PARIS: Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi.
Quarante-six étaient palestiniens, quatre étaient israéliens et trois étaient libanais, selon l'organisation de défense de la presse, dont le siège est à New York et qui comptabilise les victimes en Israël, dans la bande de Gaza et à la frontière libanaise.
La mise à jour du décompte intervient après la mort mardi de deux journalistes de la chaîne libanaise pro-iranienne Al Mayadeen dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, selon les autorités libanaises.
En outre, selon le CPJ, 11 journalistes ont été blessés et trois sont portés disparus depuis le début du conflit.
"Les journalistes à Gaza sont exposés à des risques particulièrement élevés en tentant de couvrir l'assaut israélien, dont des frappes aériennes israéliennes dévastatrices, des communications perturbées, des pénuries d'approvisionnement et des pannes de courant massives", commente le CPJ sur son site internet.
En Israël, 1 200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités, dans l'attaque lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'Histoire du pays.
En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également depuis le 27 octobre une offensive terrestre.