Le conflit entre Israël et le Hamas favorisera-t-il une nouvelle course au réarmement?

Auparavant, il y avait une dépendance à l’égard de la puissance militaire américaine, mais les experts affirment qu’il y aura de plus en plus de coopération en matière de défense, les pays arabes étant moins redevables à une seule superpuissance pour leurs besoins de protection et d’armement. (AFP)
Auparavant, il y avait une dépendance à l’égard de la puissance militaire américaine, mais les experts affirment qu’il y aura de plus en plus de coopération en matière de défense, les pays arabes étant moins redevables à une seule superpuissance pour leurs besoins de protection et d’armement. (AFP)
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Publié le Dimanche 05 novembre 2023

Le conflit entre Israël et le Hamas favorisera-t-il une nouvelle course au réarmement?

  • Alors qu’un conflit met déjà à rude épreuve la posture de défense de l’Otan, l’éruption d’une deuxième guerre ouverte ailleurs dans le monde aggrave les préoccupations en matière de sécurité
  • Un récent rapport, publié par le Wall Street Journal, met en lumière les défis de taille auxquels les pays situés dans des zones politiquement conflictuelles pourraient être confrontés dans les prochains jours

LONDRES: Les planificateurs militaires réévaluent leurs arsenaux et leurs politiques d’approvisionnement à la lumière du conflit entre Israël et le Hamas, alors que les experts annoncent la fin de l’ancien ordre mondial. Ainsi, les futures menaces à la sécurité mondiale semblent beaucoup plus amorphes et les besoins en armement beaucoup moins certains.

À la suite des attaques menées par le Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, le gouvernement israélien a rapidement lancé des frappes de représailles contre les bastions du groupe militant palestinien dans la bande de Gaza, en parlant dès le départ d’une offensive terrestre totale.

Les porte-parole de l’armée israélienne ont suggéré très tôt que le Hamas serait rapidement mis en déroute et que les combats prendraient fin dans un intervalle de trois mois. Cette confiance initiale s’est toutefois avérée de courte durée, à mesure que la réalité du conflit commençait à être exposée.

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Des chars de combat jordaniens participent à un exercice militaire tactique le 11 septembre 2023. (Photo fournie par le palais royal jordanien/AFP)

Chaque jour qui passe montre que l’armée israélienne s’implique sur le long terme – une situation qui génère de l’anxiété dans les arcanes du pouvoir chez les alliés occidentaux d’Israël, conscients du potentiel d’escalade régionale.

À cette préoccupation s’ajoute le fait que le conflit entre Israël et le Hamas ne se déroule pas en vase clos. Depuis plus de dix-huit mois, les munitions européennes et américaines affluent en Ukraine pour soutenir sa lutte contre la Russie.

Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, a déclaré, fin octobre, lors du Forum Otan-Industrie à Stockholm que bon nombre de ceux qui soutenaient l’Ukraine avaient «considérablement épuisé» leurs stocks.

«Nous devons désormais augmenter notre production pour répondre aux besoins de l’Ukraine mais aussi renforcer notre propre dissuasion et notre défense», déclare-t-il.

Alors qu’un conflit met déjà à rude épreuve la posture de défense de l’Otan, le déclenchement d’une deuxième guerre ouverte ailleurs dans le monde aggrave les préoccupations en matière de sécurité.

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Les militaires arabes se préparent à faire face, à gauche, aux menaces provenant de missiles guidés antichars portables et de roquettes antichars produites localement. (AFP)

Pour Julia Roknifard, professeure adjointe à l’École de politique, d’histoire et de relations internationales à l’université de Nottingham, les marchés publics de défense sont de plus en plus influencés par la façon dont les États se perçoivent par rapport à l’ordre de l’après-Seconde Guerre mondiale qui a abouti à la création de l’ONU.

«Je pense qu’avant d’en arriver au point de discuter des armes et des idées de prolifération nucléaire et de course aux armements, il est essentiel de reconnaître à quel point le contexte fait évoluer tout cela», dit-elle à Arab News.

«Pour comprendre cela, nous devons commencer par la restructuration et le raffinement du système international depuis le 24 février 2022», le jour où la Russie a lancé son invasion, à grande échelle, de l’Ukraine.

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La préoccupation principale des pays du Moyen-Orient est davantage liée à un approvisionnement efficace en armements, ce qui peut signifier acheter moins auprès de fournisseurs américains et davantage auprès de l’Europe, de la Chine ou même de la Russie. (AFP)

«Si l’invasion de l’Ukraine a montré que l’ordre international ne fonctionnait pas, la réponse occidentale aux représailles d’Israël après les attaques du Hamas a montré qu’on ne pouvait plus croire  à cet ordre.»

«Non seulement le système international est divisé en matière de valeurs mais il n’est également plus unifié sur les règles selon lesquelles les pays s’engageaient, ou du moins semblaient s’engager, auparavant.»

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Une photo fournie par le bureau de presse de l’armée iranienne le 28 octobre 2023 montre des missiles lancés lors d’un exercice militaire dans la province d’Ispahan, dans le centre de l’Iran. (AFP)

Au milieu de l’effondrement perçu de cet ordre international dirigé par les États-Unis, le rôle de Washington en tant que garant de la sécurité mondiale fait l’objet d’un examen de plus en plus minutieux. Cela a entraîné une hausse marquée des dépenses de défense parmi les États qui étaient auparavant disposés à s’appuyer sur leurs alliances avec les États-Unis.

Cela est clairement mis en évidence par l’augmentation des dépenses de défense des États du Moyen-Orient et de la Turquie.

Les chiffres de l’Institut international de recherche sur la paix, de Stockholm, montrent que les dépenses mondiales moyennes consacrées à la défense par rapport au produit intérieur brut étaient de 2,2% l’année dernière. Ces mêmes chiffres montrent que les dépenses de défense au Moyen-Orient ont dépassé 3,9% du PIB – bien au-dessus de la moyenne mondiale.

DÉPENSES MILITAIRES DANS LA RÉGION MENA

Monde – 2 210 milliards de dollars

Israël – 23,41 milliards de dollars

Turquie – 10,64 milliards de dollars

Iran – 6,8 milliards de dollars

Liban – 4,74 milliards de dollars

Irak – 4,68 milliards de dollars

Égypte – 4,65 milliards de dollars

Syrie – 2,49 milliards de dollars

Jordanie – 2,32 milliards de dollars

Source: Banque mondiale, SIPRI Yearbook: Armement, désarmement et sécurité internationale

 

«Je pense que cela est en partie lié à l’idée selon laquelle on ne fait pas confiance aux puissances mondiales», soutient Julia Roknifard. «Ce que vous voyez, c’est que l’une d’elles se range du côté d’un camp et cela ne se fera pas discrètement. Ensuite, une autre en fera de même.»

«Cela illustre ce que les observateurs reconnaîtront non pas comme une décision morale, mais une décision fondée sur l’intérêt pur et sur l’équilibre des pouvoirs. Il est difficile d’avoir confiance en Washington tant qu’il est aussi partial.»

«Prenons le reste du monde par exemple, pas seulement le monde musulman. Le monde non musulman considère la lutte en Palestine comme une cause nationaliste contre l’oppression.»

 

PERSONNEL MILITAIRE DANS LA RÉGION MENA

Iran - 575 000

Égypte – 450 000

Maroc – 200 000

Irak – 200 000

Israël – 173 000 (et 360 000 réservistes)

Algérie – 130 000

Syrie – 100 000

Jordanie – 90 000

Liban – 80 000

Source: Statista, Reuters

Amer al-Sabaileh, chercheur non-résident au Stimson Center, un groupe de réflexion sur la sécurité basé à Washington, estime que le fait de ne plus recourir aux superpuissances est, en partie, le résultat de la nature changeante du conflit.

Alors que l’ancien modèle d’approvisionnement en matière de défense était structuré autour de notions d’hostilités entre États, M. Al-Sabaileh affirme qu’il a évolué vers des modèles de guerre plus asymétriques, en particulier au Moyen-Orient.

«Le style de conflit au Moyen-Orient n’est pas traditionnel – il s’agit uniquement d’un conflit par procuration», affirme-t-il. «Même l’Iran ne s’intéresse pas au conflit ouvert, mais au conflit par procuration qui lui permet de rester à l’abri d’un conflit ouvert.

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Des combattants du Hezbollah libanais défilent dans le village d’Aaramta, au sud du Liban, le 21 mai 2023, à l’approche de le la commémoration du retrait des troupes israéliennes du Liban. (AFP)

«Mener ces guerres asymétriques n’est pas facile. Daech a incité de nombreuses armées à repenser la manière dont elles interagissent avec ces acteurs non étatiques – en libérant les otages et en combattant dans ces zones restreintes. L’évolution des capacités des acteurs non étatiques et la multiplication des conflits par procuration ont contraint les armées traditionnelles à repenser leurs rôles et leurs ressources.»

Un récent rapport, publié par le Wall Street Journal sur la guerre entre Israël et le Hamas, met en lumière les défis de taille auxquels les pays situés dans des quartiers politiquement conflictuels pourraient être confrontés dans les prochains jours, aux mains de milices hostiles et d’acteurs non étatiques.

«En 2014, le Hamas s’appuyait principalement sur des projectiles de l’ère soviétique, sans système de guidage, datant d’aussi loin que 1969. Dans cette guerre, le Hamas a publié des vidéos de tirs sur les troupes israéliennes avec des munitions larguées depuis des drones, une innovation sur le champ de bataille à la manière de l’Ukraine, endommageant deux chars et plusieurs véhicules militaires», peut-on lire dans le rapport.

«Les forces israéliennes ont également affronté des attaquants équipés de roquettes à fragmentation F7 hautement explosives de fabrication nord-coréenne; de missiles guidés antichars portables Kornet, un modèle développé en Russie, mais souvent copié par l’Iran et de roquettes antichars Al-Yassin produites localement.»

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Cette photo prise le 26 octobre 2023 montre des armements récupérés par les troupes israéliennes dans les zones touchées par les militants du Hamas lors de leur attaque du 7 octobre contre des communautés du sud d’Israël. L’armée israélienne a déclaré que certaines des armes utilisées par le Hamas étaient fabriquées en Iran et en Corée du Nord. (AFP)

L’Inde figure parmi les pays qui se sont empressés d’adapter leur posture de défense à la suite de l’attaque du 7 octobre en Israël.

Ayant elle-même été prise de court par le passé à la suite d’agressions perpétrées par des acteurs non étatiques – notamment l’attaque de Mumbai en 2008 qui a fait plus de 160 morts –, l’Inde met actuellement en place un système de surveillance par drone le long de sa frontière pour parer aux surprises, selon un récent rapport de Bloomberg.

Des discussions sont en cours pour déployer des «pseudo-satellites à haute altitude» alors même que l’armée indienne prévoit de déployer des systèmes de surveillance par intelligence artificielle le long de ses frontières afin de détecter les intrusions et de classer les cibles.

M. Al-Sabaileh ne trouve pas surprenant que de nombreuses armées se sentent menacées. «Ces acteurs non étatiques apparaissent avec une identité inconnue et des capacités supérieures à celles prévues. Cela a été un signal d’alarme pour de nombreux pays», ajoute-t-il.

«Il ne s’agit pas simplement de milices combattantes, mais de groupes bien entraînés et dotés de technologies qu’ils savent utiliser. Ils les mélangent aussi avec des modes traditionnels et non traditionnels. Par exemple, venir en parachute – cela avait déjà été fait contre Israël dans le sud du Liban dans les années 1980, mais c’était une idée régénérée. Ensuite, il y a les drones. Les militaires doivent désormais s’attendre à beaucoup de choses.»

Interrogé sur ce qu’il considère comme le plus grand changement, M. Al-Sabaileh répond que «là où il y avait avant de la dépendance, il y aura de la coopération», avec des pays moins redevables à une seule superpuissance pour leurs besoins de protection et d’armement.

Selon lui, cela se reflète dans la tendance à la diversification des sources d’approvisionnement en armes.

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Cette photo, prise le 28 octobre 2019, montre des bombes aériennes fabriquées aux Émirats arabes unis lors de l’exposition et de la conférence internationale sur la défense à Manama. L’évolution des capacités des acteurs non étatiques et la multiplication des conflits par procuration ont contraint les armées traditionnelles du Moyen-Orient à repenser leurs rôles et leurs ressources. (AFP)

«On remarque qu’il y a moins de dépendance dans les pays arabes du Golfe. Mais on constate également que les gouvernements tentent de diversifier leurs sources d’approvisionnement en armes», indique M. Al-Sabaileh.

«La préoccupation principale des pays du Moyen-Orient est davantage liée à un approvisionnement efficace en armements, ce qui peut signifier acheter moins auprès de fournisseurs américains et davantage auprès de l’Europe, de la Chine ou même de la Russie. Il s’agit de rechercher ce qui est nécessaire à vos besoins particuliers et de faire en sorte que l’offre réponde à la demande – même en essayant de s’approvisionner sur les marchés intérieurs.»

Al-Sabaileh et Roknifard n’accordent peut-être que peu d’importance aux suggestions selon lesquelles les combats entre le Hamas et Israël pourraient s’étendre et englober le monde entier. Mais pour l’Otan, les inquiétudes sont suffisamment fortes pour que Stoltenberg lui-même incite l’industrie de défense à augmenter sa production.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com