DUBAÏ: Simi et Haze Khadra, entrepreneuses américano-palestiniennes de la beauté, ainsi que la mannequin palestino-néerlandaise Bella Hadid, ont utilisé leurs comptes sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à leurs grands-parents respectifs.
Les jumelles Khadra, qui ont grandi entre Riyad, Dubaï et Londres, et qui sont aujourd’hui des habituées de la vie à Los Angeles – ont partagé un message rendant hommage à leur grand-mère, à l'occasion de son anniversaire.
«Joyeux anniversaire à notre grand-mère, “teta” Fairouz, née à Akka, en Palestine. Comme nos trois autres grands-parents, elle a été expulsée de chez elle, alors qu’elle était enfant, par les forces israéliennes en 1948… C’est la personne la plus altruiste que nous connaissions – faisant toujours preuve de la force, de la générosité et de l’intégrité admirables pour lesquelles les Palestiniens sont connus.»
Dans le courant du mois, les jumelles ont partagé sur Instagram leur engagement à faire don de l'intégralité des ventes de leur marque de maquillage, SimiHaze Beauty, jusqu'au 27 novembre, au Fonds palestinien de secours aux enfants (PCRF) via le site Web de la marque.
«Le PCRF s’efforce de faire sortir les enfants de Gaza afin qu’ils puissent bénéficier de soins médicaux gratuits. Simi &Haze entretiennent une relation de confiance avec le PCRF, ayant mené ensemble des campagnes de collecte de fonds réussies qui ont permis d’améliorer considérablement la vie des enfants en leur fournissant les soins médicaux dont ils ont besoin pour survivre», ont-elles écrit sur Instagram.
Bella Hadid a de son côté utilisé Instagram Stories pour honorer le souvenir de son grand-père.
«Il est décédé quand j'étais jeune, mais son souvenir est toujours présent», a-t-elle écrit, à côté d'une photographie de son grand-père paternel, ajoutant: «Son rire, ses câlins, sa voix, et le fait qu'il ne pouvait pas être enterré à l'endroit où il est né et où son père et le père de son père sont nés et sont morts dans la ville qu'ils ont construite – c'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je lutte pour une Palestine libre, égale pour tous, et libérée. J'espère que tu es fier.»
Au début du mois, Bella Hadid a célébré l’anniversaire de son père avec un message spécial sur Instagram célébrant ses racines palestiniennes.
La star des podiums, âgée de 27 ans, a publié une photo d'elle et du magnat de l'immobilier Mohamed Hadid, datant de l'année dernière, à l’occasion de l'exposition «Labour of Love» à Doha, qui présentait la symbolique du thobe palestinien.
«Joyeux anniversaire à mon “baba”… né à Nazareth, en Palestine, le 6 novembre 1948», a écrit Bella comme légende du cliché.
Dans un précédent message, elle avait partagé l’histoire de son père, né l’année de la Nakba, («La Catastrophe»), en 1948.
«Neuf jours après sa naissance, lui dans les bras de sa mère, et toute sa famille, ont été expulsés de leur foyer, la Palestine, devenant ainsi des réfugiés, loin d’un endroit qu’ils appelaient autrefois “leur maison”», écrivait-elle.
«Mes grands-parents n’ont jamais été autorisés à revenir. Ma famille a été témoin de soixante-quinze ans de violence contre le peuple palestinien – notamment d’invasions brutales de colons qui ont conduit à la destruction de communautés entières, d’assassinats de sang-froid, et d’expulsions de familles de leurs maisons», ajoutait-elle.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com