est de rendre l’art accessible et pédagogique à travers diverses initiatives comme les conférences, les ateliers et les programmes scolaires.»

Parmi les aspects remarquables de l’événement cette année, on peut souligner la diversité de sa représentation artistique, qui, selon Nouf al-Moneef, a augmenté.

Elle ajoute: «Le thème innovant de chaque année résonne profondément avec les thèmes d’actualité mondiaux, ce qui favorise un dialogue susceptible de relier les perspectives locales et mondiales.

«La participation record en 2022 témoigne de l’importance croissante du festival. On compte 2,8 millions de participants et six records du monde Guinness [ce qui porte le nombre total à huit]. Il s’agit de la plus grande célébration de l’art lumineux du monde.»

Le festival met également en avant plusieurs procédés artistiques. «Nous explorons davantage le croisement entre l’art et la technologie», explique M. Blanco-Carrasco. «Nous évaluons ce qui peut être réalisé au moyen de drones, ce qui n’a jamais été entrepris encore. Comment pouvons-nous utiliser ce médium pour acquérir de nouvelles capacités artistiques?»

Noor Riyadh est une initiative de Riyadh Art, considérée comme l’une des plus grandes initiatives d’art public du monde. Elle a été lancée en mars 2019 par le roi Salmane sous la supervision du Comité des grands projets présidé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane.

Riyadh Art a été créé «pour favoriser les talents artistiques locaux et stimuler l’économie culturelle de l’Arabie saoudite», rappelle un communiqué.

L’ambition et la vision de Riyadh Art sont de transformer la capitale saoudienne en une «galerie sans murs» inspirante, présentant plus de 1 000 œuvres publiques dispersées dans toute la ville à travers dix programmes et deux événements annuels.

«Grâce à Riyadh Art, nous introduisons directement l’art dans le quotidien des citoyens et des visiteurs en intégrant des installations d’art public dans toute la ville», soutient Nouf al-Moneef.

«Cette approche rend non seulement l’art plus accessible à un public plus large, mais elle l’intègre également dans le tissu urbain, transformant les espaces publics en espaces d’inspiration et de conversation.»

Les différentes éditions de Noor Riyadh ont offert des «moments de joie uniques» aux millions d’habitants et de visiteurs de la capitale saoudienne. Le festival est l’occasion pour les visiteurs de découvrir Riyad sous un nouvel angle et d’apprécier son paysage en constante évolution ainsi que son histoire si riche.

Pour plus de détails, vous pouvez visiter riyadhart.sa

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.